lundi 31 août 2009

* Grippe Porcine : Tout Une Industrie Attend Une Pandémie

Interview De L'Epidémiologiste Tom Jefferson

Ces dernières semaines le monde a peur de la grippe porcine. Dans une interview au Spiegel, l'épidémiologiste, Tom Jefferson, parle du danger de cette campagne de peur, malavisée, poussée par la recherche du profit, et pourquoi nous devrions nous laver les mains bien plus souvent.
Vendredi 24 Juillet 2009

Spiegel : Mr Jefferson, le monde vit dans la peur de la grippe porcine. Et certains prédisent que, l'hiver prochain, 1/3 de la population mondiale pourrait être infectée. Etes vous personnellement préoccupé? Prenez vous et votre famille des précautions ?

Tom Jefferson : Je me lave les mains très souvent - et cela pas seulement à cause de la grippe porcine. C'est probablement la mesure de précaution la plus efficace qui existe contre tous les virus respiratoires et la majorité des virus des gastro-entérites de même que contre les microbes.

SP : Considérez vous la grippe porcine comme particulièrement inquiétante ?

TJ : C'est vrai que les virus de la grippe sont imprévisibles, donc cela appelle un certain degrés de vigilance. Mais l'une des caractéristiques extraordinaires de cette grippe - et toute la saga de la grippe - c'est qu'il y a des personnes qui font des prédictions d'une année sur l'autre et que cela devient de pire en pire. Jusqu'à présent aucune d'entre elles ne se sont réalisées. Par exemple, qu'est-il arrivé avec la grippe aviaire, qui était supposée nous tuer tous ? Rien. Mais cela ne stoppe pas pour autant ces personnes qui continuent à faire leurs prédictions. Parfois on a le sentiment qu'il y a tout un secteur industriel qui attend presque qu'une pandémie éclate.

SP : De qui voulez vous parler ? L 'OMS ?

TJ : L'OMS et les responsables de la santé publique, les virologues et les firmes pharmaceutiques. Ils ont construit cette machine tout autour d'une pandémie imminente. Et il y a beaucoup d'argent impliqué, et d'influence, et de carrières, et des institutions entières ! Et il a juste fallu que l'un de ces virus de la grippe mute pour que la machine commence à grincer.

SP : Sur la page d'accueil de votre site en italien, il y a "un compte à rebours pandémique" qui expire le 1er Avril. Ne pensez vous pas que la situation demande un peu plus de sérieux ?

TJ : Je l'utilise juste de façon ironique pour exposer la fausse certitude dont nous sommes abreuvés. Est-ce que 1/3 de la population mondiale va attraper la grippe porcine ? Personne ne peut le dire avec certitude actuellement. Pour l'instant, au moins, je ne voit pas de différence fondamentale, pas de différence dans la définition entre cette grippe et une épidémie normale de grippe. La grippe porcine aurait même pu restée ignorée si elle avait été causée par un virus inconnu plutôt qu'un virus grippal.

SP : Pensez vous que l'OMS a déclaré prématurément une pandémie ?

TJ : Ne pensez vous pas qu'il y ait quelque chose de singulier dans le fait que l'OMS ait changé sa définition d'une pandémie . L'ancienne définition c'était un nouveau virus, qui se propageait rapidement, contre lequel on avait aucune immunité, et qui provoquait un taux élevé de morbidité et décès. Maintenant les deux dernières caractérisations ont été abandonnées et c'est comme cela que la grippe porcine est devenue une pandémie.

SG : Mais année après année, 10 000-30 000 personnes en Allemagne seulement sont décédées de la grippe. Dans le monde occidental, la grippe est la maladie infectieuse la plus mortelle qui existe.

TJ : Attendez une minute ! Ces chiffres ne sont rien de plus que des estimations. Avant tout vous devez distinguer entre une maladie qui ressemble à la grippe et une vraie grippe, ce que l'on appelle une vraie grippe. Toutes les deux ont les mêmes symptômes : un accès brusque de fièvre, mal de gorge, toux, douleur rhumatismale dans le dos et les jambes, bronchite possible et pneumonie. Mais les vraies grippes elles sont causées par des virus de la grippe, tandis qu'il existe plus de 200 virus différents qui provoquent des maladies de type grippal. Lorsqu'il s'agit de statistiques portant sur des soit disant décès dus à la grippe, vous avez toujours d'autres causes de décès provoqués par d'autres virus qui y sont inclus. En fait, dans le cas de personnes âgées qui succombent à une pneumonie personne ne fait d'autopsie pour savoir si c'est vraiment le virus de la grippe qui les a tuées. Environ 7% des cas de maladies de type grippal sont causés par des virus de la grippe. C'est un très petit pourcentage. Ce que je sais c'est que la vraie grippe est systématiquement surestimée.

SP : Et qu'en est-il de ces 200 et + autres types de virus ?

TJ : Ils n'ont pas la même renommée que la grippe. Les chercheurs ne sont tout simplement pas intéressés par cela. Prenez le cas du rhyno virus, un virus dérivé du cheval. C'est l'agent le plus communément isolé dans les rhumes habituels. Il existe une centaine de différents type de ces rhyno virus. Ils provoquent habituellement seulement des écoulements de nez, mais ils peuvent être aussi mortels. Ou ce que l'on appelle le RSV, le virus respiratoire syncytial humain, qui est très dangereux pour les nourrissons et les enfants en bas âge.

SP : Alors pourquoi les chercheurs ne sont-ils pas intéressés par cela ?

TJ : Facile; ils ne peuvent gagner de l'argent avec. Avec les rhynovirus, le RSV, et la majorité des autres virus, c'est difficile de gagner plein d'argent ou faire carrière. Par contre, contre la grippe, il y a des vaccins et il y a des médicaments qu'on peut vendre. Et c'est là que se trouve le magot pour l'industrie pharmaceutique. Elle fait en sorte que les articles de recherche soient publiés dans les revues de renom. Et c'est pour cela qu'on porte plus d'attention là dessus, et tout le domaine de la recherche devient intéressant pour des scientifiques ambitieux.

SP : Mais il y a t-il une raison scientifique d'être intéressé par les virus de la grippe ?

TJ : Le fait de se concentrer strictement sur la grippe n'est pas seulement malavisé mais aussi dangereux. Souvenez vous de quelque chose dénommé SARS ? C'était vraiment une épidémie dangereuse. C'était comme un météore : elle est arrivée soudainement et est repartie aussi vite et a tué un grand nombre de personnes. SARS nous a pris par surprise car elle était provoquée par un virus coronarien complètement inconnu. D'où venait -il ? Ou est-il allé ? Ou bien est-il toujours ici ? Nous ne savons toujours pas. Il y a beaucoup d'étranges choses comme cela qui sortent. Chaque année, un nouvel agent est identifié. Par exemple, il y a quelque chose appelé bocavirus, qui peut provoquer une bronchite et la pneumonie chez les enfants en bas âge. Et il y a quelque chose qu'on appelle metapneumovirus, dont des études ont dit qu'il pouvait provoquer plus de 5% de toutes les maladies de type grippal. Donc nous devrions garder les yeux ouverts dans toutes les directions.

SP: Mais la grande pandémie de 1918/1919 a été provoquée par un virus de la grippe, et il a tué jusqu'à 50 millions de personnes dans le monde. Ou bien est ce que les scientifiques contestent cela ?

