vendredi 30 janvier 2009

* USA : l'agonie

La fin prochaine des états unis d'amérique évoquée par T.Meyssan.

jeudi 29 janvier 2009

* Proche Orient : décrypter un JT

Décryptage de la partie traitant de Gaza du JT du 09/01/2009.
JT ordinaire tiré au hasard et commenté.


* Le "Nouvel Ordre Mondial" par Huxley

Extrait d'une conférence donnée par Aldous Huxley à Berkeley en 1962, peu avant sa mort, expliquant que son roman "Le meilleur des mondes"(écrit en 1932) n'est pas une fiction mais le véritable projet que prévoyait l'élite.

* Playing For Change: Une chanson autour du monde "Stand By Me"

http://playingforchange.com
Du documentaire primé : "Peace Through Music", vient la première de nombreuses chansons "songs around the world" à être diffusée indépendamment, le tube de Ben E. King est joué par des musiciens aux quatre coins du globe.

"Stand By Me" peut être téléchargé 1.27.09:
http://itunes.apple.com/WebObjects/MZ...

Rejoignez le Mouvement pour aider à construire des écoles, à mettre en contact les étudiants et inspirer les communautés dans le besoin grâce à la musique.


mercredi 28 janvier 2009

* Paroles de grands chercheurs sur le réchauffement climatique


inquisitionIl est coutumier de lire dans la presse ou d'entendre répéter dans les médias que les quelques "rares" chercheurs (NDLR : Ils sont quand même plusieurs milliers répertoriés (voir un exemple, ici, ( liste dans la colonne de gauche) ou encore ici, une pétition auprès du gouvernement canadien) qui contestent que l'effet de serre provoqué par l'homme serait le responsable du réchauffement climatique, sont de simples déviants, incompétents, mal informés voire financés par les lobbies pétroliers comme EXXON Mobil...ou encore des "flat-earthers" (comme disent les américains : ceux qui croient encore que la terre est plate !) et même, des négationnistes comme ceux qui nient l'existence de la Shoah. Mais où en sommes nous arrivés ?

J'ouvre cette rubrique pour équilibrer le débat et vous montrer qu'il n'en est rien et que de grands experts en climatologie ou dans les sciences fondamentales de l'espace ou de la terre, se donnent beaucoup de mal pour faire entendre un tout autre discours que celui qui est propagé par le GIEC, les écologistes, relayé par la grande presse et les politiques en mal de popularité. Jusqu'au Vice-Président du GIEC, lui-même, qui n'est pas d'accord avec la Pensée Unique ! Comme vous allez le voir, les quelques contestataires que je cite ne sont pas débutants. Au contraire, ce sont tous des spécialistes chevronnés. Et ils ne mâchent pas leurs mots pour dire ce qu'ils pensent du GIEC et de ses conclusions ...

Voir la suite ici : http://pensee-unique.fr/paroles.html

Autre site où est traité ce sujet : http://climat-sceptique.over-blog.com/

mardi 27 janvier 2009

* Concentrateur solaire

Avec du bon sens et un peu d'énergie, voici des solutions à la portée de chacun.

* N.Sarkozy et le N.O.M.

Ce vendredi 16 janvier 2009, notre président a présenté ses vœux aux corps diplomatiques étrangers, une fois de plus il parla de ce nouvel ordre mondial, mais cette fois, en des termes très durs, presque menaçants :

Nous irons ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne ne pourra s’y opposer”.

(Nicolas Sarkozy, le 16 Janvier 2009 devant les ambassadeurs du Monde)


Au moins le message a le mérite d’être clair : que le peuple le veuille ou non, les élites imposeront le Nouvel Ordre Mondial et personne ne pourra s’y opposer…

Cette mise en garde du Président français fait écho aux récentes mises en garde d’un des plus grands et plus influents éditorialistes au Monde, Gidéon Rachman dans le Times, comme nous l’avions signalé dans un précédent article et comme le rappelle Fonzibrain dans un très bon article d’Agoravox :

<<>Financial Time, Gideon Rachman, qui a crée la polémique avec son article “and now, for a world government“, qui comme son titre l’indique se fait l’apôtre d’un gouvernement mondial, mais tenez vous bien, non démocratique, parce que sinon ça ne fonctionne pas : “La gouvernance internationale ne tend à être efficace que lorsqu’elle est anti-démocratique“, dit-il avant de conclure : “Tant que personne ne cassera ce problème, ce plan de gouvernement mondial restera sous clé aux Nations Unies“. On apprend donc, une fois de plus que ce projet, celui d’un système fasciste à l’échelle planétaire existe, les plans sont là ! >>

Les promoteurs du NWO, sans doute bien informés par les services secrets et autres mouchards du style Echelon, sentent que la terre pourrait s’ébranler sous leurs pieds, et que leurs plans pourraient être mis à mal par des Mouvements pour la Vérité et pour des solutions alternatives au NWO…

Ce sera aux opposants au Nouvel Ordre Mondial de démontrer, par leur Discernement, par leur engagement personnel et collectif, qu’un autre Monde est possible que celui imposé par le sommet de la Pyramide pro-NWO : un Monde basé sur d’autres valeurs que l’argent à tout pris, que le progrès à tout prix, que la science sans conscience, que la concurrence et la concentration exacerbées…

Puissent ces Mouvements démocratiques s’organiser rapidement, car la course contre la montre entre le chaos pré-NWO et les solutions alternatives est désormais largement lancée !

* Apocalypse Now : Avalanche de licenciements

Le massacre continue.... La super-tempête des licenciements continue ses ravages dans le monde, bien plus meurtriers, mais peu s'en préoccupent, et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi un tel silence des médias français. Alors,faites connaître ces news que les médias classiques ignorent. Voici la liste de ce mois, qui ne promet qu'une seule chose à terme, un dégraissage massif de 50% des salariés! Songez que
1) dans cette liste j'ajoute maintenant la mention "de plus" par rapport a un licenciement fait il y a une semaine ou 1 mois, et
2) les divers états américains et provinces anglaises n'ont même plus d'argent pour payer les indemnités chômage de leurs administrés:

- Caterpillar (): 20.000 personnes "de plus" !!
- Sprint (télécom): 8.000 personnes
- Home Depot (meubles): 7.000 personnes
- ING (banque, le créateur de dettes): 7.000 personnes "de plus"
- Philips (électro ménager, etc.): 6.000 personnes
- Schlumberger (pétrole): 5.000 personnes "de plus
- Corus (acier): 3.500 personnes "de plus"
- Jaguar Land-Rover: 1.500 personnes "de plus"
- Starbucks (café): 1.000 personnes "de plus"
- GKN (auto): 1.400 personnes
- IBM (informatique)entre 11.000 et 16.000 personnes ?
- Intel (processeurs) 6.000 personnes
- Microsoft (logiciels) 5.000 personnes (d'autres à venir)
- UBS (banque) 5.000 personnes
- Sony (téléviseurs) 2.000 personnes
- William Sonoma (boutiques) 1.400personnes
- United Airlines (aérien) 1.000 personnes
- Walt Disney (parcs) 600 personnes
- Euronext (bourse européenne!) 100 personnes
- BHP (mines): 6.000
- Eaton : 5200 personnes
- Ericksson (telecom-informatique): 5.000 personnes
- Meadwestvaco (emballage papier): 2000 personnes
- Visteon (automobile): 2000 personnes
- Ecolab (lessives): 1.000 personnes
- Walgreen (boutiques alimentaire): 1.000 personnes
- Schlumberger (pétrole): 1.000 personnes
- Cigna (santé): 1.100 personnes
- Rohm and Haas (chimie): 900 personnes
- Warner Brothers (cinéma): 800 personnes
- Vion (alimentation): 820 personnes
- Seagate (disque dur): 800 personnes
- Marshall Ilsley: 830 personnes
- Texas Instruments (semi-conducteur): 700 personnes
- Autodesk (logiciels): 750 personnes
- Azure Dynamics (trains): 600 personnes ?
- ING (banque): 750 personnes
- Oracle (logiciels): 500 personnes
- Lexmark (imprimantes): 250 personnes
- Barnes Nobles (librairies): 100 personnes
- BMW: ce ne sont pas des licenciements, mais 26.000 ouvriers seront au chômage technique du 1er février au 31 mars 2009
- General Electric Capital: entre 8.000 et 11.000 personnes
- Motorola (tout): 7.000 personnes
- Hertz (location automobile): 4.000 personnes
- Honda (automobile): 3.100 personnes
- Pfizer (médical) : 2.400 personnes
- Scania (camions): 2.000 personnes
- WellPoint (assurance santé) 1.500 personnes
- Clear Channel (media): 1.500 personnes
- Saks Fifth Avenue (luxe): 1.100 personnes
- AMD (semi-conducteurs): 1.100 personnes
- Blue Cross Blue Shield (assurances): 1.000 personnes
- ConocoPhillips (pétrole): 1.300 personnes
- Magneti Marelli (automobile): 800 personnes
- De Beers (mines): 800 personnes
- Renold (mécanique): 350 personnes
- Santander (banque): 400 personnes
- Circuit City: 30.000 personnes (on le sait depuis plus d'un mois, mais officiel depuis hier car la chaîne a été liquidée, presque 600 magasins fermés, voir l'article du NYT d'aujourd'hui)

Source : http://www.jovanovic.com/blog.htm

lundi 26 janvier 2009

* Les Artchitectes et Ingénieurs pour la Vérité...

... présentent les preuves de 3 démolitions contrôlées à New-York le 11 Septembre 2001

Voici une présentation des actions menées par le Mouvement des Architectes et des Ingénieurs pour la Vérité sur le 11 Septembre 2001. Cela démontre que des Mouvements anti-NWO s’animent un peu partout dans le Monde même si les médias n’en parlent évidemment jamais, sauf pour les descendre en flèche et pour les discréditer par des amalgames honteux :



Vidéo (V.O sous-titrée en français) : Le Mouvement des Architectes et Ingénieurs pour la Vérité lors d’une tournée en Europe - Dailymotion

Si vous-mêmes êtes architecte ou ingénieur professionnel, rejoignez l’association !

