mardi 15 juillet 2008

* Energie du vide

(Voici un sujet parut sur ce blog en Mai 2008, mais un problème technique a empêché la diffusion de la 2ème partie que voici, merci à Seb de ma l'avoir signalé)

Interview (radio) passionnante de Jean-Marc Roeder, docteur en physique, sur l'énergie du vide, où l'on découvre une réalité très différente de ce que l'on nous a appris jusqu'à présent sur notre univers. Explications très abordables et bien vulgarisées qui viennent confirmer les descriptions de l'univers des anciennes traditions spirituelles. (les particules n'existent pas - ce sont des concentrations d'ondes, tout (sauf la conscience) est énergie même le temps, etc...).
Et nous dévoiler et approfondir les découvertes de Tesla, nous offrir une source d'énergie propre et inépuisable...
Fascinant! Révolutionnaire!

http://jnaudin.free.fr/
http://perso.orange.fr/quanthommesuite/gifnetcreation.htm

1ère partie


2ème partie

samedi 12 juillet 2008

* Brzezinski

Brzezinski est le conseillé de Obama
Il parle de tout cela comme si c'était un jeu vidéo...
Ses propos sont effarants.

* Un peu de détente - Quelle heure est-il?

Rire est bon pour la santé...

* Supermarchés, non merci !

Christian Jacquiau, économiste et commissaire aux comptes, a publié deux ouvrages sur la grande distribution et le commerce équitable. Il revient sur la prise du pouvoir commercial par les grandes surfaces, et leurs relations avec les institutions politiques.

Pourquoi les supermarchés attirent-ils autant les foules ? Quelles relations entretiennent-ils avec les institutions politiques, si tant est qu'ils en aient ? Voilà les questions posées à Christian Jacquiau dans cet entretien, diffusé sur le blog Supermercat no gracies (traduit du Catalan: Supermarchés, non merci), qui décortique le phénomène des grandes surfaces.
L'économiste explique qu'en France la grande distribution s'est développée dans la période d'après-guerre, à une époque où la volonté était de renouveler le pouvoir d'achat. Et pour y arriver, les grandes enseignes ont profité d'arguments économiques pour que les politiques marchent avec elles : elles allaient créer de l'emploi, donc faire consommer les Français, ce qui allait générer la croissance...


1ère partie


2ème partie


3ème partie


4ème partie


5ème partie


6ème partie

* Croisade pour la santé du 15 au 29 Juillet 2008

Le 16 juillet prochain un groupe d’hommes et de femmes
prendra la route depuis une petite ville du sud-Gironde
pour rejoindre Paris, à pied, sans manger.
Ils parcourront en tout quelque 500 kilomètres.


Il ne s’agit pas d’un exploit sportif, ni d’un défi insensé. Ces gens-là savent ce qu’ils font ; ils sont parmi ceux qui, en nombre croissant dans beaucoup de pays, pratiquent le jeûne, de façon thérapeutique ou préventive pour conserver un bon niveau d’immunité, d’énergie et de bien-être.

Simplement, de temps en temps, ils s’arrêtent de manger. Un jour, plusieurs jours, plusieurs semaines. Et ils en retirent de tels bienfaits qu’ils souhaitent participer à une action forte pour le faire savoir, afin d’inspirer un large public à utiliser régulièrement le jeûne comme moyen de santé.

La Croisade pour la santé partira de Gironde-sur-Drot (où se trouve l’association Nature & Partage)
Cliquez ici pour en savoir plus.

jeudi 10 juillet 2008

* Dieudonné

De loin le comique n°1 français, diabolisé mais tellement important dans le paysage français.

* La création de monnaie

Depuis le 15 août 1971, date à laquelle le président Nixon a décidé de supprimer la libre convertibilité du dollar en or, la monnaie a été dématérialisée. Conséquence : l'argent est devenu une dette, car pour qu'il y en ait, il faut au préalable qu'il ait été emprunté.



Par Jacques Cheminade

Depuis le 15 août 1971, date à laquelle le président Nixon a décidé de supprimer la libre convertibilité du dollar en or, la monnaie a été dématérialisée. Conséquence : l’argent est devenu une dette, car pour qu’il y en ait, il faut au préalable qu’il ait été emprunté.

Qui crée cet « argent » ? Les instituts d’émission (banques centrales ont le monopole de l’émission de monnaie dite fiduciaire (pièces et billets) ». Cependant, si l’on prend l’ensemble de la création monétaire, c’est-à-dire M3 (les billets et pièces, plus toute la monnaie scripturale et électronique, les dépôts à vue, autres dépôts négociables et instruments divers négociables), l’on s’aperçoit que les banques commerciales privées créent 93% de la masse monétaire totale. Elles le font par le biais du crédit. Et, contrairement à ce que croient la plupart des gens, elles ne prêtent pas ce qu’elles détiennent en dépôt, elles créent de la monnaie ex nihilo, à partir de rien, même si cette création a lieu « sous garanties ». Les crédits précèdent ainsi les dépôts, car c’est avec la monnaie obtenue par crédit que l’on peut faire des opérations, procéder à des versements et que l’on peut déposer.

C’est ce qui fait dire à Maurice Allais, prix Nobel 1988 de Sciences économiques : « Dans son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique (...) à la création de monnaie par des faux monnayeurs. Concrètement, elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. »

C’est précisément là que se trouve le coeur du problème. Prétendre voir la dette comme une chose en soi, impliquant une contrainte objective, relève soit de l’ignorance, soit de la tromperie. La vraie question est en effet qui a le pouvoir de créer la monnaie-crédit et pour en faire quoi ?