TJ : C'est très possible que cela ce soit passé ainsi, mais il y a encore beaucoup d'aspects de la pandémie de 1918/19 qui nous surprennent. C'est seulement y a 12 ans que nous avons appris que c'est le virus le H1N1 qui l'a provoquée. Mais il y avait à l'époque beaucoup d'activité bactériologique. Et le fait que le taux de mortalité due à la grippe ait chuté de façon si dramatique après la Deuxième Guerre Mondiale reste trouble. Aujourd'hui, on a seulement une fraction de ce qui était la norme avant la guerre. En ce qui concerne les dernières pandémies, tel que "la grippe asiatique" de 1957 et "la grippe de Hong Kong " de 1968/69, on ne peut affirmer que les statistiques de décès dans leur ensemble fournissent des chiffres exceptionnels.

Contradictions entre découvertes scientifiques et la pratique

SP : Alors pourquoi devrait-on en fait parler de pandémie ?

TJ : C'est une question que vous devriez poser à l'OMS !

SP : A votre avis, que pensez qu'il faille pour qu'un virus comme celui de la grippe porcine devienne une menace mondiale ?

TJ : Malheureusement on peut seulement dire qu'on ne sait pas. Je suspecte que l'ensemble de ce problème soit plus complexe que nous ne sommes capables de l'imaginer actuellement. Etant donné tous les virus qui produisent des symptômes de type grippal, peut être que le postulat de Robert Koch qu'un pathogène particulier produit une maladie particulière ne va pas assez loin.Pourquoi, par exemple, nous n'attrapons pas la grippe en été ? Pourtant, l'élément pathogène est là toute l'année ! Déjà au XIXème siècle, le chimiste allemand et hygiéniste, Max von Pettenkofer, avait développé une théorie sur comment le contact de l'élément pathogène avec l'environnement peut altérer la maladie. Je pense que des recherches dans cette direction valent la peine d'être entreprises. Peut être que cela nous permettrait de mieux comprendre la pandémie de 1918/19 ou d'être capable d'estimer les dangers de la grippe porcine.

SP : Les humains ont de meilleures défenses aujourd'hui qu'en 1918 et probablement que dans peu de temps nous aurons un vaccin contre la grippe porcine. La semaine dernière, le gouvernement fédéral allemand a annoncé qu'il voulait acheter suffisamment de vaccins pour couvrir les besoins de 30% de la population. Dans quelle proportion cela va-t-il nous protéger de la maladie ?

TJ : Quand il s'agit de vaccination contre une pandémie, comme on dit en anglais la preuve est dans le pudding. La preuve c'est en l'utilisant. Nous verrons. Cela génère une réponse d'anticorps,mais est ce que cela protégera vraiment de la maladie ?

SP : Etes vous pessimiste à ce sujet ?

TJ : Non. Je dis simplement que je pense que nous sommes sur le point de trouver ( rire). Ayons cette conversation dans un an environ voulez vous ?

SP : Pendant un certain nombre d'années, dans le cadre de la collaboration Cochrane, vous avez systématiquement évalué toutes les études menées sur l'immunisation contre la grippe saisonnière. Est ce que cela fonctionne bien ?

TJ : Non cela ne fonctionne pas bien. Un vaccin contre la grippe ne marche pas contre la majorité des maladies de type grippal car il vise seulement à combattre les virus de la grippe. Le vaccin ne change rien en ce qui concerne l'élévation du taux de décès pendant les mois d'hiver. Et, même dans le meilleur des cas, l'efficacité du vaccin est d'une certaine manière limitée contre les virus de la grippe. Entre autres choses, il existe toujours le danger que le virus de la grippe qui circule ait changé au moment ou la production du vaccin sera achevée avec comme résultat, dans le pire des cas, que le vaccin sera totalement inefficace. Dans le meilleur des cas, les quelques études décentes qui existent montrent que le vaccin fonctionnent principalement avec des jeunes adultes sains. Avec les enfants et les personnes âgées cela aide un peu , et encore.

SP : Mais ne sont ce pas là ces groupes pour laquelle l'immunisation contre la grippe est recommandée ?

TJ : Effectivement. C'est l'une des contradictions entre les découvertes scientifiques et la réalité, entre la preuve et la pratique.

SP : Donc, qu' y -a-t-il derrière cette contradiction ?

TJ : Bien sûr cela a à voir avec l'influence de l'industrie pharmaceutique. Mais cela a à voir également avec le fait que l'importance de la grippe est complètement surestimée. C'est liée aux financements pour la recherche, le pouvoir, l'influence et les réputations scientifiques !

SP : Donc actuellement est-ce raisonnable de continuer à vacciner contre la grippe saisonnière ?

TJ : Je ne vois aucune raison de le faire mais ce n'est pas moi qui prend les décisions.

SP : Et qu'en est-il du Tamiflu et du Relenza, deux des médicaments anti grippe qui sont envisagés contre la grippe porcine ? Dans quelle mesure fonctionnent-ils vraiment ?

TJ : Si pris au bon moment, en moyenne, le Tamiflu réduit la duré de la vraie grippe d'une journée. Une étude a aussi trouvé qu'il diminue le risque de pneumonie.

SP : Ces médicaments pourraient-ils réduire les taux de mortalité associés à la grippe ?

TJ : C'est possible, mais cela a encore besoin d'être scientifiquement prouvé.

SP : Et qu'en est-il des effets secondaires ?

TJ : Le Tamiflu peut causer des nausées. Et il y a des éléments qui indiquent qu'il peut y avoir des effets secondaires psychiatriques. Il y a des informations en provenance du Japon indiquant que des jeunes personnes qui ont pris du Tamiflu ont eu des réactions psychotiques sévères identiques à celles que l'on trouve dans la schizophrénie.

SP :: Donc, est-ce que c'est raisonnable finalement d'utiliser ces médicaments ?

TJ : Lorqu'on est en présence de maladies graves oui. Mais en aucune circonstance le Tamiflu devrait être distribué dans toutes les écoles, comme actuellement cela a été fait parfois. Etant donné cela, nous avons déjà des informations disant qu'il y a déjà des souches virales résistantes de la grippe porcine.

SP : En Allemagne, le gouvernement est supposé faire des stocks de médicaments contre la grippe pour 20% de la population. Pensez vous que c'est raisonnable ?

TJ : Bon, il existe au moins plusieurs manières beaucoup plus économiques d'accomplir beaucoup plus. Par exemple, on devrait enseigner aux enfants scolarisés à se laver les mains régulièrement- de préférence après chaque classe ! Et chaque aéroport devrait installer quelques centaines de lavabos. Quiconque atterit et ne se lave pas les mains devrait être arrêter par la police des frontières. On pourrait le détecter en mettant par exemple une substance colorante invisible neutre dans l'eau. Et porter des masques peut être raisonnable aussi.

SP Est-ce que cela a déjà été prouvé que ces mesures fonctionnent ?

TJ : Il existe plusieurs bonnes études sur le sujet qui ont été réalisées durant l'épidémie de SARS. Il y a ce que l'on nomme des études de cas portant sur l'examen d'individus qui ont été en contact avec le virus du SARS. Ils ont comparé les caractéristiques de ceux qui avaient été infectés par le virus par ce contact et ceux des personnes qui n'avaient pas été infectées. Les conclusions des études sont très significatives.

SP : Vous semblez plutôt impressionné.

TJ : Je le suis. Ce qui est formidable dans ces mesures c'est que non seulement elles ne sont pas onéreuses, mais aussi qu'elles peuvent aider pas seulement contre les virus de la grippe. Par cette méthode on peut combattre les 200 pathogènes qui provoquent les symptômes type grippal de même que les virus des gastroentérites, et des microbes complètement inconnus. Une étude réalisée au Pakistan a montré que le lavage des mains peut même sauver des vies d'enfants. Quelqu'un devrait obtenir un prix Nobel pour cela !