D’autres associations dans d’autres métiers existent, n’hébsitez pas à vous rapprocher des Mouvements pour la Vérité les plus proches de vos activités professionnelles et/ou de votre sensibilité personnelle.

Plus de renseignements sur Reopen911.info

* L’enfer de Dante est vivant...

... et il se porte bien à Gaza.

Vittorio Arrigoni
Uruknet.info
Dimache 18 janvier 2009

















Un garçon palestinien souffre tandis qu’il reçoit des soins suite à une blessure reçue pendant une opération militaire menée par l’armée israélienne. Hôpital de Beit Lahiya, au nord de la bande de Gaza, le vendredi 16 janvier.




Dante Alighieri n’aurait jamais pu imaginer des cercles plus infernaux que les salles de soin remplies des damnés de l’hôpital de Jabalia. En ce lieu, les lois de la justice divine pointent vers leurs têtes : plus la victime est innocente, plus il est probable qu’elle subira les martyrs d’un bombardement. Dans les hôpitaux Kamal Odwan et Al Auda, le carrelage dans les salles d’urgence est toujours brillant.


Le personnel de nettoyage ne cesse de nettoyer le sang qui coule abondamment des brancards transportant sans arrêt des corps massacrés. Iyad Mutawwaq marchait dans la rue lorsqu’une bombe a éventré un bâtiment à côté de lui. Avec d’autres passants, il a couru pour essayer d’apporter de l’aide, à ce moment-là une deuxième bombe a été larguée sur le même bâtiment. Elle a tué le père de 9 enfants, deux frères et un autre passant qui s’étaient précipités pour aider les victimes. La même histoire s’est reproduite des dizaines ou même des centaines de fois. On largue une bombe, on attend que les premiers secours arrivent, puis on largue une deuxième bombe sur les blessés et les secouristes.


Dans l’esprit d’Iyad, ce sont des bombes étasuniennes, mais elles portent également le sceau de Mubarrack, le dictateur égyptien qui rivalise avec Olmert en terme de haine générée parmi les Gazaouis. Derrière le lit d’Iyad, un vieil homme ayant les deux bras dans le plâtre est couché et regarde le plafond, et l’on me dit qu’il a tout perdu : sa famille et sa maison. Il contemple les fissures du plafond, comme s’il cherchait une réponse à la destruction totale de son existence.


Avant la première Intifada, Khaled a travaillé 25 ans en Israël. En guise de remerciement, Tel-Aviv ne lui a même pas accordé une pension, seulement une salve de missiles sol-sol et air-sol tirés sur sa maison. Il a reçu des éclats d’obus sur tout le corps. Je lui demande où il compte aller après sa sortie de l’hôpital. Il me dit qu’il rejoindra sa famille, et vivra dans la rue. Comme pour Khaled, de nombreuses familles ne savent où s’abriter. Les plus chanceux ont été hébergés par de la famille ou des amis, mais est-ce une vraie vie que de s’entasser à cent personnes dans deux appartements de trois pièces chacun ? Deux bombes ont été larguées sur la maison de Ahmed Jaber et bien que sa famille ait tenté de s’enfuir, pour certains c’était trop tard. Une troisième explosion a enterré 7 de ses proches sous les décombres, dont deux enfants de 8 et 9 ans – les enfants de son voisin. Il déclare : « ils nous ont renvoyé dans le passé, en 1948. C’est leur punition pour l’amour de notre pays. Ils peuvent m’arracher les bras et les jambes, mais je ne quitterai pas ma patrie. » Un docteur me confie que la fille d’Ahmed, âgée de 7 ans, ou ce qu’il en reste, vient d’être ramenée dans une petite boîte en carton.


Ils n’ont pas le courage de lui dire et d’aggraver son état de santé déjà précaire. Dans l’après-midi, ils ont pris le téléphone d’Yiad pour éviter qu’il ne reçoive des mauvaises nouvelles supplémentaires. Un tank avait percuté le milieu de la maison de sa sœur, la décapitant au passage.


Finalement, le navire du mouvement Free Gaza n’a jamais atteint le port de Gaza. À environ 160 kilomètres de sa destination théorique, dans les eaux internationales, il a été intercepté par 4 navires de guerre israéliens déterminés à ouvrir le feu et éliminer son équipage de médecins, d’infirmières et de défenseurs des Droits de l’Homme. Personne ne doit oser s’opposer au massacre de civils qui bat son plein depuis désormais trois semaines.


À l’est de Jabalia, en face de la frontière, des témoins parlent des nombreux cadavres en décomposition qui jonchent les rues. La chair en putréfaction est dévorée par les chiens. Il y a également des centaines de personnes incapables d’aller où que ce soit, nombre d’entres elles sont blessées. Les ambulances ne peuvent tout simplement pas s’approcher, avec des snipers maniaques de la gâchette aux quatre coins du quartier. Les Palestiniens sont écoeurés d’attendre au milieu de l’indifférence générale, et nombre d’entre eux accusent même la Croix Rouge et les Nations Unies de ne pas en faire assez, de ne pas remplir leurs missions et de ne pas risquer non plus leurs vies pour sauver des centaines de blessés.


Ici à l’ISM (International Solidarity Movement – Mouvement de solidarité internationale) nous allons donc nous équiper de brancards et nous rendre à pied vers les zones où l’humanité a dépassé toutes les bornes, annihilant au passage sa propre existence.


Les colons adipeux assis dans les alcôves feutrées de la politique de salon rejouent le couplet des stratégies militaires contre le Hamas, tandis que nous subissons un véritable massacre. Ils bombardent les hôpitaux, et pourtant il y en a encore qui soutiennent le droit d’Israël à se défendre. Dans tout pays civilisé digne de ce nom, la légitime défense est proportionnelle à l’agression.


Au cours des 20 derniers jours, nous avons dénombré 1 075 victimes palestiniennes, dont 85 % de civils, et plus de 5 000 blessés, dont la moitié a moins de 18 ans. 303 enfants ont été atrocement massacrés. Cela équivaut à dire que pour Israël, l’extermination d’au moins 250 Palestiniens pour chacune de ses victimes civiles constitue un bain de sang légitime. Comment une réaction aussi disproportionnée ne peut-elle nous rappeler certaines des pages les plus sombres de l’Histoire contemporaine de l’Europe ?



Soyons clairs sur ce point : S’agit-il véritablement de légitime défense ? Aux journalistes comme Marco Travaglio, Piero Ostellino, Pierluigi Battista et Angelo Panebianco qui claironnent que le Hamas est entièrement responsable de ce génocide et de la fin de la trêve entre la Palestine et Israël, je voudrais leur rappeler la position des Nations Unies à ce sujet. Le professeur Richard Falk, rapporteur spécial auprès du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, a clairement exprimé sa position : c’est en fait Israël qui a rompu la trêve en novembre, en assassinant délibérément 17 Palestiniens. Le même mois, aucune victime israélienne n’avait été comptabilisée, de même qu’en octobre, en septembre et en août. Jimmy Carter, ex-président des États-Unis et prix Nobel de la Paix, a également souligné ce point récemment. Il est tout bonnement honteux qu’un journaliste comme Travaglio, qui a gagné notre admiration en tant qu’ardent défenseur de la liberté de la presse, soutienne désormais l’armée israélienne et distrait les masses dans ses interventions télévisées tout en s’amusant du passe-temps le plus à la mode à l’heure actuelle – le tir sur les enfants de Gaza.



Alors que je tape ces mots sur mon clavier dans le bureau de l’agence de presse de Ramattan, tous les journalistes palestiniens autour de moi portent des gilets pare-balles et des casques. Ils ne reviennent pas d’un trajet en tank – ils sont juste là assis devant leurs ordinateurs. Deux étages plus haut, les bureaux de Reuters ont été récemment atteints par une roquette, qui a grièvement blessé deux personnes. Quasiment tous les étages du bâtiment sont actuellement vides, et seuls les journalistes les plus héroïques sont encore là. L’histoire de cet enfer doit, d’une manière ou d’une autre, continuer à être racontée. Et pourtant plus tôt cette semaine, l’armée israélienne avait assuré à Reuters qu’il n’y avait pas besoin d’évacuer les locaux et qu’ils étaient en sécurité dans les bureaux. Ce matin, on a dénombré de nombreuses victimes suite au bombardement du bâtiment des Nations Unies, construit ainsi que d’autres, grâce aux financements du gouvernement italien. Berlusconi où es-tu ?


John Ging, chef des opérations de l'UNRWA à Gaza, agence des Nations Unies pour les réfugiés Palestiniens et témoin de ce conflit, a clairement parlé de bombes au phosphore. Dans le quartier de Tal el Hawa situé dans la ville de Gaza, une aile entière de l’hôpital Al Quds est actuellement en feu, et Leila, une collègue de l’ISM est également enfermée à l’intérieur avec 40 médecins et infirmières, et une centaine de patients. Elle nous a décrit ces dernières heures dramatiques par téléphone. Un tank est posté en face de l’hôpital. Les snipers sont partout, prêts à tirer sur tout ce qui bouge. Tout est destruction. Pendant la nuit, depuis leurs fenêtres, ils ont vu un bâtiment prendre feu après avoir été bombardé. Ils ont entendu les cris de toute une famille, y compris des enfants, appelant désespérément à l’aide. Ils ne pouvaient rien faire et ont vu les corps dévorés par les flammes, des torches humaines courant dans la rue et finalement réduites en cendre. L’enfer a une nouvelle adresse, il a pris place au cœur de Gaza, et nous sommes les damnés ciblés par une haine inhumaine.


