"Monsieur le Président
Si j'avais trouvé une adresse courriel directe, j'aurais pu éviter de passer par ce blog. J'espère que votre équipe vous transmettra la question qui suit, et que vous pourrez me répondre directement.
Le 3 janvier 1973, sous la présidence de Georges Pompidou, alors que vous étiez Ministre de Finances, est entrée en application une réforme importante des statuts de la Banque de France, dans lequel nous trouvons ce très court article 25 ; « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France », autrement dit fut bloqué à ce moment toute possibilité de crédit de la Banque de France au Trésor, et ici se trouve l'origine de la dette des administrations publiques dans notre pays laquelle atteint maintenant plus de 1200 milliards (au seul sens de Maastricht), et nous ponctionne collectivement de plus de 40 milliards d'intérêts par an, payés aux "déjà plus riches".
J'aimerais que vous m'expliquiez, sans langue de bois, quel fut, à l'époque, la justification de ce changement de cap qui nous ligote sous la coupe des banques privées.
Avec ma considération la plus distinguée"
Réponse de VGE
"La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique.
La possibilité du prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d'inflation monétaire permanente. Votre remarque sur l'endettement public est inexacte et révélatrice : vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. En réalité, il y a dans ce domaine des règles bien connues qui définissent le montant des avances et prêts de l'institut d'émission en faveur du Trésor public, avances et prêts qui ont évidemment vocation à être remboursés et qui figurent de ce fait dans le montant de la dette publique. Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950."
Quelques commentaires :
Merci pour votre réponse, mais je ne suis évidemment pas du tout d'accord avec vos arguments. Il a bien fallu de l'émsion monétaire (par le "crédit" des banques privées (augmentation de M1 sur une pente de 10% annuelle, sans inflation), pour que les prêteurs puissent prêter à l'Etat français. La grosse différence avec un prêt direct de la Banque Centrale aux collectivités, est simplement que dans ce dernier cas les intérêts seraient revenus à la Banque Centrale (et donc, in fine, à la collectivité).
J'ai calculé (mon dernier livre " La dette pubique, une affaire rentable") qu'entre 1980 et 2006, c'est plus de 1100 milliards d'euros (valeur 2006) d'INTERETS que nous avons payés aux déjà plus riches...
Je trouve que votre décision de 1973 a été une trahison - voulue ou non - envers les français... pas tous, il est vrai.
Reprenons en détail votre réponse
Vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus en écrivant « vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. »
Mon propos ne porte pas sur le capital, mais sur les intérêts et je n’ai pas pensé qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas – nécessairement - décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique.. . mais c’est aussi, lorsque nécessaire, un moyen comme un autre d’émission monétaire au fur et à mesure des besoins induits par la croissance.
Vous écrivez également : « : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, «
J’ai effectivement bien compris cette position. Au lieu de faire financer les besoins des collectivités publiques (l cas échéant en faisant la différence entre besoins financiers de fonctionnement et besoins d’investissements) par une augmentation de la fiscalité ou un prêt de la Banque Centrale, on s’adresse au privé et la collectivité paye donc des intérêts à ces prêteurs. Et tant pis si le payement par l’Etat des intérêts, s’il avait été au bénéfice de la Banque Centrale, aurait permis de bénéficier in fine de prêts sans intérêt : comme je le disais dans la réponse précédente, c’est plus de 1100 milliards d’euros en 25 ans que la collectivité aurait économisé si ces intérêts lui avaient été restitués.
Vous me répondez d’autre part « Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. »
Que le prêt au Trésor Public soit direct par la Banque Centrale ou non, car issu de crédits (demande de monnaie ) par les banques commerciales, il y a bien une émission monétaire équivalente correspondante à l’origine.
On aurait pu (plus précisément, « vous auriez pu »), pour économiser le payement d’intérêts, remplacer un « endettement visible et structuré » auprès des détenteurs de capitaux, par un « endettement visible et structuré » auprès de la banque de France, quitte à encadrer les règles d’émission, par exemple au seuls besoins de financement des investissements, en conservant le financement du fonctionnement de l’Etat et des collectivités (y compris, si on veut, les amortissements) par les recettes fiscales.
Vous auriez pu aussi, lorsque vous avez pris les habits de Président, faire modifier cet article 25 de la loi du 3 janvier 1973 que vous aviez signée et qui interdisait au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. Un calcul simple montre bien que, sans le poids des intérêts sur la dette publique, les soldes des budgets seraient restés positifs pendant toute la période 1980-2005, sauf pour les années 1992 à 1996 et 2002 à 2005, au lieu d’être négatifs.