SP : Mr Jefferson nous vous remercions pour cette interview.

Interview réalisée par Johann Grolle et Veronica Hackenbroch pour Der Spiegel

Article publié le 21/07/09 sur le Der Spiegel

Article publié sur le site BMJ (helping doctors make better decisions) qui s'adresse aux médecins
Influenza vaccination: policy versus evidence, Tom Jefferson 's Article in english

* Grippe : l'OMS a-t-elle inventé la pandémie ?

Des médias allemands posent la question

Contenu reconnu d'Utilité Publique

Un virus qui a tué "au moins 2 185 personnes dans le monde" selon l'Organisation mondiale de la santé peut-il être responsable d'une pandémie ? C'est la question que pose, dans plusieurs médias allemands, un chercheur italo-britannique indépendant. Le virologue Tom Jefferson affirme que l'OMS a récemment assoupli sa définition d'une pandémie. Pour mieux servir les intérêts de l'industrie pharmaceutique ? L'organisation dément.

"Le virus dominant." Vendredi 28 août, l'Organisation mondiale de la santé affirme dans une note que le H1N1 "est devenu le virus de grippe dominant dans le monde, supplantant désormais la grippe saisonnière". Selon son décompte, la grippe porcine a tué "au moins 2 185 personnes" dans le monde. Plus de 177 pays sont touchés par la maladie. C'est beaucoup ? Pas forcément. Chaque année, on estime qu'environ 5 000 Français meurent, directement ou indirectement, de la grippe. Et les deux dernières pandémies de grippe, en 1957 et en 1968, ont fait plusieurs centaines de milliers de morts.

Le terme "pandémie", utilisé par l'OMS depuis qu'elle est passée en "phase 6" le 11 juin, serait-il exagéré ? C'est l'avis d'un chercheur spécialisé, Tom Jefferson, qui travaille à Rome pour l'ONG "Cochrane collaboration".

Dans une interview diffusée le 25 août dans l'émission Frontal21 sur la ZDF, deuxième chaîne publique allemande (et que nous a signalé un @sinaute exilé), il attaque sévèrement l'organisation. Vous pouvez trouver l'émission intégrale ici (le reportage où Jefferson intervient correspond à la première vidéo dans le cadre orange).

En cas de légères erreurs de traduction, veuillez bien pardonner notre allemand rudimentaire.


Selon Jefferson, l'OMS aurait donc modifié aux environs du mois de mai sa définition du terme "pandémie". Auparavant, il aurait forcément impliqué un nombre élevé de morts et de malades. Ce n'est plus le cas, ce qui autorise la déclaration de l'état de pandémie pour la grippe A.

Le reportage indique ensuite que des représentants de l'industrie pharmaceutique, dont des fabricants du vaccin anti-grippe H1N1, siègent comme observateurs à l'OMS. Et sous-entend fortement qu'ils auraient joué de leur influence pour gagner de l'argent.

Fin juillet, Jefferson avait déjà tenu des propos semblables dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Voici l'interview traduite en anglais par le magazine, et sa version française, réalisée par le site alterinfo.net. Le chercheur désigne clairement l'industrie pharmaceutique : "Parfois on a le sentiment qu'il y a tout un secteur industriel qui attend presque qu'une pandémie éclate."

Quel crédit accorder à ce chercheur ? Le médecin Marc Zaffran, plus connu sous son nom de plume Martin Winckler, qui avait déjà appelé à ne pas céder à la panique sur son blog, lui fait confiance. Joint par e-mail par @si, il n'y va pas par quatre chemins : "Le projet Cochrane est un projet indépendant d'analyse des informations médicales. C'est une valeur sûre, objective et extrêmement fiable".Pour lui, le discours de Jefferson "est scientifique, alors que celui des gouvernements (et de l'OMS, influencée par l'industrie qui fait probablement pression sous une forme ou une autre, car l'OMS a besoin d'argent pour financer les campagnes de santé dans les pays en développement) n'est pas crédible".

Mi-juin, un éditorialiste du Los Angeles Times avait lui aussi questionné la définition actuelle de l'OMS. Mais lui situait sa modification bien plus tôt que mai 2009 : "En 2005, l'OMS a promulgué une définition qui ignore pratiquement le nombre de cas, et complètement les morts."


Troublante définition sur le site de l'OMS

Qu'en est-il réellement ? La définition d'une pandémie de grippe pour l'OMS est disponible dans ce document (PDF) : la phase de pandémie est caractérisée par l'apparition de foyers de maladie dans au moins trois pays, répartis dans au moins deux régions du monde différente. Il n'y a effectivement pas de référence au nombre de malades ou de morts.defpandemic-2009

Et pourtant, le 4 mai 2009, CNN révélait qu'on trouvait jusqu'à cette date sur le site internet de l'OMS une trace d'une autre définition, indiquant qu'une pandémie cause "un énorme nombre de morts et de malades". Répondant aux questions de CNN, une porte-parole de l'Organisation a parlé d'"erreur" et s'est excusé "pour la confusion" : la définition aurait "été établie il y a quelques temps et peignait un tableau plutôt sombre, qui pouvait être très effrayant".

Voici donc d'où vient le mois de mai, cité par Jefferson comme date de la modification.



Mais l'OMS dément avoir changé de façon si drastique les conditions permettant de déclarer une pandémie.

Contacté par @si, le service de communication donne les preuves de sa bonne foi, sous la forme d'un rapport (PDF disponible ici) datant de 2005 et énumérant les mesures à prendre en cas de pandémie grippale.

Il y est mentionné que les étapes scandant la progression de la pandémie ont été modifiées. Et il apparaît que les nombres de cas ou de morts ne sont déjà pas pris en compte...



Ce n'est pas terminé... toujours pour se défendre d'avoir modifié ses critères, et faire bonne mesure, l'OMS fournit également un document semblable (le PDF est ici), datant cette fois de 1999. A cette date, plaide l'OMS, il n'était pas question d'un "énorme nombre de morts".

Le document mentionnait seulement un "nouveau sous-groupe du virus", des foyers "dans plusieurs pays" et des données indiquant qu'une "sérieuse morbidité et de mortalité dans au moins un secteur de la population" est probable.

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Bref, comme le résumait le chroniqueur médical du New York Times le 9 juin, il est très difficile de s'accorder sur une définition unique du mot pandémie. Il signale même que les plus importants manuels de médecine américains n'en donnent pas de définition !


Le Monde joue la panique


Et dans cette incertitude totale, où les gouvernements font le maximum pour ne pas être accusés plus tard d'avoir sous-estimé le problème, le rôle des médias est primordial. C'est pourquoi il est permis de s'interroger sur la Une du Monde daté du 27 août. On pouvait y lire que "la mortalité directe du H1N1 serait cent fois celle de la grippe saisonnière". Forcément effrayant lorsqu'on a en tête le nombre d'environ 5000 morts causés chaque année par la grippe classique, rien qu'en France.

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L'article auquel se rapporte la Une est titré de la même façon... Et seuls ceux qui l'auront lu attentivement pourront chasser toute inquiétude excessive. Il s'agit d'une interview de l'épidémiologiste reconnu Antoine Flahault, que nous avons déjà invité sur notre plateau en mai. Que dit-il ? Certes, on constate une mortalité directe "100 fois supérieure à celle de la grippe saisonnière". Mais quelques lignes plus tôt, il a pris soin de préciser que cette mortalité directe était très rare. Ce sont plutôt les complications de la grippe qui tuent, comme il nous l'avait expliqué. Alors en France, chaque année, combien de morts directes de la grippe ? "A ma connaissance, pas plus de 5 à 6 cas."