Restez humains.


Traduction de l’italien vers l’anglais : Daniela Filippin



Traduction française : Axel D.


Un responsable palestinien appelle la Cour Internationale à poursuivre Israël

905a6da4-7c5b-4bbc-a9c3-6436dba09262_top.jpg

Le président par intérim du Conseil Législatif Palestinien, a envoyé, jeudi, un message au procureur général de la Cour pénale internationale. Dr. Ahmed Bahar, a appelé à l'arrêt des chefs israéliens responsables de l'affreuse guerre menée par le gouvernement israélien contre les habitants de la bande de Gaza.

Il a affirmé que les occupants israéliens ont utilisé toutes sortes d’armes prohibées. Ils ont, à titre d'exemple, utilisé des obus au phosphore blanc contre les civils palestiniens. Ils ont bombardé des immeubles résidentiels pour tuer des civils, des enfants, des femmes, des personnes âgées. Ils ont également tué des secouristes, des journalistes et même des fonctionnaires de l’ONU.

Il a rappelé que les occupants israéliens ne respectent aucune convention, aucun accord des Nations Unies concernant les civils. Ils n’ont pas non plus respecté la décision de l’organisation mondiale leur ordonnant d’arrêter leur agression contre la bande de Gaza.

Enfin, Bahar a exhorté la cour internationale à assumer son rôle et juger les chefs israéliens, en appliquant les décisions internationales.

Article original : Almanar

Version française : Alterinfo

dimanche 25 janvier 2009

* Le Parlement européen bannit 22 substances pesticides

Les bonnes nouvelles sur ce sujet sont rares, mais il y en a grâce à des associations de citoyens!!


LEMONDE.FR 13.01.09
Les eurodéputés ont ouvert la voie, mardi 13 janvier, à l'interdiction dans l'Union européenne d'une vingtaine de substances entrant dans la composition des herbicides, fongicides et insecticides. Considérées comme cancérigènes, toxiques pour la reproduction ou ayant des effets perturbateurs sur le système endocrinien, beaucoup sont produites par les géants de l'industrie chimique allemande, Bayer et BASF.
Saluée par les écologistes comme l'une des législations les plus restrictives au monde en matière de pesticides, l'adoption de cette liste noire est "une victoire des Verts et des environnementalistes qui ont su collectivement résister aux énormes pressions" de l'industrie, s'est félicitée l'Italienne Monica Frassoni,
coprésidente du groupe des Verts au Parlement européen.
Fruit d'un compromis avec les 27 Etats membres, le texte entre en vigueur dès 2009. Deux fongicides (le Carbendazim et le Dinocap) seront interdits dès cette année, mais les dernières autorisations pour certains
produits aux effets perturbateurs sur le système endocrinien n'expireront pas avant 2018.

"CONSÉQUENCES NEUROLOGIQUES ET IMMUNOLOGIQUES GRAVES"

"Il s'agit de 22 substances sur 500, soit moins de 5 %", expliquait le 18 décembre l'eurodéputée verte allemande Hiltrud Breyer, en marge d'une conférence de presse. Les industriels du secteur phytosanitaire
annonçaient l'interdiction de 40 % des substances. "C'est une honte. On a abusé [des agriculteurs] avec des informations erronées. (...) Maintenant, l'industrie a toutes les raisons d'innover pour fabriquer des produits sûrs", avait-elle insisté.
Le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) a salué la nouvelle législation dans un communiqué, mais regrette que les débats aient dilué certaines restrictions initialement imposées à des produits susceptibles de "conséquences neurologiques et immunologiques graves pour le développement prénatal des enfants". Le MDRGF déplore l'absence de "mesure forte pour protéger les résidents des milieux agricoles exposés aux pulvérisations de pesticides", de "zone tampon" près des cours d'eau et d'interdiction "pure et simple" de l'usage des pesticides en milieu urbain.


Adhérez au MDRGF, soutenez nous !
Soutenez le MDRGF :

Dès maintenant, Aidez les Générations Futures, adhérez au MDRGF . Nous avons besoin de votre aide pour continuer à vous informer et à agir. Merci d'avance !

Aidez nous à continuer notre travail d'information du public : adhérez aujourd'hui !

A remplir et retourner accompagné de votre règlement a : MDRGF 40 rue de Malte 75011 Paris :

--------------------------------------------------------------

J’adhère au MDRGF – Adhésion 2008/2009

montant de l'adhésion (cochez la case O):

25Euros (adhésion de base) O 50 Euros (adhésion soutien) O

100 Euros ou plus O ( Grand donateur)

10 Euros (chomeur) O Autre : ......

Mme/M/Melle (Nom-Prénom): ______________________________________________________________

______________________________________________________________
Adresse :_____________________________________________________________

______________________________________________________________

_______________________________________________________________

Tel : __________________Fax : ____________________E-mail

: _________________________________

je souhaite devenir bénévole pour le MDRGF O
(cochez cette case, nous vous contacterons bientôt)

Signature :



---------------------------------------------------------------

Pour nous soutenir depuis notre site internet :
http://www..mdrgf.org/soutien1.html

MEILLEURS VOEUX A TOUS ET TOUTES POUR 2009 !!!

samedi 24 janvier 2009

* Le débat que vous ne verrez pas sur France 2

France 2 a interviewé les principaux membres du collectif Reopen 911, pour son journal d'investigation "Complément d'enquête" sur les attentats du 11.09 et ceux qui remettent en cause la version officielle, traités de complotistes, voire même de négationnistes.

Aucune de ces images n'a été diffusées par France 2....

Le collectif Reopen : Site web

* Le conflit de Gaza vu par Michel Collon

Par le conflit de Gaza, explications du traitement médiatique des conflits mondiaux.
Pour aller plus loin sur Michel Collon : Site web

1ère partie


2ème partie


3ème partie

vendredi 23 janvier 2009

* Le conflit de Gaza vu par l'Union Juive Française pour la Paix

Introduction au débat sur le sionisme
Par Pierre Stambul (Bureau National de l’UJFP)
À Marseille le 15 janvier 2009



La guerre sanglante que l’armée israélienne mène à Gaza n’est pas venue de nulle part. Tzipi Livni a prévenu tous les partis politiques sionistes 48 heures avant l’agression et tous l’ont approuvée, y compris le Meretz (la gauche sioniste). Le mouvement « La Paix Maintenant » et les écrivains dits « de gauche » (mais farouchement sionistes) Amos Oz, Avraham Yehoshua et David Grossman ont aussi approuvé l’invasion en prônant peu après une trêve. Tous partagent le point de vue officiel en Israël : pour eux, le Hamas est un monstre infréquentable contre lequel le droit de tuer va de soi, même s’il y a des « dommages collatéraux ».





Des Israéliens juifs anticolonialistes s’opposent à la guerre. Ils témoignent et manifestent quotidiennement avec un grand courage. Ils ne représentent qu’une petite minorité (il paraît que 95% des Israéliens juifs étaient d’accord avec la perspective d’attaquer le Hamas) mais leur importance et leur influence dépassent leur nombre. Tous sont non sionistes ou antisionistes. Ils sont les seuls à comprendre la nature du crime commis à Gaza : crime de guerre et crime contre l’humanité. Il faudra bien qu’on en finisse avec l’impunité de cet Etat-voyou. Cela passera par le boycott d’Israël tant que durera l’occupation et par le jugement des criminels de guerre.



Une idéologie totalitaire



En Israël, tout est sioniste. L’identité, la mentalité, l’histoire enseignée, les médias, les lois, l’air que l’on respire. Personne ne peut échapper à cette idéologie qui s’insinue partout. Au nom de cette idéologie, 60 ans après la création de l’Etat d’Israël, la moitié des Bédouins du Néguev vivent dans des bidonvilles sans route, ni eau, ni électricité, ni maison en dur, parce que l’Etat Juif ne reconnaît pas leurs villages et leurs actes de propriété. Entre Méditerranée et Jourdain, il y a environ 5 millions de Palestiniens et 5 millions et demi de Juifs. À cause du sionisme, les premiers n’ont aucun droit. Ils sont soit bombardés et massacrés, soit occupés, soit des sous citoyens dans leur propre pays. L’apartheid s’est installé.



Dans l’histoire multiple et diverse du judaïsme, le sionisme a fait irruption, il y a un peu plus d’un siècle et il a la prétention aujourd’hui de s’imposer à tous les Juifs. Si on le critique et qu’on n’est pas juif, on est forcément antisémite. Si on est juif, alors on est un « traître qui a la haine de soi ». Et si on est palestinien, le sionisme délivre un droit de tuer, pour la bonne cause bien sûr, la sacro-sainte « sécurité d’Israël ».



Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1948, tous les grands noms du judaïsme américain avec en tête Albert Einstein et Hannah Arendt signent une adresse au président Truman lui enjoignant d’arrêter ou d’expulser le terroriste Menahem Begin qui vient de massacrer 200 villageois à Deir Yassine. Aux yeux du monde, le judaïsme à l’époque, c’est Rosa Luxembourg, Freud, Kafka, Einstein, Arendt. Tous étaient non croyants et non sionistes comme la majorité des 6 millions de morts du génocide nazi. Comment est-on arrivé à cette inversion qui fait que les valeurs de fascistes (je ne trouve pas d’autre mot) comme Begin, Shamir, Liberman , Sharon se sont imposées et sont devenues celles des criminels Olmert, Perès, Barak, Livni …ou celles d’un grand nombre de dirigeants communautaires en France.



Cette mutation est incompréhensible si on n’examine pas ce qu’est le sionisme : à la fois un nationalisme, une forme de colonialisme, un messianisme qui a fabriqué un « homme juif nouveau ». Et une idéologie devenue ultra-militariste, ayant fabriqué un pays devenu la tête de pont de l’impérialisme au Proche-Orient. Une idéologie affirmant offrir un « havre de paix » aux Juifs. Avec à la clé une instrumentalisation du génocide nazi et de l’antisémitisme.