Il est aujourd’hui clair que ce pouvoir appartient aux banques commerciales privées, selon la loi des Etats et des traités européens, et que l’Etat doit leur emprunter (s’endetter auprès d’elles) pour pouvoir investir. Quand il doit construire des routes, des hôpitaux ou des crèches, il doit emprunter aux acteurs privés, qui créent, eux, la monnaie à partir de rien, et payer un intérêt, au lieu de pouvoir lui-même créer l’argent dont il a besoin, en anticipation des bénéfices qu’il peut attendre de l’équipement de la nature et de l’homme, sans verser d’intérêt à quiconque.

Il s’agit là d’un choix politique qui n’a rien à voir avec l’intérêt général. Car depuis 1971, le pouvoir de ces acteurs privés (banques, sociétés d’assurance) leur a permis de dépouiller les Etats par l’accumulation des intérêts sur les intérêts (intérêts composés). Au profit de qui ? Des réseaux du capital financier mondialisé dont le centre d’opérations est la City de Londres et Wall Street la succursale.

Ainsi, les compagnies d’assurance lorgnent le marché de la santé publique, les fonds d’investissements (private equity) s’emparent de cliniques, comme en Lorraine, et tout l’argent soustrait aux Etats ou produit à partir de rien sert aux spéculations financières internationales. Ceux qui spéculent ont ainsi d’abord extrait des fonds (ils appellent eux-mêmes cela « cash extraction ») de la bourse, puis du secteur immobilier et maintenant des produits agricoles et des matières premières, au détriment des producteurs et des consommateurs.

Ségolène Royal, « socialiste » (premier paradoxe) et probablement ignorante (deuxième paradoxe) joue ici doublement le rôle d’idiot utile en clamant à tous vents que nous devons limiter les dépenses publiques et rembourser la dette sans en contester l’origine ni la fonction. Rembourser, mais au profit de qui ? Les intérêts anglo-saxons que servent, sans d’ailleurs s’en cacher, les Matthieu Pigasse (Lazard) et autres Harvard boys (Philippe Aghion), parlent d’eux-mêmes.



* Les étapes du « racket financier »15 août 1971 : dématérialisation totale de la monnaie. Le président américain Richard Nixon, conseillé par George Shultz (qui sera plus tard le mentor des administrations Bush père et fils), supprime la libre-convertibilité du dollar en or. Ce découplage sera suivi de mesures de dérégulation des marchés permettant des spéculations de plus en plus énormes.

3 janvier 1973 : loi Pompidou-Giscard d’Estaing par laquelle la Banque de France abandonne son rôle de service public. Article 25 : « Le Trésor public ne peut plus présenter de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Dès lors, sous prétexte de lutte anti-inflationniste, le recours au crédit productif public est interdit.

Mars 1973 : régime des changes internationaux flottants. Il n’y a plus de contrepartie métallique à la monnaie émise, seulement de la dette. Les spéculateurs peuvent s’en donner à coeur joie avec des produits financiers dérivés, en particulier sur les taux de change entre monnaies (on parie plusieurs fois sa mise, avec un effet de levier, moyennant des informations obtenues sur les pressions politiques exercées sur telle ou telle devise d’Etat).

1987 : Alan Greenspan combat l’effondrement des bourses mondiales par l’émission pratiquement illimitée de monnaie-crédit en faveur des marchés.

1992 : Traité de Maastricht. Prélude à un euro découplé de l’autorité des Etats. Abdication de fait des souverainetés nationales par privation des moyens de les exercer. Son article 104, § 1, « interdit en effet à la BCE et aux banques centrales des Etats membres, si après dénommées "banques centrales nationales", d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE, ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »

4 août 1993 : loi Mitterrand-Balladur donnant son indépendance à la Banque de France. Son article 3 lui interdit d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publique, de même que l’acquisition de titres de leur dette.

Juin 1997 : Jacques Cheminade et Christophe Lavernhe rédigent Un plan de relance par le crédit productif, ou la nécessaire transformation de la monnaie en capital, expliquant comment les monnaies nationales sont prises en otage par les intérêts financiers depuis le renoncement de 1973 en France et le Traité de Maastricht à l’échelle européenne. Rejet de la proposition d’avances par la banque de France au Trésor public pour un plan de relance économique, faite par un groupe parlementaire français, jugée contraire au Traité de Maastricht et au choix effectué en 1973.

12 mai 1998 : loi Chirac-Jospin, intégrant la Banque de France au Système européen de banques centrales (SEBC) et à la BCE. Le Traité de Maastricht prévoyant déjà que « l’objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix ».

1999 : vote aux Etats-Unis du Gramm-Leach-Bliley Act, qui annule le Glass-Steagall Act voté sous la présidence Roosevelt. Désormais, il n’y a plus de séparation aux Etats-Unis entre banques de dépôt et banques d’affaires, et les banques sont autorisées à fusionner avec des sociétés d’assurance. Chute de la « muraille de feu » prudentielle. L’Europe, elle aussi, déréglemente.

Mai 2005 : rejet par le peuple français du Traité constitutionnel européen qui, dans son article III-181, aurait « constitutionnalisé » l’article 104, § 1 du Traité de Maastricht.

2007-2008 : le Traité de Lisbonne reprend (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) l’article 104, §1 du Traité de Maastricht. L’objectif est bel et bien d’abandonner la création monétaire aux banques privées, dans un contexte de mondialisation financière sans limites.


La réalité est que l’endettement de la France est passé de 229 milliards en 1980 à 1142 milliards en 2006, puis environ 1250 milliards actuellement.