Evidemment, une manchette du Monde indiquant que "le H1N1 pourrait tuer directement 500 à 600 personnes en France" aurait été moins vendeuse.

* Les Américains se révoltent contre le fascisme financier

Par Bertrand Buisson




« Je ne fais confiance ni à vous, ni aux républicains, ni aux démocrates. Lorsqu’on parle de ma santé, je ne fais confiance ni aux conservateurs, ni aux progressistes ni à aucun politicien, mais seulement à mon docteur et à moi. »

Un citoyen en colère à son député, le 6 août dernier lors d’un Town Hall Meeting dans le Minnesota.

Plusieurs millions de familles expulsées de leur logement depuis l’été 2007, un demi-million de chômeurs supplémentaires chaque mois et un chômage réel de plus de 20%, 48 Etats sur 50 en faillite et la suppression des services publics et des services sociaux, 23 700 milliards de dollars d’argent public engagés dans le renflouement des grands de Wall Street, 81 banques régionales ayant déclaré faillite depuis le 1er janvier... Voilà l’état de l’économie américaine, voilà ce qu’endurent les citoyens américains. Et par dessus le marché, ils viennent d’apprendre que leur gouvernement veut mettre en place un système de rationnement des soins menaçant directement leur vie.

Dès lors, comment s’étonner de la défiance envers l’administration Obama ? Des centaines de milliers d’Américains, mus par la colère et l’indignation, affluent spontanément dans les traditionnels Town Hall Meetings (réunions entre les citoyens et leurs élus) pour lyncher (verbalement pour l’instant) leurs sénateurs et députés qui ont laissé faire cela.

La colère choisit son camp et sa bannière

Depuis le mois de mai, Lyndon LaRouche et son comité d’action politique (LaRouche PAC) dénoncent la réforme Obama comme une résurgence du programme médical d’Hitler, documents à l’appui. Le 19 mai, Lyndon LaRouche avait prévenu la classe politique américaine en déclarant publiquement que « la révolte contre la tournure que prennent les politiques d’Obama gronde au tréfonds du pays ». Lors de sa conférence internet du 1er août, il avait de nouveau averti : « Nous entrons dans une période de révolte et les membres du Congrès vont devoir se cacher en retournant dans leurs circonscriptions car les citoyens vont vouloir les lyncher. » Depuis, l’affiche du LaRouche PAC affublant Obama d’une petite moustache carrée et barrée du slogan « J’ai changé » est devenue le symbole de la mobilisation, débarquant même dans les pages du Monde, du Figaro, de Libération, de Marianne et sur le site de France Info !

Peu importe le qu’en dira-t-on de ceux qui classent cette affiche dans la catégorie « extrémiste ». La révolte est en marche et le LaRouche PAC apparaît partout comme son catalyseur. Rien d’étonnant à ce que les élites bien-pensantes qualifient d’outrageante une campagne plébiscitée par les citoyens mobilisés ! Les Français qui ont vu comment, en 2005, les opposants à la Constitution européenne furent systématiquement vilipendés par leurs adversaires et les médias, comprennent très bien de quoi il s’agit. Dans ces moments particuliers de l’histoire, plus l’establishment en rajoute et plus s’accroît la défiance populaire.

Que propose donc la réforme Obama ?

Contrairement à ce qu’on en dit, le but de cette réforme n’a jamais été d’accorder à la majorité des Américains un accès adéquat aux soins. Si Obama répète qu’il veut donner une couverture maladie aux 47 millions d’Américains qui en sont dépourvus, il a aussi stigmatisé les programmes de santé publics destinés aux personnes âgées, aux malades chroniques, aux handicapés et aux pauvres : « la cause première de notre déficit public est l’explosion des coûts de Medicare et Medicaid », mais pas un mot sur Wall Street. Déjà, dans le budget 2010 présenté le 26 février par le chef de la Gestion et du Budget à la Maison Blanche, Peter Orszag, la Présidence annonçait 300 milliards de coupes budgétaires dans les dépenses de santé publique, grâce à la mise en place d’un système informatique d’« e-records » compilant les données médicales et personnelles des patients et indiquant au médecin le traitement le mieux adapté. Selon Orszag, ce système servirait à éliminer les procédures « non nécessaires ». Mais selon quel critère veut-il les choisir ?

A la recherche de « efficacité comparative »

Obama est entouré de conseillers « comportementalistes », qui utilisent l’étude des comportements animaux afin de domestiquer politiquement la société humaine. Avec eux, une vie humaine peut donc tout à fait être réduite à une question comptable. Ils ne se considèrent pas plus responsables de la vie humaine que de celle d’un animal. Si, pour le bien du troupeau, il faut abattre quelques têtes, aucun problème éthique, c’est une question objective.

Dans le plan de relance de la nouvelle administration adopté en février, cette clique a obtenu 1,1 milliard pour la création d’un Conseil fédéral sur la recherche en efficacité comparative (FCCER), chargé de préparer la réforme.

Pour comprendre ce qu’est la méthode d’efficacité comparative, il faut aller en Grande-Bretagne, où le gouvernement Blair en a fait sa doctrine. Créé en 1999, le programme NICE promulgue les interdictions de soins selon le profil personnel. Le fonctionnement est très simple : si un alcoolique a besoin d’une greffe de foie, on la lui refusera car on ne peut être sûr qu’il ne recommencera pas à boire. Mieux vaut économiser l’argent et le foie pour des personnes qui en valent le « coût ».

Peter Orszag revendique ouvertement l’efficacité de cette méthode, que l’on appelle QALY et qui consiste plus généralement à rationner les soins en fonction du nombre d’années en bonne santé qu’il vous reste à vivre. Voilà ce que les « e-records » seront chargés de dire aux médecins : tel ou tel traitement est trop coûteux pour un malade chronique, une personne âgée, un obèse ou un fumeur.

Le problème c’est qu’Obama baigne dans ce milieu depuis l’université. Le 3 mai dernier, dans une interview au New York Times, le Président parlait de « l’importance d’utiliser les études sur l’efficacité comparative afin de ralentir les dépenses », évoquant « les études objectives faite par des gens qui s’y connaissent en la matière ». L’un de ces fins connaisseurs, et conseiller spécial de la Maison Blanche sur la Santé, n’est autre que le Dr Ezekiel Emanuel, membre du collège d’expert du FCCER, qui expliquait dans un article de 1996, que « les soins fournis aux individus qui ne peuvent plus, de manière irréversible, être ou devenir des citoyens participatifs, n’ont rien de fondamental et ne doivent pas être garantis. Un exemple évident est la non garantie des soins aux patients atteints de démence. » Comme dans l’Allemagne de 1939, il s’agit de se débarrasser des « bouches inutiles » et des improductifs.

Les « tribunaux de la mort »

Pour appliquer ces méthodes et garantir les coupes budgétaires prévues, la Maison Blanche a fait de la création d’un Comité indépendant d’experts médicaux (IMAC) l’enjeu essentiel de sa réforme. Le 22 juillet dernier, lors de sa conférence de presse télévisée, Obama a appelé à cinq reprises à l’établissement d’un tel comité, que LaRouche qualifie de nouveau T-4, en référence au décret sur l’euthanasie signé par Hitler en septembre 1939. [*] Si Obama est désormais obligé de dire et répéter qu’il n’y aura pas de « tribunaux de la mort », il en a pourtant reconnu et souhaité la vertu anti-démocratique : « Les malades chroniques et les patients en fin de vie sont potentiellement responsables de 80% des dépenses de santé (…) Il y aura un débat démocratique très difficile. Il est très difficile d’imaginer que le pays puisse prendre ce type de décision par les voies politiques normales. C’est pourquoi il faut avoir des groupes indépendants qui puissent nous guider », a-t-il déclaré le 3 mai dans le New York Times. Début août, 75 députés des deux partis ont écrit à la présidente de la Chambre pour lui signifier que le projet IMAC était inacceptable et conduirait à la mort du projet de loi.