Une histoire falsifiée



Les sionistes ont fabriqué une histoire fantastique du judaïsme. Alors que la grande majorité des premiers sionistes étaient non-croyants et souvent très hostiles aux religieux, ils sont allés chercher dans la Bible toutes les « justifications » au projet colonial qu’ils étaient en train d’inventer.



Depuis des dizaines d’années, il y a consensus chez les archéologues et les spécialistes de l’histoire antique (lire « La Bible Dévoilée » de Finkelstein et Silberman chez Bayard). Les épisodes d’Abraham et de Moïse sont totalement légendaires. Mais, ce qui est plus important, la conquête de Canaan par Josué est totalement légendaire. Ce texte qui est une véritable apologie du nettoyage ethnique et du massacre de « l’autre » n’a aucune réalité historique. C’est pourtant lui qui sert de base « historique » à l’installation des colons en Cisjordanie et aux partisans de l’expulsion des Palestiniens (la moitié de la société israélienne y est favorable). Il n’y a aucune trace archéologique de l’existence du royaume unifié de David et Salomon. À l’époque, Jérusalem était un village. Il est très probable que le royaume d’Israël (détruit par les Assyriens) et celui de Juda (détruit par les Babyloniens) aient toujours été des entités distinctes. Et il est surtout avéré que, pendant toute l’antiquité des peuples différents, des langues différentes et des religions différentes ont cohabité sur cette terre qui était un véritable carrefour. Les sionistes qui affirment que c’est la terre du peuple juif et que l’Etat d’Israël est une reconstitution du « royaume unifié » ont entériné une légende religieuse à laquelle ils ne croyaient pas eux-mêmes.



Dans la théorie sioniste, le peuple juif a été expulsé de sa terre au moment de la guerre menée par Titus et de la destruction du temple. Il aurait vécu 2000 ans en exil dans des conditions épouvantables jusqu’à ce que le sionisme lui permette de retourner dans son pays.



Or cette théorie est une affabulation. Dans « Comment le peuple juif fut inventé » (chez Fayard), Shlomo Sand montre, documents à l’appui, qu’il n’y a eu ni exil ni retour. Au moment de la destruction du temple, il y avait déjà des Juifs à Babylone, Alexandrie, Rome, en Espagne… Après la défaite face aux Romains, c’est la religion qui s’est dispersée, pas le peuple. Donc les descendants des Hébreux sont essentiellement les Palestiniens. Ben Gourion en était d’ailleurs persuadé et il a d’abord songé à les intégrer au projet sioniste.



Pendant plusieurs siècles dans l’empire Romain puis dans d’autres régions, la religion juive a été prosélyte. Les Juifs ont formé un pourcentage notable des habitants de l’empire romain. De nombreuses conversions ont eu lieu plus tard chez les Berbères d’Afrique du Nord puis chez les Khazars (une tribu turque ayant établi un empire entre Caspienne et Mer Noire). Bref les Juifs d’aujourd’hui seraient majoritairement descendants de convertis. Quant au retour, à plusieurs reprises, les Juifs auront l’occasion de s’installer à Jérusalem et ils préféreront aller à Bagdad, Alexandrie ou Salonique. Il n’y a pas de « race » juive et (d’après Sand) même pas de « peuple » juif. La théorie sioniste de l’exil et du retour est complètement une construction idéologique.



Les sionistes ont instrumentalisé l’épisode de Massada. Après la prise de Jérusalem par Titus, des Juifs révoltés sont assiégés par les Romains dans la citadelle de Massada au-dessus de la Mer Morte et ils préfèrent le suicide à la reddition. D’où le complexe de Massada : « personne n’aime les Juifs, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et ils sont menacés en permanence de destruction ». En réalité, les révoltés de Massada étaient des fanatiques religieux (les zélotes) qui ont commencé par massacrer les Juifs qui acceptaient le mélange avec les autres peuples de la région et la souveraineté romaine.



Diaspora et antisémitisme



Pour les sionistes, la diaspora (=dispersion) est une parenthèse qui se serait terminée avec la fondation de l’Etat d’Israël. C’est faux : la diaspora est le centre de l’histoire des différents judaïsmes. C’est le lieu où la religion s’est structurée. C’est là que les différentes langues juives (judéo-arabe, ladino, yiddish) se sont développées. Le sionisme s’est acharné à faire disparaître les langues, les traditions et les cultures des différentes communautés juives de la diaspora. La plupart des Israéliens ont des noms et des prénoms qui n’ont rien à voir avec ceux de leurs ancêtres. L’Hébreu s’est imposé, la culture israélienne a fonctionné comme un effaceur du passé. Pour fabriquer l’Israélien nouveau, il a fallu « tuer » le Juif (le cosmopolite, le minoritaire, le dispersé). La plupart des Israéliens ignorent tout de leur histoire. Cette absence de mémoire, remplacée par une mémoire falsifiée est une des explications de leur indifférence à « l’autre ».



Le sionisme décrit la vie en diaspora comme une suite ininterrompue de persécutions et de malheurs qui auraient pris fin avec la création d’Israël. Avec l’idée que le mélange ou l’égalité des droits entre Juifs et Non Juifs est impossible et que les Juifs ne peuvent vivre qu’entre eux dans un Etat juif. 

Il y a là une vision réductrice. La persécution des Juifs commence sous l’empereur Constantin (IVe siècle ap JC) quand le christianisme devient religion officielle. Cet antijudaïsme chrétien a des origines multiples : le christianisme est issu du judaïsme, les 2 religions ont longtemps été en concurrence, l’accusation de « déicide » est centrale chez les Chrétiens. Les Juifs subiront de très nombreuses expulsions (la plus importante étant l’Espagne en 1492), de grands massacres (croisades, Ukraine), un enfermement et une discrimination systématiques. Mais il y a eu aussi des périodes plus fastes marquées par une vie culturelle intense. Les sionistes essaient de montrer que les Musulmans ont toujours été les ennemis des Juifs. C’est faux : le statut de « dhimmi » n’est certes pas la citoyenneté, mais il a assuré aux Juifs une paix relative qui n’a rien à voir avec les persécutions chrétiennes. 

C’est paradoxalement l’Emancipation des Juifs européens (qui commence au XVIIIe siècle en Allemagne et en France) qui provoque la transformation de l’antijudaïsme chrétien en antisémitisme racial. Le Juif personnifie l’obstacle à la construction d’Etats-nations ethniquement purs. Il devient le bouc émissaire de tous les nationalismes. C’est le consensus antisémite en Europe qui permettra le génocide nazi.



Le sionisme contre l’Emancipation



Vers 1900, une dizaine de millions de Juifs vivent en Europe de l’Est. Ils parlent le Yiddish. Les transformations sociales les ont massivement prolétarisés. Une grande partie d’entre eux abandonne la religion et se tourne vers les idées socialistes. Pour beaucoup, la révolution, en émancipant les prolétaires, résoudra la question de l’antisémitisme. Si les principaux partis révolutionnaires mettent entre parenthèses la « question juive », le Bund, parti révolutionnaire juif, propose dans le cadre de la Révolution, une « autonomie culturelle » des Juifs là où ils vivent.



C’est à cette époque qu’apparaît le sionisme. Il se présente au départ comme une version juive des différents nationalismes (qui mèneront à la boucherie de 1914 et au nazisme) avec l’équation simple : un peuple = un état. Problème : s’il y a à l’évidence un peuple Yiddish entre Baltique et Mer Noire, ce peuple a peu à voir avec les Juifs marocains, irakiens ou yéménites. Les sionistes inventent donc le peuple et l’exil. Alors que le Bund crée des milices d’autodéfense contre les pogromistes, les sionistes considèrent que l’antisémitisme est inévitable, qu’il est inutile de le combattre et que la seule solution est la fuite vers le futur Etat Juif. Ils tournent délibérément le dos à toute idée d’égalité, d’émancipation, de citoyenneté, de mélange. Peu avant sa mort, Herzl rencontre un des pires ministres antisémites du tsar en lui expliquant que sionistes et tsaristes ont des intérêts communs : faire partir un maximum de Juifs. Le pogrom de Kichinev ou l’Affaire Dreyfus sont utilisés pour convaincre que tout combat en Europe est inutile. L’Affaire Dreyfus a pourtant montré que l’antisémitisme concernait toute la société et que la victoire des forces de progrès était possible.



Les sionistes, très souvent laïques voire athées, s’emparent du texte biblique et décident de s’installer en Palestine. C’est le fameux mensonge fondateur de Zangwill (« une terre sans peuple pour un peuple sans terre »). Leur installation commence donc par la négation de l’existence du peuple palestinien. Du coup, ils fabriquent une histoire de la Palestine, où paraît-il les Juifs auraient vécu sans interruption depuis 4000 ans. C’est bien sûr faux. Après la dernière révolte juive contre les Romains (Bar Kochba), il y a très peu de Juifs en Palestine, la population étant devenue chrétienne puis musulmane. Vers 1900, les Juifs forment 4% de la population en Palestine, ce qui est la même proportion que dans les pays voisins. Ils sont majoritairement arrivés au XVIIIe siècle, sont très bien intégrés et sont contre toute idée d’Etat Juif.



Jusqu’à la deuxième guerre mondiale, les sionistes seront très minoritaires parmi les Juifs. Ceux qui émigrent pour fuir la misère ou l’antisémitisme partent très majoritairement vers les Etats-Unis ou l’Europe occidentale. Toutes les élections qui ont lieu en Pologne ou en Lituanie dans les ghettos montrent que les partis sionistes sont minoritaires. En 1939, il n’y a que 3% de la population juive mondiale qui est partie en Palestine.