On nous fait croire que cette augmentation (multiplication par cinq en 26 ans) serait due à l’incurie de l’Etat ou à la consommation excessive de certaines catégories de Français. Ce raisonnement, de type vichyste, est fait pour masquer la vérité, et ceux qui le font, consciemment ou non, deviennent les complices d’une oligarchie financière dont la ponction sur l’économie réelle produit aujourd’hui la pire crise de l’époque contemporaine.


La hausse de notre endettement, comme celle d’autres Etats, est en effet essentiellement due à un racket des réseaux financiers privés sur la richesse publique. Il s’est agi, en privant l’Etat de ses moyens de se financer (cf. encadrés ci-contre), de créer une accumulation de liquidités sans précédent, à travers le paiements des intérêts de la dette, entre les mains des établissements financiers privés prêteurs. Le bout de la chaîne est aujourd’hui atteint avec les partenariats public-privé (PPP, actuellement votés par l’Assemblée nationale), qui contraignent l’Etat à payer un loyer à ceux auxquels il a confié le service public : le monde à l’envers.

En fait, dans ces conditions, comme le soulignent André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder dans La dette publique, affaire rentable : « Au total, entre le début de 1980 et la fin de 2006, nous avons payé 1142 milliards d’euros d’intérêts. La dette, quant à elle, a augmenté de 913 milliards d’euros. Pendant ces vingt-six ans, si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées, si nous n’avions pas abandonné au profit des banques notre droit de seigneuriage, c’est-à-dire le bénéfice, sous forme d’intérêts, de la création monétaire, la dette qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait inexistante aujourd’hui. »

Qui plus est, le rapport de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) nous révèle qu’« en terme de dette nette, i.e. la dette brute moins les actifs financiers détenus par les administrations, la France est à 44% du PIB, nettement en dessous de la zone euro (58%), un peu en dessous de l’ensemble de l’OCDE (48%) et des Etats-Unis (47%). Il n’y a donc pas de singularité française. La hausse de longue période se retrouve dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE, bien q’un peu plus accentuée dans le cas de la France, qui part de plus bas. Les administrations publiques possèdent aussi des actifs physiques (des infrastructures). Globalement, la richesse nette des administrations publiques représentait 20% du PIB en 2003. Certes le nouveau-né français hérite d’une dette publique, mais il hérite aussi d’actifs publics : routes, écoles, maternités, équipements sportifs (...) Si l’on considère l’ensemble des agents, publics et privés, la richesse nationale se compose du stock de capital physique et des avoirs nets accumulés sur l’étranger. Les actifs physiques représentaient quatre fois le PIB de la France en 1993, 5,2 fois en 2003 ; les avoirs nets de la France sur l’étranger sont faiblement positifs, de l’ordre de 9% du PIB en 2005. Le nouveau-né français est donc riche en moyenne, à sa naissance, de 166000 euros », bien qu’endetté par ailleurs de 18500 euros, à population égale.

Pour conclure, disons à Ségolène Royal que rien, rien n’impose, économiquement, que les acteurs privés maîtrisent la création monétaire. Au contraire, toute politique progressiste doit avoir pour objet de la leur reprendre, au moins pour financer l’équipement des hommes et de la nature, c’est-à-dire les investissements infrastructurels à long terme.

Alors, faut-il croire Panurge et s’endetter sans limites ? Bien sûr que non, la sagesse est dans le camp de Pantagruel. Il ne faut pas laisser les prêteurs mettre les pays en coupe réglée, et il faut immédiatement abroger toute disposition européenne allant en ce sens, qu’elle se trouve dans les traités de Maastricht ou de Lisbonne, de même que toute disposition française. La limite à l’émission de capital productif public, car il y en a une, tient au potentiel que l’on peut, et doit mobiliser. C’est toute la question de l’économie physique : si la monnaie créée se dirige vers l’équipement de la nature et de l’homme, et que les ressources pour le faire soient réunies, tant en termes de capacité humaine que de capacité technologiques, l’inflation ne pourra se manifester, car les crédits-monnaie susciteront un surplus qui ira au-delà des sommes introduites, au moins à terme. Les projets à financer doivent donc être soigneusement préparés, avec une évaluation des capacités humaines et physiques. Il est aujourd’hui souhaitable que cet impact soit mesuré à l’échelle de plusieurs pays, coordonnant leurs politiques pour mieux produire et non pour engendrer une valeur ajoutée monétaire sans contrepartie.

C’est ce que voulait dire Pantagruel, c’est ce qu’ont pratiqué le New Deal de Roosevelt et les premiers Plans français des Trente Glorieuses, en relevant l’économie au profit du plus grand nombre et des générations à naître. C’est ce que les amis et adversaires de Ségolène Royal ont cessé de faire depuis quarante ans.

Ce que Ségolène royal écrit sur la dette
« Dernier exemple, celui de la dette, sujet macroéconomique par excellence, que l’on a tendance à ne traiter que sous l’angle comptable et qui paraîtra le plus éloigné des sujets de ce chapitre. Ce n’est pourtant pas le cas. La réduction de la dette, ce n’est pas une priorité parmi d’autres, c’est une obligation. [c’est nous qui soulignons] La dette n’est pas un prétexte pour faire moins, c’est une obligation pour faire autrement. (...) Notre dette est le produit d’un système qui fonctionne mal, d’un Etat rigide ou de groupes de pression puissants.