Euthanasie ou simple incitation à mourir ?

Les partisans de la réforme ont qualifié de « fantasque » la préoccupation exprimée par les citoyens dans les Town hall meetings, au sujet de l’euthanasie. Les Américains ne s’y sont pourtant pas trompés. L’article 1233 du projet de loi, intitulé « Consultation pour la planification des soins anticipés », promet aux plus de 65 ans couverts par Medicare (souvent les plus pauvres et les plus malades), ainsi qu’aux malades chroniques, une visite médicale quinquennale remboursée pour se faire expliquer les procédures de fin de vie et les inciter à signer une déclaration de refus de soins. De surcroît, la loi oblige à une nouvelle visite dès lors que serait diagnostiquée « une maladie chronique, progressive, incurable, limitant l’espérance de vie ou déjà en phase terminale, ainsi qu’un accident où le pronostic vital est réservé, ou lorsque la personne est admise dans un centre de soins médicalisé, ou de long séjour ou bien à l’hospice. » Il s’agit donc de harceler les vieux jusqu’à ce qu’ils meurent pour les inciter à en finir plus vite, au nom de la « responsabilité fiscale » qu’Orszag veut d’ores et déjà étendre au système public de retraite.

Un corporatisme à la Cheney

A cela viennent s’ajouter les révélations sur les accords secrets entre la Maison Blanche et les géants pharmaceutiques et compagnies d’assurance maladie privées, qui ont mis la gauche du Parti démocrate en colère, après huit années de ce corporatisme. Le 4 août, le Los Angeles Times a révélé la nature de ces accords conclus entre février et juin, après vingt-sept réunions secrètes entre le cabinet d’Obama et ces lobbies : plafonner à 80 milliards de dollars sur 10 ans les économies réalisées sur les dépenses de médicaments (alors que dans le même temps, le lobby pharmaceutique en vendra pour 3600 milliards de dollars) tout en refusant à Medicare le droit de négocier les prix ; et la garantie donnée aux assureurs qu’ils continueront à toucher au moins 25% du coût total de la facturation pour leurs « frais administratifs ». En retour, l’organisme qui fédère les compagnies pharmaceutiques, PhRMA, s’est engagé à financer pour 150 millions de dollars de spots publicitaires pro-réforme. On voit que malgré le départ de Bush et Cheney, la Maison-Blanche est restée (pour l’instant…) la courroie de transmission de ce qu’il convient d’appeler le fascisme financier.

Voilà pourquoi les citoyens américains se révoltent. [**] Non seulement il devient impossible de vivre dignement aux Etats-Unis, mais de plus, le gouvernement veut exterminer les plus faibles afin de servir les intérêts de Wall Street et de la City de Londres. Le véritable programme confié à la présidence Obama par ses commanditaires financiers n’aura pas tenu longtemps sous le vernis orwellien de l’Obamania (cf. Quand Terra Nova francise l’obamania). Plutôt que de commenter et feindre de ne pas comprendre ce qui se passe outre-Atlantique, les responsables politiques français feraient mieux d’abandonner le costume de la complaisance. Avec un chômage réel excédant les 4 millions, une pauvreté touchant plus de 8 millions de Français, des collectivités locales aux abois, des finances publiques en détresse, des agriculteurs et de ouvriers en colère, des bonus qui se distribuent là où des claques devraient l’être, personne n’est à l’abri des coups. Les élites parisiennes qui traitent les prises d’otages de patrons comme des épiphénomènes sociologiques pourraient bientôt sentir le goôt de la pique. Nous ne sommes pas obligés d’en arriver là, mais tous ceux qui ont eu vent des mises en garde lancées par Jacques Cheminade depuis sa campagne présidentielle de 1995 et connaissent l’alternative qu’il a avancée, ne pourront pas dire qu’ils n’avaient pas été prévenus.

Notes

* Le Comité indépendant d’experts médicaux (IMAC), composé de cinq experts nommés par le Président, échapperait à la supervision du Congrès et serait chapeauté par un actuaire dont la mission sera de « faire plier la courbe des dépenses ». Peter Orszag a reconnu que ce comité s’inspirait directement du programme britannique NICE, qui interdit les traitements onéreux aux personnes dont l’espérance de vie ne semble pas optimale.

En 1939, Hitler demanda à son ministre de la Santé de « faire certaines économies sur les dépenses hospitalières ». Le 1er septembre, le chancelier allemand rédigea le décret sur la « destruction des vies sans valeur » : « Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt ont la responsabilité d’étendre les attributions de certains médecins désignés nominativement. Ceux-ci pourront accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon le meilleur jugement humain disponible de leur état de santé. »

** Le député démocrate progressiste John Conyers, qui promeut depuis plusieurs années une sécurité sociale universelle, a qualifié la réforme Obama de « foutaise » et l’attitude du président de « mauvaise ». Conyers a déploré l’influence du chef de cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, qui « ne cherche qu’à réussir et est prêt pour cela à passer des accords sur tout et n’importe quoi » (rassurant, lorsque l’on parle de santé publique, a-t-il ajouté), alors que jadis le sénateur Obama soutenait le programme de sécurité sociale universelle. « Il n’y a pas plus déçu que moi au sujet de Barack Obama », a-t-il dit.

mardi 18 août 2009

* Conférence sur l'eau

L'eau cette grande inconnue dans laquelle née la vie à l'aube de nos origine est le vecteur incontestable de l'énergie qui nous anime.
Energie vitale, bio-dynamisation, vitalisation, conscience, l'eau est un véhicule transcendant de ce que nous sommes et pouvons devenir.
Quelques pistes sont abordées par les conférenciers sur divers sujets.

1ère partie


2ème partie


3ème partie


4ème partie

5ème partie


6ème partie


7ème partie


D'après les travaux de Viktor Schauberger, ce système permet de créer un vortex dans les canalisations d'alimentation en eau d'une habitation.
Dynamisation, vitalisation et dépollution de l'eau.

dimanche 16 août 2009

* De la servitude moderne

Un film documentaire de Jean-François Brient sur le système totalitaire marchand dans lequel nous vivons soumisEs. Il démonte les rouages des démocraties libérales qui forment le modèle dominant du monde occidental et comment celles-ci n'ont rien à envier aux systèmes totalitaires qu'elles semblent critiquer.
Plus d'informations et le film à télécharger : http://www.delaservitudemoderne.org.

1ère partie


2ème partie


3ème partie

* Automobile Club

Ce qu'il se cache derrière les automobiles clubs.


Automobile Club

Martine Aubry parle du siècle
Comme pour les réunions Bilderberg, on veut nous faire croire que ces personnalités vont consacrer de leur temps précieux juste pour discuter, on nous prend vraiment pour des idiots...
Martine Aubry parle du Siècle



* Tout se pirate...

Les réseaux domestiques… piratés… une fois de plus

Après le WiFi qui s’est fait allégrément montrer du doigt des années durant à cause de ses trop nombreuses failles de sécurité, c’est au tour du CPL (Courant Porteur en Ligne) d’avoir des soucis. Si vous n’avez pas (encore) de WiFi chez vous, il est possible que vous ayiez opté pour le réseau via les prises de courant électrique, aussi dénomé CPL. (Présentation).