Le sionisme n’est pas au départ religieux. Le courant religieux sioniste (celui du rabbin Kook) sera au départ très faible, les religieux étant majoritairement sceptiques, voire très hostiles au sionisme. Ils considèrent que l’État Juif se substitue au Messie. Il faudra attendre 1967 avec l’émergence du courant national-religieux pour voir l’horrible synthèse entre colonialisme et intégrisme.



Du colonialisme au nettoyage ethnique



Les sionistes sont arrivés en Palestine avec le même complexe de supériorité vis-à-vis des autochtones et le même comportement que les colonialistes de l’époque. Il s’agissait d’accaparer le maximum de terre et de repousser, confiner, domestiquer le peuple qui vivait là. Au musée de la ville israélienne de Hadera, il y a une grande photo avec la légende : « Moshé X, fondateur de Hadera ». Autour de l’individu en question, il y a une quinzaine de Palestiniens, mais les fondateurs du musée n’ont même pas vu qu’ils existaient. Tout sera bon pour acquérir des terres. L’argent qui sert à « arroser » quelques féodaux et à valoriser les terres mais aussi la force. La déclaration Balfour marque la complicité entre le sionisme et l’impérialisme. Pour Balfour qui partage les préjugés antisémites de l’époque, c’est un coup double : faire partir les Juifs d’Europe et assurer une présence européenne au Moyen-Orient où l’empire ottoman s’est effondré.



Quand les Palestiniens réalisent que l’immigration juive a pour projet d’établir un Etat juif et de les déposséder de leur propre pays, ils se révoltent (1929, 1936) et c’est l’armée britannique qui les écrase. Pendant toute cette période, les sionistes construisent un véritable appareil d’état et ils sont totalement absents de la lutte contre la montée du nazisme. Pire, l’aile droite du sionisme dont le chef de file est Jabotinski, s’inspire directement des idées fascistes (il a vécu en Italie et admirait Mussolini) pour proposer dès 1930 l’expulsion des Palestiniens au-delà du Jourdain. Le groupe Stern d’Itzhak Shamir (futur premier ministre d’Israël) avait une telle conscience du génocide nazi qu’il assassinera des soldats britanniques jusqu’en 1942 et tentera de négocier avec les Nazis.



Les sionistes ont joué un rôle confidentiel dans la résistance juive au nazisme qui a été principalement communiste ou bundiste. Et pourtant, c’est le génocide (qui a tué la moitié des Juifs européens et a fait définitivement disparaître le Yiddishland) qui va permettre la fondation d’Israël.



Les Européens, les Américains et les Soviétiques se rallient dès 1945 à l’idée d’un Etat Juif. Ils vont faire payer au peuple palestinien pour un crime européen (l’antisémitisme et le génocide) dans lequel il n’a pas le début d’une responsabilité.



On sait de façon sûre, les nouveaux historiens israéliens (surtout Ilan Pappé) ayant confirmé ce que les Palestiniens ont toujours dit, que l’expulsion de 800 000 Palestiniens en 1948 était préméditée. Ce nettoyage ethnique (la Naqba) est un crime et aucune paix ne pourra être signée sans la reconnaissance de ce crime qu’il faudra, d’une façon ou d’une autre, « réparer ». Or, pour le sionisme, cette reconnaissance est une négation du projet fondateur et de la prétendue légitimité de ce projet. Dans le film sioniste « Décryptage », Ehud Barak interviewé le dit : « j’aurais voulu qu’Arafat reconnaisse la légitimité du sionisme ». Bref il aurait voulu sa capitulation. On est au cœur du problème. Le sionisme est bien un obstacle à la paix.



Ajoutons puisqu’aujourd’hui le Hamas est accusé de terrorisme que le terrorisme sioniste pendant la guerre de 48 a été bien réel avec l’Irgoun et le groupe Stern (mais la Haganah, armée officielle occupait les zones « nettoyées » par les terroristes). De Deir Yassine à l’attentat contre l’hôtel King David ou à l’assassinat du comte Bernadotte, on voit que les auteurs de ces crimes sont devenus plus tard Premiers ministres. Et aujourd’hui, on découvre que Tzipi Livni qui a travaillé dans les services secrets est la responsable d’un attentat anti-palestinien à Rome.



La politique du fait accompli et l’instrumentalisation du génocide



Après 1948, les sionistes ont accéléré la stratégie qui leur avait si bien réussi en se faisant reconnaître par l’ONU sur des frontières qui n’avaient plus rien à voir avec celles du plan de partage : la stratégie du fait accompli. Dès 1949, les terres et les propriétés des Palestiniens chassés sont confisquées. Alors qu’Israël a dû reconnaître dans les conventions d’armistice de 1949 le droit au retour des Palestiniens, ce droit va immédiatement être nié et même présenté comme une revendication inacceptable mettant en question l’existence d’Israël.



En 1948, il y a moins d’un million de Juifs dans le nouvel état. Tout va être mis en route pour provoquer partout l’émigration. Sionisme et antisémitisme vont devenir complémentaires, le second alimentant le premier et le premier cherchant à provoquer le second quand l’émigration se tarit. L’arrivée d’un million de Juifs du monde arabe est le résultat conjoint d’une propagande très intense pour les arracher de pays où ils vivaient depuis des siècles et de l’attitude de la plupart des gouvernements arabes ravis de ces départs. Pour les Juifs venus des pays de l’Est, la persistance d’un antisémitisme d’état a provoqué une rupture avec le communisme (qui avait la sympathie d’un très grand nombre de Juifs) et l’émigration vers Israël.



Le fait accompli va prendre un tour nouveau en 1967. On sait maintenant que les menaces de Nasser ont été un prétexte. La guerre, l’annexion et la colonisation étaient programmées. L’annexion (par vote de la Knesset) de Jérusalem Est a lieu dès 1967. Elle sera suivie de celle du Golan. Ne disposant pas du « personnel » pour créer des colonies, les travaillistes au pouvoir vont littéralement créer le courant national-religieux (qui représente aujourd’hui 1/4 de la population) en leur offrant des colonies. C’est Ygal Allon (réputé être « de gauche ») qui est à l’origine de cette colonisation. 500 000 Israéliens vivent aujourd’hui dans les territoires conquis en 1967 et tout a été fait pour faire disparaître la « ligne verte » et rendre l’annexion définitive.



Le sionisme a eu au départ une attitude ambiguë vis-à-vis du génocide. Les rescapés ont été très mal reçus en Israël (aujourd’hui, beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté). On opposait leur prétendue résignation à l’Israélien fier de lui qui défrichait, se battait et « transformait le désert en jardin ». Mais très rapidement, le gouvernement a vu le parti à tirer du génocide. D’où la création du musée Yad Vashem, l’arrestation et l’exécution d’Eichmann. Plus tard le « devoir de mémoire » est devenu obligatoire.



Aujourd’hui, ce devoir est devenu une horreur. Il y a d’abord l’idée que les Juifs ont été, sont et seront toujours des victimes. Les Israéliens ont « peur de ne plus avoir peur », ça les obligerait à examiner l’impasse meurtrière dans laquelle ils se trouvent. Quand les dirigeants israéliens ont négocié avec les Palestiniens, le seul sujet qu’ils voulaient traiter, c’était la sécurité de l’occupant. Pour eux, le « peuple élu », c’est celui qui a tous les droits. Les sionistes célèbrent les quatre Israéliens tués par les Qassams du Hamas et se moquent totalement des 1000 morts de Gaza. Israël est le pays (après la Turquie) où il y a le plus de négationnistes du génocide arménien, le seul génocide valable étant celui des Juifs. Couramment on présente les Palestiniens comme les héritiers du Nazisme. Arafat a été qualifié de « nouvel Hitler » et Begin a dit en 1982 en lançant ses troupes sur Beyrouth « qu’il avait l’impression d’attaquer le bunker d’Hitler ». Sharon a déclaré lors du 60e anniversaire de la libération d’Auschwitz que cela prouvait que « les Juifs ne pouvaient se défendre que par eux-mêmes », bref que tout était permis. Pour les rescapés et leurs descendants (dont je suis), cette instrumentalisation est obscène.



Le sionisme prétendait apporter un « havre de paix » aux Juifs persécutés. Il a fabriqué un projet criminel pour les Palestiniens mais suicidaire pour les Israéliens et même pour les Juifs. S’il y a bien un pays où les Juifs sont en insécurité, c’est Israël et il en sera ainsi tant que la destruction de la Palestine se poursuivra.



Israël est devenu un pays odieusement militariste. On dit d’ailleurs que ce n’est pas un pays doté d’une armée mais « une armée dotée d’un état ». D’ailleurs la plupart des dirigeants politiques viennent de l’armée ou des services secrets. Et Israël est devenu une tête de pont de l’Occident au Moyen-Orient dans le cadre du « choc des civilisations ». Ce pays incarne l’Occident face aux « barbares ». D’où le « permis de tuer » à Gaza qui a été octroyé.



Le sionisme a gommé les différences idéologiques



Les différents gouvernements d’Union Nationale en Israël ou le fait qu’en France, le CRIF soutienne inconditionnellement toute politique israélienne montrent qu’il n’y a aucune différence entre sionistes de droite et sionistes « de gauche ». Les premiers ont toujours été « sincères ». Ils sont depuis 70 ans pour le nettoyage ethnique et l’expulsion des Palestiniens. Les seconds ont fait la même chose mais sans oser l’avouer. La « gauche » sioniste était au pouvoir au moment de tous les crimes commis par la Palestine : la Naqba, la colonisation, la construction du mur de l’Apartheid. Jamais les sionistes n’ont accepté les Palestiniens comme des égaux. Le processus d’Oslo a échoué parce que tous les courants sionistes exigeaient une capitulation des Palestiniens, une renonciation à tous leurs droits, l’acceptation de bantoustans éclatés qu’on aurait baptisé Etat palestinien.