« Si on ne remet pas en cause les règles du jeu, on ne réussira pas à faire baisser la dette. Il faut rompre avec une mauvaise habitude française : ne jamais remettre en cause les anciennes dépenses, et venir y empiler les nouvelles. La nouvelle règle du jeu, en ce domaine, est simple : 1 euro dépensé doit être 1 euro utile. Cela signifie très concrètement : ne pas engager de dépenses nouvelles sans économies sur les dépenses anciennes ; reconduire des dépenses anciennes seulement après évaluation de leurs résultats avec les usagers. Et surtout, un Etat efficace grâce à une nouvelle étape de décentralisation. »

Extrait de Si la gauche veut des idées, de Ségolène Royal et Alain Touraine, Grasset, 336 p., 20euros


Comment Panurge loue les debteurs et emprunteurs (chapitre 3)
« Mais (demanda Pantagruel) quand serez-vous hors de debtes ?

– Es calendes grecques, respondit Panurge, lorsque tout le monde sera content et que serez héritier de vous-mesmes. Dieu me guarde d’en estre hors. Plus lors ne trouverois qui un denier me prestast. Qui au soir ne laisse levain, jà ne fera au matin lever paste. Doibvez tousjours à quelqu’un. Par icelluy sera continuellement Dieu prié vous donner bonne, longue et heureuse vie, craignant sa debte perdre ; tousjours bien de vous dira en toutes compaignies, tousjours nouveaulx créditeurs vous acquestera, affin que par eulx vous faciez versure, et de terre d’aultruy remplissez son fossé. Quand jadis en Gaulle, par l’institution des druydes, les serfz, varletz et appariteurs estoient tous vifs bruslez aux funérailles et exèques de leurs maistres et seigneurs, n’avoient-ilz belle paour que leurs maistres et seigneurs mourussent, car ensemble force leurs estoit mourir ? Ne prioient-ilz continuellement leur grand dieu Mercure, avecques Dis, le père aux escuz, longuement en santé les conserver ? N’estoient-ils soingneux de bien les traicter et servir ? Car ensemble povoient-ils vivre, au moins, jusques à la mort. Croyez qu’en plus fervente dévotion vos créditeurs priront Dieu que vivez, craindront que mourez, d’autant que plus ayment la manche que le braz et la denare que la vie. Tesmoings les usuriers de Landerousse, qui naguères se pendirent, voyans les bleds et vins ravaller en pris et bon temps retourner. »

(...)

– Et faict quoiy ? Debtes. O chose rare et antiquaire ! Debtes, diz-je, excédentes le nombre des syllabes résultantes au couplement de toutes les consonantes avecques les vocales, jadis projecté et compté par le noble Xénocrates. A la numérosité des créditeurs si vous estimez la perfection des debteurs, vous ne errerez en Arithmétique pratique. »

(...)

« De cestuy monde rien ne prestant ne sera qu’une chienerie, que une brigue plus anomale que celle du Recteur de Paris, qu’une diablerie plus confuse que celle des jeuz de Doué. Entre les humains l’un ne saulvera l’autre ; il aura beau crier : "A l’aide ! Au feu ! Au meurtre !" personne ne ira à secours. Pourquoy ? Il n’avoit rien presté, on ne luy debvoit rien. Personne n’a intérest en sa conflagration, en son naufrage, en sa ruine, en sa mort. Aussi bien ne prestoit-il rien. Aussi bien n’eust-il par après rien presté. »

Comment Pantagruel déteste les debteurs et emprunteurs
Pantagruel :


« Et suys d’opinion que ne erroient les Perses, estimans le second vice estre mentir, le premier estre debvoir. Car debtes et mensonges sont ordinairement ensemble ralliez.

« Je ne veulx pourtant inférer que jamais ne faille debvoir, jamais ne faille prester. Il n’est si riche qui quelques foys ne doibve. Il n’est si paouvre, de qui quelques foys on ne puisse emprunter.

« L’occasion sera telle que l’a dict Platon en ses Loix, quand il ordonne qu’on ne laisse chés soy les voysins puiser eau, si premièrement ilz n’avoient en leurs propres pastifz foussoié et bêché jusques à trouver celle espèce de terre qu’on nomme céramite (c’est terre à potier), et là n’eussent rencontré source ou dégout d’eaux. Car icelle terre par sa substance, qui est grasse, forte, lize et dense, retient l’humidité et n’en est facilement faict escours ne exhalation.

« Ainsi est-ce grande vergouigne, tousjours, en tous lieux, d’un chascun emprunter, plus toust que travailler et guaingner. Lors seulement devroit-on (scelon mon jugement) prester, quand la personne travaillant n’a peu par son labeur faire guain, ou quand elle est soubdainement tombée en perte inopinée de ses biens. »

Source: http://www.alterinfo.net/La-creation-de-monnaie_a21601.html

Explication du pouvoir de contrôle des cartels bancaires


mercredi 9 juillet 2008

Dans la jungle (Folklore occidental)

3eme minute nécessaire (de 5 minutes) de Grand François, enregistrée le 15 juin 2008.
Flash-back : Il évoque le souvenir d’un tournage en Amazonie, petite métaphore sur les temps qui courent…

* Les otages de la misère.

Extrait d'un documentaire sur les banlieues, la sociologie d´une catastrophe, comment les gouvernants ont créé l'immigration, escroqueries dans le logement, etc....

Durée 19mn

mardi 8 juillet 2008

* Mass médias et médias alternatifs du Net

Interview de Joël de Rosnay

* Lanceurs d'alerte

Interview d'Andre Cicolella de Science Citoyenne pour nous présenter le pendant français des Whistleblowers américains.
Plus d'info sur: http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14

(quelques passages sans son, ni image, soyez patient le doc. continue...)


* Dahan imite Sarko

Gérald Dahan imite Sarkozy.
Dans le texte et dans le ton.
De l'humour criant de vérité.