Les téléphones sans fil… piratés (pour 23 euros !)

Vous le savez peut-être, le DECT est (entre autres) ce qui relie les combinés téléphoniques sans fil à leur base. Il y a des millions de téléphones de ce type dans nos foyers, entreprises et ailleurs. Seulement voilà… Il est désormais possible d’écouter à distance les conversations à l’aide d’un ordinateur sous Linux et une carte coûtant la modique somme de… 23 Euros ! La carte en question se fait passer pour la base, et demande gentillement au combiné de ne pas chiffrer la conversation. Comme c’est simple ! Ah, j’oubliais… ça utilise le même outil que pour attaquer les réseaux WiFi, comme c’est pratique !

Le réseau GSM… piraté

En fait c’est déjà fait depuis quelque temps. Il s’agit plutôt de : Comment monter son réseau GSM à la maison… c’est tout de même amusant de transformer son appartement en réseau opérateur, histoire de faire une farce aux voisins… Ah ? Il faut une licence opérateur pour cela et l’Etat ne me la donnera certainement pas ? Allons bon ! (Présentation).

Les terminaux de paiement par carte bancaire… piratés

Lorsque vous payez par carte au restaurant, on vous apporte une petite machine munie d’un clavier sur lequel vous tapez votre code PIN… Comme c’est assez délicat et un peu secret tout de même, les constructeurs ont mis en place des mesures pour éviter les bricolages éventuels de commerçants indélicats qui aimeraient bien avoir votre code PIN et votre numéro de carte… Désormais il faudra vous méfier, car à priori l’exercice semble possible ! (Présentation).

Les sites Internet « sécurisés »… piratés

A l’aide de « seulement » 200 consoles de jeu Playstation 3 (qui sont parmi les ordinateurs les plus puissants disponibles au le public), il est possible de recréer des certificats racine… Vous savez, le petit cadenas qui s’affiche lorsque vous allez sur le site de votre banque ou de vente en ligne préférée, ou des impôts… En synthèse, la preuve a été apportée que « n’importe qui » (ou presque) pouvait fabriquer un faux site et le faire passer pour un vrai, même si ce dernier était dit sécurisé. Cela touche bien d’autres domaines d’ailleurs… Toute la presse en a parlé mais je ne pense pas que ce soit l’annonce la plus inquiétante de la conférence.

Les rames de métro… piratées

Ou « comment prendre le contrôle des systèmes de communication d’une rame de métro ? » Simplement par radio, puisque ces engins discutent avec leur central via des guides d’onde et des capteurs radio… Une vraie mine pour un scénariste de films à sensation en mal d’inspiration ! (Présentation).

Les machines à voter… piratées

Les spécialistes de la sécurité sont unanimes, ces engins ne sont pas au point du tout malgré ce qu’on veut faire croire au public. Une énième présentation en démontrent certaines faiblesses, et pourquoi les corrections successives ne corrigeront finalement rien du tout. (Présentation).

Les passeports et permis de conduire… piratés

L’art d’utiliser les fréquences radio pour « exciter » les puces présentes dans les documents d’identité, et leur faire cracher leur contenu… Une rumeur circule à cet effet disant qu’un terroriste pourrait utiliser un tel procédé pour cibler son attaque… une bombe qui ne se déclencherait qu’après s’être assuré qu’au moins cinq personnes de plus de 18 ans, de nationalité américaine et de sexe masculin sont présents sur le site… C’est désormais possible avec les avancées technologiques. Fou, n’est-ce pas ?

Les pass de métro et les badges d’accès… piratés

Cet été, cette équipe de chercheurs a défrayé la chronique en expliquant qu’ils avaient cassé MiFair… Késako ? Tout simplement l’un des systèmes de contrôle d’accès (cartes de métro, badges d’accès de bâtiments et parkings, etc…) les plus répandus au monde, en millions d’exemplaires… Que ce soit la carte Oyster du métro de Londres, ou d’autres applications, ce système est omniprésent. Maintenant que son mécanisme a été mis à nu, le monde entier va devoir réinvestir dans des millions de nouveaux systèmes de serrures électroniques, remplacer des millions de cartes et badges d’accès… ah que le progrès surprend parfois… (Présentation).

Les badges RFID et autres tags électroniques… piratés

Une présentation plus générale que la précédente, mais intéressante également, démontrant qu’il ne faut plus vraiment vouer une confiance aveugle en nos petits badges et portes-clefs « magnétiques » (comme certains disent encore) ! (Présentation).

Les appareils médicaux et les pacemakers… piratés

Plus précisément un microcontrôleur (puce) chargé de faire fonctionner de nombreux équipements, dont des systèmes médicaux… Sur un même registre, le piratage des pacemakers et des défibrillateurs implantés a déjà été traité un peu plus tôt… certains pourraient d’ailleurs en avoir une attaque rien qu’en lisant le titre : « Pacemakers and Implantable Cardiac Defibrillators: Software Radio Attacks and Zero-Power Defenses » !

La mémoire des ordinateurs… piratée

Une attaque qui commence à dater mais qui a fait couler beaucoup d’encre. Ou comment extraire les mots de passe de la mémoire d’un ordinateur ultra sécurisé par opération à coeur ouvert (une vraie lobotomie) : on ouvre la machine, et on lui retire la mémoire sous cryogénie pour l’analyser… promis la bête ne souffre pas, l’effet est immédiat et lors du réveil la machine ne se souvient de rien, mais le « chirurgien » possède désormais les mots de passe ! (Présentation).

Les portes de garage, les portières de voiture et les sas d’accès… piratés

Ces systèmes utilisent un mécanisme appelé KeeLoq pour s’assurer que le boîtier ou la clef que la personne utilise pour ouvrir sa porte de garage, voire sa voiture est légitime… C’est fini, on peut maintenant s’amuser avec la porte du voisin et même ouvrir sa portière de voiture. Cool !

l’iPhone d’Apple… piraté

On le sait depuis un peu de temps, mais il est intéressant de voir que les mesures de sécurité mises en place par Apple pour protéger ce qui tourne sur un iPhone ou iPod Touch ne tiennent pas longtemps… pourtant elles semblent sophistiquées au premier abord…

Les consoles de jeu Wii… piratées

Elle est complexe à pirater et cela a pris beaucoup de temps, mais il semble que nos compères soient parvenus à leurs fins. Cela reste encore assez technique et réservé aux bricoleurs, mais l’exercice est beau. On le savait depuis quelques mois mais voici réexpliqué le tout. (Présentation)

Internet… tout planté (troisième essai)

Cette année, Internet n’aura pas eu de répit : plus de trois démonstrations de comment planter tout Internet ! Heureusement que les gentils sont là pour corriger vite ! Cette fois-ci on parle des attaques TCP, un terme technique pour évoquer ce qui fait marcher Internet depuis ses débuts… Et c’est maintenant qu’on s’en aperçoit ? Alors là, je n’applaudis pas ;)

Les comptes en banque… piratés

Petite étude démontrant comment les criminels s’y prennent pour voler les pauvres internautes qui accèdent à leur banque en ligne… (Présentation).