Il n’y a pas de sionisme à visage humain. Le crime commis à Gaza et l’indifférence en Israël face à ce crime en sont une preuve supplémentaire. La paix fondée sur l’égalité des droits et la justice passera par une « désionisation » d’Israël, une rupture avec cette fuite en avant criminelle. Le sionisme a rendu plus que malade la société israélienne devenue autiste et complice de crimes.



Alors, nous dira-t-on, vous autres anti-sionistes, vous êtes pour la destruction de l’Etat d’Israël ? Ne mélangeons pas les choses. Les Israéliens juifs (5 millions et demi de personnes) forment aujourd’hui un peuple et ils resteront. Mais aucune paix n’est envisageable sans une égalité totale, politique et économique entre les peuples de la région. Quelle que soit la solution envisagée (un ou deux états), cela devra être les sociétés de tous leurs citoyens. Donc oui l’existence d’un « Etat Juif » (Etat Français, ça sonne mal et ça rappelle de mauvais souvenirs, n’est-ce pas ?) où les Non Juifs sont des sous citoyens est un cauchemar. Un Etat ne peut pas être à la fois juif et démocratique, c’est une contradiction. La paix passe par le respect de la citoyenneté de tous et par celui des droits humains fondamentaux.



Le sionisme est une idéologie criminelle. Et c’est une catastrophe pour le judaïsme quel que soit le sens qu’on donne à ce terme. En mélangeant sciemment juif et sioniste et en assimilant toute critique d’Israël à l’antisémitisme, les sionistes transforment « l’anti-israélisme » (selon la formule d’Edgar Morin) en anti-judaïsme. Ils se comportent en véritables pyromanes. Il est temps que la parenthèse sioniste se referme.

Pour aller plus loin sur le l'UJFP : Site web

* Lancement de la plateforme collaborative Colibris

Conférence de presse à l'occasion :
- du lancement de la plateforme collaborative Colibris.
- de la sortie du livre de Pierre Rabhi préfacé par Nicolas Hulot, "Manifeste pour la terre et l'Humanisme", éditions Actes-Sud.
- de la réalisation du documentaire de Coline Serreau "La terre vue de la terre", solutions locales pour un désordre globale.

Intervenants :
- Pierre Rabhi, président de Colibris, mouvement pour la terre et l'humanisme.
- Nicolas Hulot, président de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'Homme.
- Cyril Dion, directeur de Colibris, mouvement pour la terre et l'humanisme.
- Coline Serreau réalisatrice.

Site web de Colibris

Guerre contre les microbes. Guerre contre les insectes. Guerre contre les Palestiniens. Guerre contre les Irakiens. Guerre contre les SDF. Guerre contre les drogués. Guerre contre la liberté. Guerre contre les dealers qui n'ont pas de pharmacie. Guerre contre les chômeurs. Guerre contre les pauvres. Guerre contre les différences. Guerre contre la fête. Guerre contre le partage. Guerre contre le dialogue. Guerre contre la diversité. Guerre contre les traditions. Guerre contre les fumeurs. Guerre contre les intellectuels. Guerre contre l'intelligence. Guerre contre la diversité. Guerre contre la concurrence. Guerre contre la marginalité. Guerre contre la fraternité. Guerre contre la culture. Guerre contre le sexe libre. Guerre contre l'alcool. Guerre économique. Guerre contre le hasard. Guerre contre la lenteur. Guerre de l'information. Guerre contre les animaux. Guerre contre les plantes, dangereuses concurrentes gratuites.

Les vendeurs d'armes, qui fabriquent aussi des journaux (la propagande) en temps de paix, ont besoin d'ennemi pour que les affaires marchent correctement :

- Hier, c'était le méchant Soviétique, aujourd'hui c'est le méchant Islamiste pas assez «moderne» (Iranien, Palestinien, Irakien, Afghan).
- Le méchant microbe de la nature qui va vous tuer si vous n'êtes pas vacciné (la nature c'est sale, il faut la nettoyer).
- Le méchant insecte qui va détruire les récoltes, qu'il faut donc tuer, au lieu d'utiliser le génie de la nature.
- Le méchant fumeur qui fume des plantes (le tabac) qui va vous tuer, il faut donc l'exclure.
- Le méchant buveur qui boit des plantes (la vigne) et va vous tuer, il faut l'exclure.

L'eugénisme d'Adolf n'est en aucun cas mort, il a simplement changé de nom et de visage. L'uranium appauvri permet de détruire les populations, les animaux et les plantes, par le cancer et la transformation génétique. C'est une arme idéale pour pouvoir ensuite vendre de la chimie qui va réparer, très mal, ce que le cartel de l'armement a détruit. Surtout, ce type de bombes permet de détruire, à petit feu, les facultés d'un concurrent des cartels qui est gratuit : la nature. L'uranium appauvri facilite la prise de contrôle de l'agriculture d'un pays, car les graines contaminées peuvent être remplacées par les graines du cartel. Les OGM ont été imposés à l'Irak, dès la fin du conflit, par les Américains.

Les pesticides et les herbicides permettent le même type d'action destructrice sur les échos systèmes et sur les sols, qui permet d'affaiblir la concurrence déloyale de la nature. Les OGM permettent aux cartels (pétrole-chimie-pharmacie-agroalimentaire) de tuer toute concurrence dangereuse. L'Agent Orange de Monsanto au Vietnam n'est que la version plus puissante de ce que Monsanto vend habituellement. L'uranium appauvri est le frère jumeau de sa version non-militaire, la centrale nucléaire. La voiture est la suite du char d'assaut, en temps de paix. Le Zyklon B des camps de concentration est le miroir de la chimie actuelle vendue par IG Farben (Bayer, BASF, Hoechst devenu Sanofi).

En France, malgré les discours, seulement 3 % de la production agricole est biologique...

Tant que vous croirez qu'il faut combattre des ennemis, les vendeurs d'armes (pétrole, chimie, pharmacie, armement) pourrons faire prospérer la maladie et la mort avec le soutien des politiques et votre bénédiction.

1ère partie


2ème partie

mercredi 21 janvier 2009

* Diffamation sur le Net: l'absurdité de la proposition de loi

Passée quasi inaperçue, une proposition de loi projette de liquider la loi de 1881 sur la presse, en allongeant le délai de diffamation sur Internet. Pire encore: le 4 novembre dernier, les sénateurs ont fait le distingo entre les sites issus de médias traditionnels «régulièrement déclarés ou autorisés», et les autres. Les premiers, jugés prudents par la Garde des sceaux, resteraient soumis au régime actuel. Les autres, dont Mediapart comme n'importe quel blog, passeraient sous le nouveau régime, autrement plus strict.

Plus sur www.mediapart.fr

*Déraison

Par Uri Avnery
19 janvier 2009

Pour Avnery, on ne peut comprendre cette guerre sans prendre en compte son arrière plan historique, qui se traduit par « le sentiment de victimisation né de tout ce qui a été infligé aux juifs à travers l’histoire et la conviction qu’après l’Holocauste nous avons le droit de faire n’importe quoi, absolument n’importe quoi pour nous défendre, sans aucune restriction légale ou morale. » De cette conviction est née, nous dit-il, cette déficience de compassion dont est affligée la société israélienne, la rendant aveugle à la souffrance d’autrui. « Les gens ne sont plus choqués par la vue d’un bébé mutilé, ni par des enfants restés des jours auprès du cadavre de leur mère, parce que l’armée ne leur a pas permis de fuir leur maison détruite. Il semble que plus personne ne s’en soucie. Ni le peuple, ni les soldats, ni les médias, ni les politiques, ni les généraux. » Bien sûr, Israël proclamera sa victoire, conclut-il, mais au bout du compte, un accord devra être signé, dont tout le monde connaît les termes. Car si aucun pays ne peut tolérer d’être la cible de roquettes, aucune population ne peut non plus accepter de vivre sous blocus. Et dans les années qui viennent, cette guerre apparaîtra pour ce qu’elle a été : une pure folie.

Par Uri Avnery, Gush Shalom, 17 janvier 2009

169 ANNEES avant la Guerre de Gaza, Heinrich Heine a écrit un poème prémonitoire de 12 vers, sous le titre “à Edom ». Le poète judéo-allemand parlait de l’Allemagne, ou peut-être de toutes les nations de l’Europe chrétienne. Voici ce qu’il a écrit (dans ma traduction élémentaire) :

“Depuis au moins une centaine d’années / Nous avons un agrément / Tu me permets de respirer / J’accepte ta rage folle// Parfois, quand les jours s’obscurcissent/ Il te prend d’étranges humeurs/ En attendant tu décores tes griffes / Avec le sang qui coule de mes veines // Maintenant notre amitié se raffermit/ Devenant plus forte au fil du jour / Jusqu’à ce que je devienne à mon tour enragé / Comme toi chaque jour d’avantage. »

Le Sionisme, qui est apparu environ 50 ans après l’écriture de ce poème, réalise pleinement cette prophétie. Nous, les Israéliens, sommes devenus une nation comme toutes les nations, et la mémoire de l’Holocauste fait que, de temps en temps, nous nous conduisons comme la pire d’entre elles. Seuls quelques uns d’entre nous connaissent ce poème, mais c’est ce que vit Israël dans son ensemble.

Dans cette guerre, les politiciens et les généraux ont souligné à plusieurs reprises : “Le chef est devenu fou !”, parole au départ lancée par les marchands de légumes du marché, avec comme sens premier : « Le chef est devenu fou et vend les tomates à perte ! » Mais avec le temps, le bon mot est devenu une doctrine meurtrière qui revient dans le discours public : pour dissuader nos ennemis, nous devons nous conduire comme des dingues, nous déchaîner, tuer et détruire sans pitié.