Durée 10mn27

jeudi 3 juillet 2008

* Vouloir refaire le monde

Assis confortablement à la table du jardin, verre de vin à la main et en agréable compagnie, nous nous plaisons tous à "refaire le monde". Nous aimons exposer les absurdités de la société, ses problèmes et ses enjeux, et nous prenons un malin plaisir à en repenser les fondations et à restructurer tout ce qui "ne va pas". Ce faisant, lorsque nous nous penchons sur les raisons d'être d'un tel état de choses, la majorité d'entre nous en arrive rapidement à la conclusion que nos sommes victimes de nos dirigeants car ceux-ci nous manipulent, nous contrôlent via des techniques dignes de Machiavel, nous conditionnent par l'entremise des médias et ne font de nous qu'une main-d'œuvre bon marché sur leur échiquier économique. Nous ne nous gênons pas non plus pour clamer haut et fort que les religions de ce monde nous ont manipulés depuis la nuit des temps et que le système monétaire nous a corrompu l'esprit et a fait de nous d'avares matérialistes.

Certes, tout cela est vrai et lorsque nous en prenons réellement conscience, notre réaction est unanime et sans équivoque : nous voulons refaire le monde.

Puisqu'il est malade, nous voulons le guérir en éradiquant pauvreté et maladie, et puisqu'il est en désordre, nous désirons sincèrement le replacer adéquatement en mettant fin aux guerres et à l'avarice. C'est ainsi que, confortablement assis dans le jardin de notre résidence secondaire, nous remettons tout le système social en cause : chaque parcelle de sa constitution et chaque principe de sa fondation sont, selon nous, à revoir entièrement. Et si nous étions les élus et acteurs de ce système, s'ensuivraient discussions, réflexions, comités de sélection, votes et nouvelles lois, politiques et règlements plus "justes".

Mais à bien y penser, puisque la dynamique de base demeurerait la même, il est fort à parier que rien ne changerait réellement. Il est simple de refaire ainsi le monde, dans le confort même de celui-ci, dénonçant hypocritement son caractère matérialiste alors que nous sommes entourés de biens superflus, nous indignant devant sa mentalité perverse alors que nous jugeons sévèrement chacun de ses participants.

Mais nous ne nous demandons pratiquement jamais s'il ne serait pas possible qu'une société, quelle qu'elle soit, ne soit pas réellement à l'image de ses constituants de base, c'est-à-dire des êtres qui la forment. Il nous arrive rarement de nous rendre compte que la société dans laquelle nous vivons n'est qu'un reflet, un miroir, et que l'image qu'elle nous renvoie n'est en réalité que notre propre image. En effet, comment une société, aussi malsaine et pernicieuse soit-elle, pourrait-elle être ainsi si chacun de nous, intérieurement (et habituellement sans se l'avouer) n'étions pas ainsi ? Et si toutes les faiblesses et perversions de la société actuelle n'étaient autres que le reflet, à plus grande échelle, de nos propres états d'âme, de notre propre façon d'être, de penser et d'agir ?

Il n'est certes pas agréable de nous imaginer aussi "dysfonctionnel" que le système égocentrique qui nous entoure, mais il faut nous rendre à l'évidence : si nous y vivons, si nous y participons, c'est que nous l'acceptons, d'une façon ou d'une autre, et l'alimentons de surcroît. Sans quoi, nous n'en ferions pas (ou plus) partie.

Il va donc sans dire que chacun de nous qui accepte de vivre selon les normes établies, qui accepte que "ce soit ainsi", continue alors, jour après jour, à prêter serment en quelque sorte, à signer ce contrat d' "union légale" avec ce système et accepte ainsi la sentence inscrite au bas de celui-ci en caractères minuscules (sentence que nous ne connaissons d'ailleurs que rarement puisque nous prenons rarement le temps de la lire et d'y réfléchir).

La société est donc ainsi faite. Qu'on le veuille ou non, elle est constituée d'êtres endormis et inconscients : d'êtres indifférents à la sentence commune. Elle se compose d'esclaves qui se croient souverains tant et aussi longtemps qu'ils ne perdent pas trop au jeu qu'on leur impose. En somme, elle est faite d'êtres faibles qui refusent de prendre leurs responsabilités et préfèrent qu'on les dirige. Puisque nous refusons obstinément de prendre notre pouvoir personnel en main et d'ainsi diriger nos vies comme nous l'entendons, sans "pouvoir officiel" pour nous mener vers le "droit chemin", nous n'utilisons ni ne cultivons notre habileté à penser par nous-mêmes, mais préférons grandement accepter nonchalamment les consensus et les prêts-à-penser dans le confort et l'indifférence.

Et voilà que lorsque nous nous affairons à "changer le monde", c'est dans le confort que celui-ci nous apporte et c'est surtout à défaut d'entreprendre la difficile tâche de se remettre soi-même en cause. En effet, il est beaucoup plus facile de pointer du doigt les rouages inadéquats du système en place que de reconnaître les faiblesses en soi. Et le tout selon la fausse rhétorique que si le système change notre vie changera. Mais notre façon d'être, dans l'état actuel des choses, continuera d'exiger un système qui nous prenne en charge, prenne soin de nous et aille même jusqu'à penser pour nous. Et c'est ainsi qu'à coups de réunions, de décrets de lois et de signatures de contrats qui détermineront qui s'occupera de quoi que rien n'aura réellement changé, puisque nous désirons toujours que quelqu'un d'autre prenne la responsabilité à notre place.

Si le système est ainsi fait, c'est que nous sommes ainsi, tout simplement.