Votre ADN… piraté

Après tout, tant qu’on y est… laissons nous pirater notre corps. Le génome humain a été entièrement séquencé, c’est fait. Certes, il y a encore du travail pour en comprendre le contenu, mais c’est en bonne voie et cela signifie le meilleur mais également le pire… Le titre suggestif de la présentation « All your base(s) are belong to us » est angoissant pour ceux qui en devinent le sens. A méditer ! (Présentation)

SECONDE PARTIE : LES QUESTIONS DE FOND

Pourquoi la sécurité ne sert (et ne servira jamais) à rien

Si l’on sécurise toutes vos données, vous risquez à un moment soit de ne plus avoir confiance puisque vous ne savez pas ce qu’ON en fait, et vous allez alors vous méfier des contrôles et cybersurveillances mis en place pour les sécuriser… donc vous allez instictivement chercher des moyens de contournement. Donc les données ne seront plus sécurisées… Scénario un peu pessimiste certes, mais que je vis au quotidien lorsque je dois mettre en place des mesures de sécurité dans le cadre de mes activités : elles sont tôt ou tard ignorées ou contournées (pire!)… cercle vicieux qui laisse songeur. (Présentation).

Tout sur le Commodore 64 en 64 minutes

Ah ! Et dire que je n’y étais pas… bouuuh !!! Il n’empêche que cette vieille machine tient bon la barre, puisqu’on parle d’elle depuis 25 ans ! J’en ai d’ailleurs encore quelques uns à la maison, et tous en état de marche, que je conserve avec une attention pieuse ;) Avec ses 64 Kilo-octets de mémoire RAM et son processeur tournant à la vitesse foudroyante de 1 MHz (non les jeunes, ne vous frottez pas les yeux, vouz avez bien lu !), cette machine était merveilleuse… elle l’est encore par certains aspects, d’ailleurs ! (Présentation).

Comment stocker ses vidéos pornographiques ?

Si, vous avez bien lu ! Et c’est à mademoiselle Rose White que revient l’honneur de présenter sa… thèse de doctorat sur le stockage des films cochons. Elle nous dit d’ailleurs ceci : « I am doing preliminary research on how people store and access their digital pornography collections. » Et elle conclut en suggérant de stocker TOUT ce qui existe en matière de pornographie ! J’avais vu/lu des présentations bizarres et loufoques, mais celle-ci dépasse l’entendement !

TROISIÈME PARTIE : BIG BROTHER IS WATCHING US… puisque je vous le dis !

Votre grand-mère est une terroriste

Un titre un peu racoleur ! La présentation en question (qui n’a pas ce titre, désolé) explique que de plus en plus de personnes sont accusés de terrorisme sous de faux prétextes… Et de se poser la vraie question : qu’est-ce que le terrorisme, au juste ? (Présentation)

Vous n’avez pas encore de caméra qui vous filme aux WC ? Ca va venir !

Petit rappel de tout ce qui existe pour surveiller, tracer, enregistrer et analyser ce que l’on veut sur un individu, et comment les corporations et organismes étatiques ou non s’en servent déjà ou s’en serviront dans un proche avenir… Bon, si je débranchais tout ! Et je vais relire 1984, d’ailleurs ! (Présentation).

La vie sans vie privée : il va falloir… vivre avec !

Essai intéressant sur ce qui nous tombe déjà dessus : nous n’avons presque plus de vie privée, et cela le deviendra certainement dans quelques années. Et de se poser la vraie question : Qu’est ce que la vie privée, au juste ? Reste à savoir comment le prendre du bon côté et vivre avec. (Présentation).

…ou bien il va falloir apprendre à la protéger

un petit cours que tous les jeunes devraient retenir : pourquoi il n’est pas bien de tout dire sur un blog, de tout poster et de publier toutes ses photos de vacances en ligne… (Présentation).

Comment l’on vous traque dans les salons…

Superbe étude : On distribue à l’entrée d’une conférence des badges nominatifs à porter. Ceux-ci contiennent en réalité une puce RFID (encore eux) qui émet des signaux. Ainsi on peut traçer durant la totalité de l’évènement précisément où vous êtes, et surtout avec qui vous discutez et combien de temps durant les pauses. Un outil inquiétant pour découvrir qui fréquente qui… le KGB aurait rêvé le posséder si cela avait existé en son temps ! (Présentation).

CONCLUSION

Je sens que l’année 2009 va être riche sur le plan de la sécurité… Joanna Rutkowska vient de publier une nouvelle attaque contournant les modules de sécurité de nos ordinateurs, et MarcO avance bien sur son méga projet top secret… Heureusement que les mécapoulets n’ont pas encore attaqué

Bruno Kerouanton on janvier 6th 2009 in IT Security

samedi 15 août 2009

* Le Calendrier Maya selon Calleman

Le temps organique.

La théorie évolutionniste au regard du Calendrier maya.

Carl Johan Calleman est un biologiste suédois qui commença à étudier le Calendrier maya en 1979. En utilisant le Calendrier comme un gabarit pour l'étude de l'évolution biologique, il remarqua ce qu'il appelle «une structure relativement simple et très parlante».

Il s'aperçut que le Second Inframonde du Calendrier, dénommé Infra-monde Mammalien, contenait une série de treize dates (les treize Paradis) décrivant les transitions majeures de l'évolution biologique pendant 820 millions d'années, période durant laquelle les animaux multicellulaires se développèrent.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le premier cycle précédent, de 16,4 milliards d'années dans le Calendrier soit exactement 20 fois les 820 millions d'années du cycle mammalien, est très proche de l'époque où les cosmologistes situent la création de l'univers.
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Source :
Le Code Maya - Barbara Han Clow

Musique :
Shastro - Stream of life


jeudi 13 août 2009

"Des éditeurs utilisent des livres pour enfants pour transmettre des modèles de comportement psychopathiques liés aux sacrifices humains, aux meurtres, à la soumission en esclavage, à l'amour gratuit du mal."
Le livre en question : http://www.amazon.fr/Vilaine-Lulu-Yves-Saint-Laurent/dp/271070708X


La promotion du satanisme dans l'édition pour enfant


Présentation de l'éditeur
En 1967, Claude Tchou publie La vilaine Lulu, la seule BD écrite et dessinée par Yves SaintLaurent. En 2002, l’auteur faisait faire un nouveau tirage limité de 500 exemplaires numérotés, signés par l’auteur, vendus par YSL au prix de 550 euros. À l’automne 2003 reparaît La vilaine Lulu dans sa version originale. Dans un style naïf, presque enfantin, Yves Saint-Laurent se moque parfois avec cruauté, souvent avec humour, toujours avec intelligence, de ses contemporains, de ses proches, du milieu de la mode et des mœurs de l’époque. L’ensemble est mordant et drôle, et n’a pas pris une ride.

"Suite a une video et des réactions fortes sur cette bande déssiné assez étrange et affolante je me suis permis d' appeler l' editeur pour comprendre comment cela est ce possible dans le Pays des "Soi disant" droits de l' homme!
Par RilCy75


mercredi 12 août 2009

* Analyses de Seb Musset 12.07.09

La culture d'entreprise du gouvernement, le remodelage des ambitions occidentales...

1ère partie

* l'excuse de la théorie du complot

Analyse de Annie Lacroix-Riz, historienne.


Il est facile de parler de pensée unique, du manque de discernement d’une grande partie de la population par rapport aux événements divers. Pour faire passer des messages, les médias utilisent des techniques de communication que l'individu lambda ne peut percevoir. C'est un peu pour cela que ce qu'on appelle « les médias traditionnels » restent crédibles auprès de la majeure partie de la population. Tout est tellement bien ficelé qu'ils ne peuvent se tromper !

Et puis surtout « on est dans le camp des gentils » ; pourquoi vouloir bouleverser un establishment dans lequel nous sommes sous le protectorat des puissants impérialistes ?


Qu’on se le dise, le combat n’est pas équitable !