Dans cette guerre, c’est devenu un dogme politique et militaire : Il faut que nous “les” tuions de manière disproportionnée, que nous “en” tuions mille pour dix d’entre “nous”, c’est à cette condition qu’ils comprendront que ça ne vaut pas la peine de nous chercher des noises. Cà sera « marqué au fer rouge dans leur conscience » (une phrase favorite des Israéliens aujourd’hui). Après çà, ils réfléchiront à deux fois avant de nous envoyer une autre roquette Quassam, même en réponse à ce que nous faisons, quoi que nous fassions.

Il est impossible de comprendre ce que cette guerre a de vicieux sans prendre en compte le contexte historique : le sentiment de victime après tout ce qui a été infligé aux Juifs à travers les âges, et la conviction qu’après l’Holocauste, nous avons le droit de faire n’importe quoi, vraiment n’importe quoi, pour nous défendre, sans entraves liées à la loi ou la moralité.

QUAND LE massacre et la destruction de Gaza étaient au summum, il s’est produit dans les lointains Etats-Unis quelque chose qui n’était pas au sujet de la guerre, mais qui lui était lié. Le film israélien « Valse avec Bachir » a reçu des prix prestigieux. Les media l’ont rapporté avec joie et fierté, mais ont fait bien attention de ne pas mentionner le sujet du film. En soi, c’était un phénomène intéressant : saluer le succès d’un film sans parler de son sujet.

Le sujet de ce film étonnant est l’une des plus sombres pages de notre histoire : le massacre de Sabra et Chatila. Pendant la première guerre du Liban, une milice chrétienne libanaise a perpétré, sous la protection de l’armée israélienne, un massacre haineux de centaines de réfugiés palestiniens sans défense pris au piège dans leur camp : des hommes, femmes, enfants et vieillards. Le film décrit ces atrocités avec précision, y compris notre responsabilité dans cette affaire.

Rien de tout cela n’était mentionné dans les nouvelles sur ce prix. A la cérémonie, le metteur en scène n’a pas profité de l’opportunité qu’il avait de protester contre les évènements de Gaza. C’est difficile de dire combien de femmes et d’enfants furent tués alors que cette cérémonie se déroulait - mais il est clair que les massacres de Gaza sont bien pires que ce qui s’est passé en 1982, qui ont motivé 400 000 Israéliens à sortir de chez eux pour manifester spontanément à Tel-Aviv. Aujourd’hui, à peine 10 000 personnes ont manifesté.

Le bureau d’investigation officiel Israélien qui a enquêté sur le massacre de Sabra a conclu que le gouvernement israélien avait une « responsabilité indirecte » pour ces atrocités. Plusieurs officiels et officiers seniors furent suspendus. L’un d’eux était le commandant de la division, Amos Yaron. Aucun des autres accusés, du Ministre de la Défense, Ariel Sharon, au Chef du Personnel, Rafael Eitan, n’eurent un mot de regret, mais Yaron exprima des remords dans un discours à ses officiers, et admit : « Nos susceptibilités n’ont pas été touchées ».

LES SUSCEPTIBILITES TOUCHEES sont tout ce qu’il y a de plus évidentes dans la Guerre de Gaza.

La première guerre du Liban dura 18 ans et plus de 500 de nos soldats y trouvèrent la mort. Ceux qui ont planifié la deuxième guerre du Liban décidèrent d’éviter une guerre aussi longue avec autant de pertes israéliennes. Ils inventèrent le principe du « chef fou » : démolir des quartiers entiers, en dévaster certains, détruire les infrastructures. En 33 jours de guerre, un millier de Libanais, presque tous civils, furent tués - un record déjà battu au 17ème jour de la guerre de Gaza. Pourtant dans cette guerre du Liban, notre armée a souffert de pertes au sol, et de l’opinion publique qui, après avoir soutenu la guerre avec enthousiasme au début, évolua rapidement..

La fumée de la 2ème guerre du Liban plane au dessus de la guerre de Gaza. En Israël tout le monde avait juré en tirer des leçons. Et la leçon principale était : ne pas risquer la vie d’un seul soldat. Une guerre sans pertes humaines (de notre côté). La méthode : utiliser la force de frappe extraordinaire de notre armée pour pulvériser tout ce qui serait sur notre chemin et tuer tout être vivant dans le voisinage. Ne pas tuer seulement les combattants de l’autre bord, mais tout être humain susceptible d’avoir un jour de mauvaises intentions, même s’il s’agit d’un ambulancier, du chauffeur d’un convoi de vivres ou d’un docteur sauvant des vies.

Détruire tout bâtiment d’où l’on pourrait tirer sur nos troupes, même une école pleine de réfugiés, de malades et de blessés. Bombarder et pilonner toutes les zones, les bâtiments, les mosquées, les écoles, les convois de vivres de l’ONU et même les ruines où l’on enterre les morts. Les media passèrent des heures sur la chute d’un missile Quassam sur une maison à Ashkelon, dans laquelle trois résidents furent choqués, et ne daignèrent dire que quelques mots sur les quarante femmes et enfants tués dans une école de l’ONU, d’où “nous étions canardés”, une assertion qui s’est rapidement révélée comme étant un mensonge flagrant.

La puissance de feu était aussi utilisée pour semer la terreur - pilonnant tout de l’hôpital au grand entrepôt d’alimentation de l’ONU, du point stratégique harcelé aux mosquées. Le prétexte standard : « on nous a tiré dessus depuis là”.

Ceci aurait été impossible, même si le pays entier était infecté de susceptibilités touchées. Les gens ne sont plus choqués à la vue d’un bébé mutilé, ni d’enfants laissés des jours avec le cadavre de leurs mères, parce que l’armée ne les laissait pas quitter leur maison écroulée. Il semble que presque tout le monde est indifférent maintenant : des soldats aux pilotes, des gens des media aux politiciens et aux généraux. Une folie morale, dont le premier exemple est Ehud Barak. Mais il peut être surpassé par Tzipi Livni, qui souriait en parlant de ces évènements horribles.

Même Heinrich Heine n’aurait pas imaginé ça.

LES DERNIERS JOURS ont été dominés par “l’effet Obama”.

Nous sommes à bord d’un avion, et soudain une énorme montagne noire apparaît à travers les nuages. C’est la panique dans le cockpit : comment éviter la collision ?

Ceux qui ont planifié la guerre ont étudié le timing avec soin : pendant les vacances, pendant que tout le monde était en vacances, et pendant que le président Bush était encore en poste. Mais ils ont carrément oublié de prendre en considération une date fatidique : l’entrée de Barack Obama à la Maison Blanche mardi prochain.

Cette date fait planer une ombre énorme sur les évènements. L’israélien Barak comprend que si l’américain Barack se fâche, ce serait un désastre. En conclusion, les horreurs de Gaza doivent s’arrêter avant l’investiture. La semaine qui a conditionné toutes les décisions politiques et militaires. Et non pas « le nombre de roquettes », non pas « la victoire », non pas « casser le Hamas ». ALORS AU MOMENT du cessez-le-feu, la question sera : Qui a gagné ?

En Israël, on ne parle que de “l’image de la victoire” - pas de la victoire elle-même, mais de son « image ». C’est essentiel, pour convaincre le public israélien que toute cette affaire valait la peine. Actuellement, les milliers de gens des media, jusqu’au dernier, se sont mobilisés pour dépeindre cette « image ». L’autre bord va bien sûr en dépeindre une autre.

Les leaders israéliens vont se vanter de deux “résultats” : la fin des tirs de roquettes et le bouclage de la frontière Gaza-Egypte (appelée de part et d’autre la « route de Philadelphie »). Résultats douteux : le tir des roquettes Quassam aurait pu être empêché sans une guerre meurtrière, si notre gouvernement avait bien voulu négocier avec le Hamas après leur victoire aux élections palestiniennes. Les tunnels sous la frontière égyptienne n’auraient pas été creusé tout de suite si notre gouvernement n’avait pas imposé un blocus meurtrier à la Bande de Gaza.

Mais le véritable résultat des planificateurs de la guerre, c’est la barbarie extrême de ce plan : les atrocités auront, de leur point de vue, un effet de dissuasion qui va durer longtemps.

De son côté le Hamas va soutenir que sa survie face à la puissante machine de guerre israélienne - un petit David face au géant Goliath - est en soi une immense victoire. Selon les définitions militaires classiques, le vainqueur d’une bataille est l’armée qui reste sur le champ de bataille quand tout est fini. C’est le Hamas qui reste. Le régime du Hamas dans la Bande de Gaza est toujours debout, malgré tous les efforts pour l’éliminer. C’est un résultat significatif.

Le Hamas va aussi mettre en relief que l’armée israélienne n’était pas fanatique à l’idée d’entrer dans les villes Palestiniennes où les combattants du Hamas étaient retranchés. De plus l’armée (israélienne ndlt) a dit au gouvernement que la conquête de la ville de Gaza coûterait la vie d’environ 200 soldats, et aucun politicien ne pouvait en prendre la responsabilité à la veille des élections.

La réalité est que le fait qu’une force de guerilla de quelques milliers d’hommes munis d’armes légères, contre l’une des plus puissantes armées du monde, avec une force de frappe énorme va apparaître à des millions de Palestiniens et autres Arabes, et pas seulement à eux, comme une victoire sans réserves.

Enfin, il y aura un accord qui inclura des évidences. Aucun pays ne peut tolérer que ses habitants soient exposés à des tirs de roquette venant de l’autre côté de la frontière, et aucune population ne peut supporter un blocus choquant. C’est pourquoi 1. le Hamas devra abandonner les tirs de missiles, 2. Israël devra grand ouvrir les passages entre la Bande de Gaza et le monde extérieur, et 3. l’entrée d’armes dans la Bande de Gaza sera arrêtée (dans la mesure du possible), comme le demande Israël. Tout ceci aurait pu avoir lieu sans la guerre, si notre gouvernement n’avait pas boycotté le Hamas.