Quand à l’inflation des années 50, je déduis des données de « déflation par l'indice général des prix à la consommation » de l’INSEE que :
- l’inflation entre 1950 et 1959 à suivi annuellement les taux suivants 9,4 / 16,4 / 12,3 / -1,7 / 0,0 / 0,9 / 4,5 / 2,8 / 15,1 / 6,9
- l’inflation entre 1960 et 1972 à suivi annuellement les taux suivants, très « raisonnables » 3,2 / 3,3 / 4,8 / 4,8 / 3,4 / 2,5 / 2,7 / 2,7 / 4,5 / 6,4 / 5,2 / 5,7 / 6,2 /
Je remarque également qu’à partir de 1973, ces taux augmentent rapidement (près de 14% en 1974) et restent au dessus de 8% jusqu’en 1984 … oh, je sais, la «première crise pétrolière… » … Je ne crois donc pas que votre justification « Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950 » soit la bonne."
A-J Holbecq
"Bonjour à tous, mes respects monsieur le Président,
Je lis dans le monde diplomatique, n° 652 de juillet 2008, page 7:
"l'un des plus célèbres emprunts d'État fut l'emprunt Giscard (...). Pour 6 milliard de francs empruntés en 1973, l'Etat a finalement remboursé au total (montant initial plus intérêts) 80 milliards de francs en 1988."Un commentaire peut être?!"
- Guillaume
"A l'époque de votre décision, le président de la république était Pompidou, lisez sa biographie, il a été directeur de la banque rothschild de 52 à 56
Votre conseiller quand vous avez passé ce décret était mr PEBEREAU, aujourd'hui, président de la BNP paribas, Président de la EBF et j'en passe...Pourquoi continuez vous de nier ce conflit d'intérêts flagrant ?"
- Bankster
En haut lieu, il est permis de mentir, de trahir la population, de contrôler les médias, de censurer, d'assassiner parfois les éléments gênants, voire même de participer à des orgies, des cérémonies macabres mettant en scène des enfants qui se font violer, trucider, le tout devant caméras (l'affaire du Magistrat Roche - entre autres - en est un bon exemple). Si le peuple savait… Mais ces individus "propres sur eux" n’ont absolument rien à craindre. Inutile de redouter la Justice, ce sont eux qui la contrôlent. Impunité totale, malgré les trahisons et les mensonges. Comme ils contrôlent les flux financiers qui parcourent la Planète via les chambres de compensation (spéciale dédicace à Clearstream), blanchissant notamment l’argent des armes et de la drogue… au hasard. Après ça ils viennent nous faire la morale ! Mais de qui se moque-t-on ?
Les responsables du foutoir contemporain, lesquels se sont passé le relais durant des décennies, ont laissé croire aux Français qu’ils avaient le "choix" lors des élections. Le paradigme des camps adverses, mais qui rament dans la même barque (sauf exception). Le comble in fine se résume au fait que ces félons ont été et sont payés des fortunes pour faire perdurer cette supercherie machiavélique, avec notre argent. Des vies de pachas, de milliardaires, putes en option, aux frais de la princesse. Aujourd'hui, le fait est qu’une partie de la population, laquelle accroît de manière exponentielle ses effectifs chaque jour qui passe, commence à comprendre la perfidie du Système et le jeu d’acteur de nos dirigeants politiques, à la solde des lobbies, de la finance internationale et des Illuminati. Une belle brochette de mafieux…
Vendre le système économique d'un pays entier, avec ses habitants, SANS LES CONSULTER (!!!) à des banquiers, sans se douter une seconde des conséquences futures, de la dette qui s’en suivrait, des changements sociaux, culturels, etc… Des sommes colossales engendrées par les créanciers privés à nos dépens... Et nous faire croire à présent que la réforme de 1973, ou l’article 104 du Traité de Maastricht, partait d’un bon sentiment, d’une décision pragmatique et sincère, bénéfique pour le peuple, cela n’incarne que pure mensonge, il faut se rendre à l’évidence. Nous constatons le résultat au bout de tout ce temps. Et cette ineptie continue encore et encore... Car il ne s’agit manifestement pas d’une maladresse politique, d'une naïveté sans nom, d’une erreur involontaire que l’on aurait pu corriger depuis. Cette arnaque a été mise en œuvre et maintenue en douce, méthodiquement, afin de brasser un peu plus d’argent du côté de l’écusson rouge et consorts. Venant d’un être érudit et malin comme vous Mr. VGE (et ce n’est pas ironique de ma part), c’est difficile à croire. Donc je vous le dis, sans le respect - car vous n'avez pas respecté des dizaines de millions de Français au nom de l'argent roi - vous êtes un traître. Pour la plupart des gens, vous êtes cet homme politique plus ou moins honnête, pourquoi pas altruiste, qui a gouverné pendant quelque temps, qui a écrit des livres, qui est entré à l’Académie Française, bla bla etc… Derrière le vernis, il y a un tout autre univers, demeurant préférable de cacher au bon peuple, au risque d’y perdre des plumes et l'honneur si cher à votre ego. La vérité finit toujours par sortir de l'ombre Mr. VGE, et vous le savez en votre âme et conscience. Alors peut-être pas tout-de-suite, mais un jour prochain, l’Histoire se souviendra de vous et de vos actes de TRES HAUTE TRAHISON."
