lundi 2 juin 2008

* Nos chers élus

Grâce à certaines nouvelles technologies nous avons aujourd'hui (encore combien de temps?) la possibilité d'être le témoin direct (Vidéos, Internet...) de l'état d'esprit et des (dys)fonctionnements des gens qui nous gouvernent. Ce n'est pas avec eux (droite et gauche confondues) que la société française pourra trouver l'équilibre, l'abondance, la paix.
La recherche du Pouvoir est une maladie, la pire de toute.
C'est à cause d'elle qu'il y a des Guerres, la misère, etc...
En attendant autre chose, au lieu de chercher à imposer aux plus jeunes une certaine forme de devoir de mémoire, nos dirigeants feraient mieux de s'imposer un quart d'heure de méditation quotidienne.

1er exemple:
Le 28 avril, lors de la séance du Conseil régional de Picardie, le député communiste Maxime Gremetz s'oppose à ses collègues du PS.
Les gens du PS, à court d’arguments, sortent les vieilles méthodes d’intimidation,
Gilles Seguin vient s’empaler sur le coude de Max Gremetz et tombe à la renverse, on parle de trouble à l'ordre public (sic)...


Quelques jours plus tard...


2eme exemple :
La scène se passe au conseil régional de Poitou-Charentes. Ségolène Royal assure la présidence d'une séance du conseil au cours de laquelle doit être entérinée la nomination de 15 vice-présidents. Le voisin de Ségolène Royal demande la parole avant le vote. Piquée au vif, la présidente de la région Poitou-Charentes refuse de lui donner la parole tout de suite pour une raison indéterminée.
Devant l'insistance très policée de son voisin, Ségolène Royal aurait dû consentir à lui donner la parole, comme le veut l'usage. C'est à partir de là que tout se gâte. Ségolène Royal, mal à l'aise devant ce qu'elle considère comme une remise en cause de son autorité, s'entête et refuse de donner la parole à son voisin. Elle tente le forcing en passant tout de suite au vote des 15 vice-présidences. Pour justifier son refus, elle affirme que le vote a été engagé, ce qui n'est pas le cas. Son voisin lui précise alors que le vote n'a pas débuté et qu'il a bien demandé la parole avant.
Le rapport de force s'engage alors, les autres membres du conseil régional s'y mettent en protestant contre la manière dont les débats sont menés par Ségolène Royal. Ne voulant pas perdre la face, Ségolène Royal persiste et veut passer au vote sans donner la parole à ceux qui le souhaitent. Une partie des conseillers régionaux décide alors de quitter l'Assemblée. Scène surréaliste au sein d'une assemblée dominée par... les socialistes.


Réponse de S.Royal pour justifier cet incident, elle noie le poisson en parlant de la gestion de son budget en faisant du populisme ("je ne veux pas augmenter les impôts, les gens en payent déjà assez, etc...) alors que le problème est d'ordre fonctionnel et démocratique c'est-à-dire peu importe le teneur des idées, elles doivent être exprimées avant le vote et non pas après, question de bon sens....
Au pays de la manipulation...


Et pour finir....

Rachida dati se moque du monde


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