CEPENDANT, LES pires résultats de cette guerre sont encore invisibles et n’émergeront que dans les années à venir : Israël a donné au monde entier une image déplorable. Des milliards de gens nous ont vus comme un monstre ruisselant de sang. Ils ne verront jamais plus Israël comme un état qui recherche la justice, le progrès et la paix. La Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis prône un « respect décent des opinions de l’humanité ». C’est un sage principe.

Encore pire, l’impact sur les centaines de millions d’Arabes qui nous entourent : non seulement ils vont voir le Hamas comme les héros de la nation arabe, mais ils vont également voir leurs propres régimes sous un œil cru : rampants, ignobles, corrompus et traîtres. La défaite arabe de 1948 a engendré la chute de la plupart des régimes arabes existants, et l’émergence d’une nouvelle génération de leaders nationalistes, avec comme chef de file Gamal Abd-el-Nasser. La guerre de 2009 pourrait amener la chute des régimes arabes actuels et l’émergence d’une nouvelle génération de leaders - des fondamentalistes islamiques qui haïssent Israël et tout l’Occident.

Dans les années qui viennent, on s’apercevra que cette guerre était une pure folie. Le chef est vraiment devenu fou au sens propre du terme.


Publication originale Gush Shalom, taduction Madeleine Chevassus pour Contre Info

* Les hommes derrière Obama

Cette interview de l’écrivain Webster G. Tarpley a été réalisée au début de l’automne 2008, c’est-à-dire avant l’élection de Barack Obama à la présidence de la République états-unienne le 4 novembre dernier. Donc également bien avant les attentats de Bombay (le 26 & 27 novembre 2008) qui ont marqué un regain des tensions entre l’Inde et le Pakistan. M. Tarpley est l’auteur de plusieurs livres ; seul La Terreur fabriquée, made in USA est disponible en français. Elle nous semble importante, car elle apporte un éclairage sur l’actualité politique internationale à laquelle il est impossible d’accéder dans les médias grand public et même trop rarement sur l’Internet.



1ère partie


2ème partie


Barak Obama et Hillary Clinton: Bilderberg, CFR et compagnie !!!

DEPUIS DEUX ANS, les Américains ont entendu le “mantra” incessant du changement émanant de la campagne présidentielle. Mais maintenant que le Président “élu” (à confirmer par la Cour Suprême des Etats-Unis) Barack Obama a commencé à former son cabinet, nous constatons qu’il instaure le cadre d’une “clique” encore plus ancrée que les administrations précédentes.

Pour ce qui est des conseillers sur la politique extérieure, les trois choix de Barak Obama furent soit dictés par la guerre d’Irak, ou le sont encore, soit sur le front économique; chaque personne appointée maintient de proches relations avec la triade israélienne de Ben Bernanke, Robert Rubin et Alan Greenspan – sans compter l’ingénieur du “bailoutHenry Paulson.
Barack Hussein Obama, qui lui-même est membre du “Council on Foreign Relations” (CFR), a des relations étroites avec Zbigniew Brzezinski et a participé a une réunion clandestine en la présence d’Hillary Clinton dans la demeure de Diane Feinstein en 2008 alors que le “groupe Bilderberg” se réunissait à quelques kilomètres de là.

Vous trouverez ci-dessous un survol des 14 sélections faites par Obama à la date d’aujourd’hui. En considérant leurs histoires collectives, ainsi que leurs principales affiliations, il apparaît une chose évidente : le changement sous Obama signifie que plus cela change, plus cela empire.

(Note du traducteur : Pour les noms de certains groupes et associations ou postes, j’ai laissé le texte initial anglais pour plus de précision.)

Timothy Geithner
1. TIMOTHY GEITHNERSECRÉTAIRE DU TRÉSOR
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, Trilateral Commission, président et CEO de la Federal Reserve Bank (Fed) de New York, directeur de la politique de développement du Fonds Monétaire International (FMI), membre du Groupe des Trente (G30), employé chez Kissinger & Associates, architecte des récents “bailouts” (2008), ses mentors sont Lawrence Summers et Robert Rubin.

Paul Volcker
2. PAUL VOLCKER - ECONOMIC RECOVERY ADVISORY BOARD
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, chair nord-américaine de la Trilateral Commission, chair de la Federal Reserve pendant les années Carter et Reagan, président de la Federal Reserve Bank de New York, membre du Groupe des Trente (G30), chair de la Rothschild, Wolfensohn & Co., figure clef de l’écrasement du standard du cours de l’or pendant l’administration Nixon, associé de longue date de la famille Rockefeller.

Emanuel Rahm
3. RAHM EMANUEL - CHEF DE CABINET DE LA MAISON BLANCHE
Membre de la Israeli Defense Force, sioniste prononcé, sénateur, directeur du conseil des prêts hypothécaires Freddie Mac, membre de la campagne de financement de Bill Clinton, il a encaissé $16.2 millions en 2 ans et demi en tant que conseiller en investissements chez Wasserstein Perella. Son père est membre du groupe terroriste Israélien l’Irgoun.

Lawrence Summers
4. LAWRENCE SUMMERS - CONSEIL ÉCONOMIQUE NATIONAL
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, Trilateral Commission, secrétaire du Trésor pendant l’administration Clinton, économiste en chef à la Banque Mondiale, ancien président de l’Université Harvard, membre de l’Institut Brookings, grand ingénieur de la mondialisation pendant qu’il était au Fonds Monétaire International (FMI), protégé de David Rockefeller, son mentor est Robert Rubin.

David Axelrod
5. DAVID AXELROD - CONSEILLER SENIOR
Consultant politique dont les clients furent les sénateurs Hillary Clinton, John Edwards et Christopher Dodd ; il a aussi réparé les torts causés à Obama lors du scandale de William Ayers du Révérend Wright.

Hilarry Clinton
6. HILLARY CLINTON - SECRÉTAIRE D’ÉTAT
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, Trilateral Commission, agent clandestine de la CIA utilisée pour infiltrer le mouvement anti-guerre à l’Université de Yale, et aux audiences de Washington, partenaire senior de la Rose Law Firm, figure de proue dans l’affaire du trafic de drogue de Mena, architecte du désastre de Waco, impliquée dans la manipulation des preuves lors du meurtre de Vince Foster, et reliée à bien d’autres morts dans les milieux politiques.

Joseph Biden
7. JOSEPH BIDEN - VICE-PRÉSIDENT
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, sénateur U.S. depuis 1972, membre du Senate Judiciary Committee, présentement chairman du U.S. Senate Committee on Foreign Relations, fervent supporter du mouvement sioniste, il a récemment affirmé au Rabbin Mark S. Golub de Shalom TV : « Je suis un sioniste. Pas besoin d’être juif pour être sioniste. »

Bill Richardson
8. BILL RICHARDSON - SECRÉTAIRE AU COMMERCE
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, ancien membre du congrès U.S., chair de la Democratic National Convention en 2004, employé de la Kissinger Associates, ambassadeur à l’ONU, gouverneur du Nouveau Mexique, secrétaire à l’énergie, joueur majeur dans le scandale Monica Lewinsky avec la tête pensante du Groupe Bilderberg Vernon Jordan.

Robert Gates
9. ROBERT GATES - SECRÉTAIRE À LA DÉFENSE
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, ancien directeur de la CIA, secrétaire de la défense sous l’administration Bush, chair de la CFR task force avec Zbigniew Brzezinski, jusqu’au cou dans le scandale Iran-Contra, il fut nommé dans l’affaire de trafic de drogue Mena en 1999.

Tom Daschle
10. TOM DASCHLE - SECRÉTAIRE À LA SANTÉ
Groupe Bilderberg, Council on Foreign Relations, ancien leader de la majorité au sénat, haut placé de Citibank, son mentor est Robert Rubin.

Eric Holder
11. ERIC HOLDER - ATTORNEY GENERAL
Personnage clef dans le pardon de Marc Rich lors de son procès pour “racketeering”, député sous Janet Reno, il a facilité le pardon de 16 Portoricains du groupe terroriste FALN sous Bill Clinton.

Janet Napolitano
12. JANET NAPOLITANO - DIRECTEUR DE HOMELAND SECURITY
Council on Foreign Relations, gouverneur de l’Arizona, avocat de Anita Hill pendant les audiences de l’affaire Clarence Thomas, U.S. attorney pendant l’administration Clinton, elle fut cruciale dans l‘affaire OKC, où elle a déclaré : « Nous allons suivre tous les indices » ; elle est comparée à Janet Reno, douce sur l’immigration illégale.

James Jones
13. GÉNÉRAL JAMES L. JONES - NATIONAL SECURITY ADVISOR
Groupe Bilderberg, Trilateral Commission, “Commandeur allié suprême” pour l’Europe, envoyé spécial au Moyen-Orient sous l’administration Bush, conseils d’administrations de Chevron et Boeing, “Commandeur” à l’OTAN, membre du Brent Scowcroft’s Institute for International Affairs avec Zbigniew Brzezinski, Bobby Ray Inman, et architecte de Bilderberg Henry Kissinger ainsi que l’ancien directeur de la CIA John Deutch.

Susan Rice
14. SUSAN RICE - AMBASSADRICE À L’ONU
Council on Foreign Relations, conseillère en matière de politique extérieure pour les candidats John Kerry et Michael Dukakis, member du National Security Council de Bill Clinton, secrétaire d’État pour l’Afrique, membre du Brookings Institute (subventionné par la Ford Foundation et la famille Rockefeller), membre du Groupe Stratégique de Aspen (proche collaborateur des membres du Groupe Bilderberg tels que Richard Armitage, Brent Scowcroft, et Madeleine Albright).

(source: contre-la-pensee-unique.org par “the thing”)
(article original: NewsOfTomorrow.org par “Jsf”)
(source originale: American Free Press - Traduction Daniel Guimond)