Aleth
"Bonjour, première découverte pour ma part d'un blog politique.... Et quelle surprise !!
Un grand BIS à Aleth pour sa démonstration succinte sur la réalité de ce qui ce trame en coulisse.... Mais que veut tu mon cher, moins de 10% de la population est au courant.....Ils n'ont pas le temps de s'informer correctement, la TV s'en charge !!!
Un petit détail Monsieur VGE, il me semble que la création d'une Constitution est rédigée et réfléchie, par un collège de personnalitées élu par le peuple, choisit parmis un panel de somitées intellectuelles, tel que des scientifiques, phylosophes, historiens, écrivains, érudits et épicuriens de tous bords, ainsi que des enseiqnants de haut vol.....
Une fois rédigée cette Constitution est soumise au peuple par voix référindère. Une fois la réponse la peuple identifiée, ce collège est dissout....!!!
Mais en tout état de cause ne siègent au seins de ce collège des financiers ou des politiques....
Ma question est : Qu'est ce qui vous à pris Mr VGE de vous mettre à rédiger un contrat de dupes pareil tout seul ds votre coin ??
Perso. j'ai voter Non, car j'ai pris bcp de temps pour le lire me le faire expliquer...... (J'ai fais parti des 10% de la pop. qui a lu le "traitre" de Mastrich.... j'ai aussi voter Non !!)
Pour ce qui est de la trahison, je considère que Monsieur N. Sarkosy est coupable de HAUTE TRAHISON vis à vis du peuple Français, et j'ai un vague souvenir de la sentence pour ce type d'afront....
Une chose est sure, en 1789 nous avons coupez des têtes, mais il me semble que nous avons oublié quelques unes.......
L'Histoire est en marche et le changement viendra d'en bas, et non d'en haut !!!!"
Moll Philippe
"Regardez le who's who sur google.
Nicolas Valery D'Estaing est directeur de la Banque Rothschild, n'esperez donc aucun regain de conscience de la part de VGE, ceux sont tous des traitres."
Rotschild
"
Les remords d'un grand banquier au soir de sa vie...
Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d'Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d'Angleterre.
Le système bancaire moderne fabrique de l'argent à partir de rien.
Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé.
La banque fut conçue dans l'iniquité et est née dans le pêché.
Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l'argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d'argent pour la racheter.
Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux.
Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l'argent et à contrôler les crédits.
.
Une citation offerte par Libérons La Monnaie Nantes-Le PellerinVoir l’argumentaire de la pétition sur :
liberonslamonnaie.blogspot.com/PETITION INTERNATIONALE AUX PARLEMENTAIRES
Nous exigeons des lois pour :
1- le contrôle des Banques Centrales par les Etats,
2-un revenu d’existence dissocié de l’emploi et alimenté par une monnaie de service public (sans intérêts privés). Une monnaie d’intérêt général émise en fonction des seuls biens et services respectant, et les droits humains et l’environnement,
3- l’interdiction des quotas et destructions concernant les produits nécessaires aux populations,
4-l’accès gratuit aux brevets qui appartiennent au patrimoine de l’humanité.
Nom prénom qualité emailRenvoyer pétition et infos sur les rassemblements à :
vidal.mothes@wanadoo.fr
Liberons La Monnaie 5, avenue Louis Vasseur, 44 000 Nantes"- Alain Vidal
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