Vers un changement de soi ?

Il faut donc se rendre à l'évidence : ce que nous devons changer, c'est nous-mêmes, car c'est la seule chose que nous pouvons changer. C'est seulement en refusant notre dynamique interne que nous pouvons y parvenir car c'est uniquement en réalisant que le système présent utilise nos faiblesses pour réussir à être ce qu'il est, et qu'il est indispensable de nous défaire de celles-ci plutôt que du système lui-même.

Mais ce n'est pas chose aisée de laisser tomber ce que nous avons trop longtemps considéré comme "soi-même", notre personnalité, notre "identité", c'est-à-dire nos habitudes physiques, mentales et émotionnelles, notre confort et nos conceptions habituelles du monde. Tout cela n'est pas une mince tâche : tenter de modifier ne serait-ce que la plus petite de nos habitudes, de façon substantielle, semble parfois relever de l'impossible et s'avère normalement d'une difficulté déconcertante.

Mais comme si cela n'était pas déjà assez ardu, s'ajoute à cette difficulté initiale un autre élément de taille, celui de connaître réellement ce qu'est soi-même. Cela peut sembler sorti tout droit d'un biscuit de fortune existentialiste, mais nous définissons notre "soi-même" trop souvent et à tort comme étant l'ensemble de nos habitudes. Ne serions-nous en réalité que cela ? Et si nous modifiions fondamentalement une ou plusieurs de nos habitudes (car nous le pouvons), cesserions-nous d'être nous-mêmes ? Lorsque nous fermons les yeux et tentons de trouver cet espace intérieur, savons-nous réellement ce que nous sommes ? Nous arrive-t-il de nous rendre compte que cet espace intérieur est indépendant de nos habitudes ?

Le message des enseignements traditionnels est majoritairement axé sur la connaissance de soi. Si nous ne nous connaissons pas réellement, ou pire, croyons à tort nous connaître en fonction de nos habitudes, comment pouvons-nous réellement espérer changer la plus petite parcelle de ce monde en ne sachant même pas nous définir nous-mêmes et encore moins changer ce nous-mêmes d'un iota ?

Et c'est ainsi que, verre de vin à la main à notre résidence secondaire et en agréable compagnie, nous nous vautrons dans cette gymnastique intellectuelle qui vise à exprimer notre ressentiment face à ce qui nous entoure sans même nous rendre compte que chacun de nous crée cette société dans laquelle nous vivons, et ce, au même titre que chaque arbre participe à la création de la forêt dont il fait partie. Nous disons souvent que c'est "l'arbre qui cache la forêt", mais dans ce cas-ci, c'est la forêt qui devient un prétexte pour l'arbre.


- Webmestre Zone-7

http://zone-7.net/vouloir_refaire_le_monde/index.html

mercredi 2 juillet 2008

* Sel - Overdose alimentaire

La consommation de sel alimentaire est devenue excessive.
L'industrie du sel désinforme les professionnels de la santé et les médias.
Et elle attaque en justice le chercheur Pierre Meneton qui dénonce ces méfaits.
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/sante/0,,3699951,00-mefaits-sel-pierre-meneton-reitere-.html

Durée 4mn19

La Prophétie des Andes

Extraits du film "La prophétie des Andes"
Adaptation du best seller de James Redfield "The celestine Prophety"

Durée 13mn56

* Message subliminal sur les chèques (suite)

Suite à l’information concernant le message subliminal sur les chèques bancaires, sur un de mes chèques du Crédit Agricole.
Je me suis dit : « Anthony, tu n’es pas fou, et pour en être certain,
j’ai fait l’expérience sur un autre chèque d’une autre banque ».
Bien évidemment, je sais pertinemment que le combat est perdu d’avance vu que nous
sommes en période de Solde et que Seul le pouvoir d’achat compte car nous savons d’ores et
déjà que nous ne sommes plus dans le pays de Descartes où jadis un homme se déclarait
ainsi : « je pense donc je suis ». Mais bien au contraire, nous sommes bien dans le pays de
Mammon, le pays de l’adage mercantile : « J’achète donc je suis » !
J’ai donc invité mon voisin à partager cette expérience plus que troublante sur son chèque
postal.
J’ai trouvé le message un peu moins lisible que sur le chèque C.A, quoi qu’il en soit le
message reste le même « L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction
d'ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de
fait ». Pour information, il m’a été confirmé que cela est idem pour les chèques de la BNP, la
Caisse d’épargne, etc....
Cette citation appartient à Jean Monnet l’un des Pères fondateurs de l’Europe, celui qui à
participer au traité de Rome de 1958.

Alors pour ceux qui ne verront aucun mal à cette manipulation mais qui incrimineront ceux
qui se posent trop de question. Voici ce qui me parait mystérieux :

1) Comment expliquer que des banques qui se disent soient disantes indépendantes les unes
des autres puissent « par hasard » avoir le même message sur leur chèque et en plus caché ?

2) Qui a donc décidé d’imprimer ce message subliminal ?

3) Pourquoi ce message subliminal est-il comme par hasard pro-européen alors que nous
assistons depuis le NON Néerlandais et français à un passage en force par le Nain aux
talonnettes, ancien ministre de l’économie et rappelons le, qui a vendu l’or de France aux
banquiers privés?

4) Comment expliquez vous que la commission Attali qui est un ensemble de 300
propositions ultra-libérales pour la plupart puisse être commanditées par Jacques Attali, un
ancien membre de la banque LAZARD !??

Bon ! Sans trop poser de question car je ne suis pas journaliste (au fait ils sont où
ceux-là ???????), nous comprenons clairement que les différents traités jusqu’au traité de
Lisbonne ne sont qu’une énième tentative des « Banksters » à vouloir imposer leur logique sur
les peuples, pour cela ils ont acheté toute la classe politique française voire européenne !

Comment nos soit disants bac+10 ont pu signer le traité de Maastricht où l’article 104 stipule :
« 1. Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après
dénommées "banques centrales nationales" d’accorder des découverts ou tout autre type
de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales,
aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres
organismes ou entreprises publiques des États membres; l’acquisition directe des
instruments de leur dette, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales,
est également interdite. » .
Bon ! Une fois encore avec mes neurones de bac -10, je vais essayer de comprendre ce texte :
Il est donc interdit aux banques publiques d’accorder des crédits aux autorités régionales ou
locales, ainsi qu’aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises
publiques des États membres ; on peut penser aux services publics par exemple l’école, la
santé, les transports etc. …. En clair, cet article dit clairement que les Etats ne peuvent plus
emprunter de l’argent à la BCE ou la Banque de France mais à des banquiers privés !!!!!!
C'est-à-dire que lorsque l’Etat a besoin de 10 millions d’euros, il doit faire crédit aux
« Banksters » privées (la clique à Attali ainsi qu’à André Breton, ancien ministre de
l’économie qui travaille actuellement et cela par hasard pour la banque Rothschild) qui lui
imposent un taux d’intérêt exorbitant, généralement basé sur des indices opaques ou personne
ne comprend rien sauf les initiés, bien sûr. Ainsi sur un prêt de 10 millions, il faudra
rembourser en ajoutant le taux d’intérêt 15 millions sur 25 ans par exemple. Eh bien l’Etat
n’ayant plus pouvoir pour battre monnaie, est contraint de réemprunter aux mêmes
« Banksters » les 5 millions en plus pour rembourser les 15 millions précèdent. Seulement sur
les 5 millions en plus, il y a un nouveau taux d’intérêt qui fait que l’Etat se retrouve à devoir
rembourser non plus 5 millions mais 7 millions !!! Bref en partant d’un crédit de 10 millions
on se retrouve à 22 millions.
Vous l’avez compris, c’est un cycle sans fin et on appelle cela de « l’économie » voilà pour
quoi vos fils et vos filles naissent endettés dans ce pays avec 18 mille euros et chaque jour
cette dette augmente !
Alors que font nos politicards pour résorber…. non mais plutôt pour réparer ce crime, il
prône une politique d’austérité, c'est-à-dire augmentation des impôts pour le peuple (bien sûr
comme diront naïvement certains cela aide les pauvres du pays), diminution voire disparition
du service publique, moins de profs (au passage ils sont en parti responsables car ils
n’instruisent plus mais rabâchent des programmes pré formatées par les hautes instances de
la dite « éducation nationale »en attendant sagement leur retraite). Moins d’hôpitaux, moins
de défense militaire, nous laissant définitivement sous tutelle Anglo-américaine (rassurez
vous cette fois il n’y aura pas de Jeanne d’arc pour vous sauvez !!). Diminution de la santé
publique au profit encore une fois des sociétés privés, moins de remboursement des frais
maladifs, etc. etc. . C’est bizarre cela ressemble à la politique du Nain !!! Rassurez vous la
Démocratie a tout prévu et offre le choix, votez à Gauche !! Foutaise !
Bien sûr, pour les biens pensants, il ne faut surtout pas prononcer de gros mot : « compl…! ».
Non ! Trouver des excuses plates, faire fi d’ignorer ces choses telle est leur spécialité !
Jean Monnet et Bilderberg !
Les journaleux corrompus à l’instar de Calvi, Jean françois Khan et autres dans l’émission de
« C dans l’air » dont sujet du jour était : « qui gouverne le monde ? » et qui a pour habitude de
réunir un plateau d’expert bac + 50.
Au moment où l’on arrive à la fin de l’émission, un téléspectateur averti pose la question : «
Que savez vous de l’organisation mondiale Bilderberg qui réunit chaque années les
personnages les plus influents du monde ? »
Selon vous quelle a été la réponse des « experts bac+ 50 » :
Yves CALVI : « Moi, je n’en n’avais jamais entendu parler ? Vous connaissez ça vous ? »
s’adressant à ces invités.
La réponse unanime des invités du plateau, je le rappelle, composé « d’experts » pour que
vous n’ayez plus à réfléchir par vous-même a été : NON !
Voici le lien sur Internet pour vérifier mes dires :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/bilderberg/video/x4m2t6_bilderberg-connaispas-
2_politics

Alors je vais faire simple, dans ma bibliothèque je possède un exemplaire des mémoires de
David Rockefeller. Dans son chapitre « Internationaliste et fier de l’être », il se déclare être
l’auteur du CFR (Council on Foreign Relations), ensuite il traite sur 6 pages environ de cette
organisation secrète Bilderberg , voici ce qu’il en dit : « Au risque de décevoir ces partisans
inconditionnels de la thèse des complots, la vérité est que Bilderberg est vraiment un groupe
de discussion fort intéressant qui débat de questions d’importance aussi bien pour les
européens que pour les Nord-Américains- sans arriver à un consensus »page 482.
Ça y est, c’est dit au moins les experts bac -50 ne pourront dire qu’il l’ignorait !!
Mais pour que vous compreniez le lien entre le message subliminal de Jean Monnet et
Bilderberg il faut comprendre quelles sont les gens qui se réunissent dans cette société et qui
est son fondateur ?
Celui qui a inauguré la société Bilderberg est le Prince Berhhard des Pays-Bas ! Savez qui est
cet homme ? Ce dernier était un officier nazi, membre du parti, un proche Ami d’Hitler !!!!!!
Bien sûr, pas un mot de David Rockefeller sur ce sujet même, je le cite :
« Le colloque avait été utile et l’opinion générale était que nous devrions nous retrouver
l’année suivante sous la même présidence du Prince Bernhard. Nous décidâmes aussi
d’appeler notre Groupe Bilderberg, du nom de l’hôtel d’Oosterbeek où nous nous étions
réunis pour la première fois »page 483.
David Rockefeller dans ses mémoires parle de Jean Monnet, je le cite :
« Les réunions du Groupe Bilderberg coïncidèrent plus ou moins pendant un certain temps
avec ma participation à un organisme relativement obscur mais qui risquerait d’être encore
plus sujet à controverse, appelé le Groupe Pesenti. La première fois que j’en avais entendu
parler, c’était en octobre 1967, quand Carlo Pesenti, propriétaire d’un certain nombre de
sociétés italiennes importantes, me prit à part lors d’un forum de placements de capitaux de
la Chase à Paris et m’invita à me joindre à son groupe, qui discutait des grands courants
contemporains dans la politique européenne et mondiale. C’était un Cercle très fermé, me ditil
comprenant surtout des Européens.»Page 484-485
Il poursuit plus loin : « Jean Monnet, Robert Schuman, et Konrad Adenauer étaient les
membres fondateurs de ce cercle…… » Page 485
Bon ça y est, ça devient un peu plus clair non !?
Comment expliquez vous que Bilderberg, une société fondée par un ancien Nazi puisse être
au coeur de discussion avec les grands banquiers, les grands industriels, les Politiques etc. ?
Pourquoi ce message subliminal sur vos chèques ?
Quelle est donc cette Europe que l’on vous rabâche en longueur de journée avec pour
argument que cela à permis la paix pendant 60 ans !
Arrêtez de me répéter sans cesse les balivernes, les mensonges d’Etat, ils vous MENTENT !
Si donc leur souci était la paix, expliquez moi ce que vient foutre le groupe Bilderberg fondé
par le nazi, le Prince Bernhard des Pays-Bas dont l’on retrouve par exemple en 2007 Patrick
Devedjian ancien fasciste du groupuscule d’Occident, mais bien avant lui Dominique Strauss
Kahn à l’époque Jospin où il fut ministre de l’économie !
Pour revenir à David Rockefeller et accentuer le fait que « La constitution Européenne »
devenue traité de Lisbonne n’est qu’une forme d’extension de L’empire américain sur
L’Europe et surtout la France avec la complicité des élites françaises qui d’ailleurs pour
masquer leur traîtrise se réclame haut et fort du « Gaullisme » à l’instar du Nain par exemple.
De Gaulle s’en retourne dans sa tombe !!!
A la page 488 des Mémoires de David Rockefeller, s’intitule un curieux titre : « La
commission Trilatérale », au passage je parie avec vous que nos experts bac +50 de Yves
Calvi ignorent bien évidemment son existence, en bon journaleux dégénérés !!!
Je cite : « La Trilatérale, comme le Groupe Bilderberg, est une organisation beaucoup plus
bienfaisante que ne l’ont dépeint les théoriciens de la conspiration. C’est un effort pour jeter
un pont entre les différentes nations et, dans le cas présent, pour inviter les Japonais à entrer
dans la communauté internationale ».
A la page 491, il apporte les noms de certains membres de la trilatérale : « Pendant la
campagne pour les primaires présidentielles, par exemple, un des partisans de Ronald
Reagan publia une mise en garde selon laquelle « les gens qui vous ont fait élire Jimmy
Carter veulent maintenant que vous votiez pour Georges Bush, et de souligner l’appartenance
de ces deux hommes à la Trilatérale »
Vive la démocratie américaine, le modèle par excellence à suivre ! Vive le Nain de la France
qui a été mis au pouvoir dans ce but !
Valery Giscard d’Estaing est membre de la Trilatérale, je vous invite à lire l’excellent livre de
Régis Debray « Mai 68, une contre révolution réussie ». N’est ce pas bizarre que le Père de la
constitution européenne soit membre de la trilatérale ? …………….Non, bien sûr ! C’est
normal c’est notre époque qui veut cela !
Pour ceux qui sont encore sceptique et qui doute à juste raison, je laisse David Rockefeller
vous répondre : « Certains croient même que nous faisons parti d’une cabale secrète agissant
contre le grands intérêts des Etats-Unis et ils représentent ma famille et moi comme des
« internationalistes » ; ils vont jusqu’à prétendre que nous conspirons avec d’autres
capitalistes dans le monde pour construire une structure politique et économique mondiale
plus intégrée- un seul monde, si vous voulez. Si c’est ce dont on m’accuse, je plaide coupable
et j’en suis fier ».Page 475
Voyez vous-même toute l’arrogance du personnage alors déjà ultra puissant !!
Quoi qu’il en soit pour ceux qui auront pris le temps de lire cet article, qu’ils sachent, eux, les
puissants, qu’ils ne bénéficieront pas de ma collaboration !!!
Je ne collabore pas avec des Nazis ou du moins avec ceux qui ont financé Hitler pour pousser
l’Europe à la guerre et aux conséquences qui ont suivi !
Pour info , je travaille sur la traduction d’un livre qui n’ est plus publié à ce jour pourtant
datant de 1976 dont le titre en anglais est « Wall Street and the rise of Hitler » . Avec un peu
de courage et de volonté, je vous l’enverrais dans les semaines qui suivent !

Anthony Legrand