D’un côté, nous avons des ultra-sionistes atlantistes, philosophes (autoproclamés), écrivains, maniant le verbe, maîtres dans l’art de la rhétorique – et même plus – dans l’art de la manipulation, usant de sophisme sans relâche.

De l’autre côté vous avez le peuple, celui qui vit et qui travaille dans le monde réel, celui qui rame à joindre les deux bouts, celui qu’on gave d’Arthur, de Dechavanne, de Nagui, de Secret Story, de Star Academy, … et du journal de Pujadas !

Certes, les gens sont responsables ; tout le monde a son libre arbitre, son échelle de valeur, et sa propre raison, mais cela reste absolument inéquitable. Ca me rappelle cette citation du personnage Morpheus dans le film Matrix :
« pour comprendre la matrice tu vas devoir l’explorer ».

« Comme dans le film », les gens courent beaucoup moins de risques à rester endormis – disons-le – dans leur état de servitude. De la science fiction au monde réel, « se réveiller » c’est tout simplement prendre du recul et retrouver un sens à sa vie. Mais avant d’éventuellement trouver un (vrai) sens à sa vie, il est impératif de comprendre où on est, quel est le contexte, quels sont les enjeux, et qu’est-ce qu’on attend de moi.

Tout le monde, dans nos sociétés « démocrates » nous vend ces concepts de liberté, principalement à travers la consommation, alors que la vraie liberté, c’est d’abord penser et réfléchir par soi-même !

Heureusement que des gens avisés ont l’œil, et aussi le talent, pour nous montrer les plus belles propagandes par les propagandistes les plus doués de l’espace francophone.


Le Cercle de l'Oratoire

Source : Sity.net

Le « Cercle de l'Oratoire » est un think tank français atlantiste et néoconservateur fondé en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre. Il se réunit dans une salle du temple protestant de la rue de l'Oratoire à Paris, d'où son nom.

Proche du PNAC (Project for a New American Century, le think tank néo-conservateur dont étaient issus les principaux membres de l'administration Bush), son but est de défendre la politique américaine auprès de l'opinion publique, le plus grand danger selon eux étant l'islamisme qu'ils qualifient « d'islamo-fascisme » ou de « fascisme vert ».

Le Cercle de l'Oratoire a bien entendu soutenu l'invasion de l'Irak, et il assimile clairement l'anti-sionisme à de l'antisémitisme.

Depuis 2006, il publie une revue intitulée « le meilleur des mondes » (éditée par les éditions Denoël).

Ses principaux membres sont :

- Michel Taubmann, directeur du service Info d'Arte-Paris

- Florence Taubmann, vice-présidente d'«Amitié judéo-chrétienne»

- Bernard Kouchner, ministre de gauche puis de droite, fondateur de Médecins du Monde

- Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo, récemment nommé directeur de France Inter

- André Glucksmann, philosophe et essayiste

- Pascal Bruckner, essayiste

- Romain Goupil, cinéaste

- Olivier Rolin, écrivain

- Marc Weitzmann, écrivain

- Antoine Vitkine, journaliste pour Arte

- Élisabeth Schemla, fondatrice du site proche-orient.info

- Jean-Luc Mouton, directeur de l'hebdomadaire protestant Réforme

- Thérèse Delpech, directrice des affaires stratégiques au Commissariat à l'énergie atomique

- Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes

- Frédéric Encel, géopoliticien, spécialiste du Proche-Orient

- Cécilia Gabizon, journaliste, spécialiste des questions de l'islam au Figaro

- Mohammed Abdi, secrétaire général de l'association "Ni Putes Ni Soumises"

- Jacky Mamou, ex-président de Médecins du Monde

NDGM – Vous remarquerez encore une fois la grande diversité ethnique, d’une « commission » aux desseins plus que particuliers.

D'autres personnalités n'en sont pas membres mais en sont néanmoins proches en soutenant des pétitions ou des meetings organisés par le Cercle de l'Oratoire. On peut citer notamment Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Guy Sorman, et Alain Finkielkraut.

Comme on le voit, le « Cercle » est constitué d'habitués des plateaux TV et du rayon politique/actualité des librairies.

Toujours là lorsqu'il s'agit de dire au « public » ce qu'il doit penser, tout particulièrement lorsqu'il s'agit des Etats-Unis, d'Israël, de l'Islam et du Proche-Orient en général ...

On doit notamment aux gens du « Cercle » la diffusion sur Arte* d'un pur documentaire de propagande contre ceux qui osent mettent en doute la thèse officielle du 11 septembre.

* NDGM - Dont le président du conseil de surveillance n’est autre que Bernard-Henry Levy.

On y retrouve l'inévitable Alexandre Adler, ainsi que Philippe Val dans le débat qui avait suivi la diffusion ...

Voici un démontage point par point des méthodes de désinformation utilisées dans ce documentaire :

Ce travail remarquable est à voir absolument ! Il rappelle les travaux d’analyse de documents qu’on ait pu être amené à faire au cours de notre parcours scolaire.

Ici, l’intérêt est tout particulier car il s’agit de quelque chose qui se passe maintenant, et sous nos yeux !

Analyse de la propagande des néo-conservateurs français



Deuxième partie


Source : sity.net

Je souhaite ardemment que ce travail montre aux générations futures comment ce plan de domination machiavélique mis en place par « l’axe du mal » (celui qui tue et non pas celui qui se fait tuer et piller) aura été réduit en cendres par « un détail » qui leur avait échappé. C’est précisément pour hâter ce détail que nous devons faire ce travail sur nous-mêmes.

Rechercher « la vérité » n’est pas tout : il incombe aux gens doués de raison de ne pas se jeter dans la gueule du fauve alors que celui-ci est plus affamé que jamais !

Si nous aimons trop ce bas-monde et ses parures – c'est-à-dire : l’os qu’on nous donne ronger en attendant notre « mise à mort » –, nous sommes condamnés à servir jusqu’à la fin ceux qui ont instauré la rhétorique suivante : « si un esclave ne sait pas qu’il est esclave ; est-il réellement esclave ? ».

Aujourd’hui, le comble de notre malheur est de voir des esclaves qui savent qu’ils sont des esclaves, mais qui préfèrent le rester par « sécurité » ! A moins que ce ne soit par peur du monde réel ? Quoiqu’il en soit, le monde réel est celui que nous créons pour nous-mêmes !

Le reste n’est qu’un monde virtuel fabriqué par les pires scélérats de l’histoire de notre monde. A bon entendeur …

« Ceux qui ont vécu avant eux, certes, ont comploté, mais Allah attaqua les bases mêmes de leur bâtisse. Le toit s'écroula au-dessus d'eux et le châtiment les surprit d'où ils ne l'avaient pas senti. »

[Sourate 16 v26. Traduction relative et rapprochée du sens du verset]

Bonus : de l’alunissage à la haine de l’Islam

A priori il n’y a aucun rapport entre la mission Apollo et le message de Mohammed (paix et bénédiction sur lui), c’était sans compter sur les glissements sémantiques improbables d’un spécialiste en la matière : le cynique et arrogant, Alexandre Adler.

Alunissage, documentaire, farce, Mohammed (paix et bénédiction sur lui), air du temps, 11 septembre, terroriste, islamiste, al Qaïda. C’est tellement grossier, et pourtant ce monsieur – pardon, cette racaille – à une carte « entrée libre » sur toutes les chaînes et tous les plateaux télés.

S’il existe une arme de destruction massive aujourd’hui, c’est bien la télévision !

Je pense sincèrement que dire « faites attention à ce qu’on vous dit à la télé » est tellement insuffisant face à la perfidie des auteurs de manipulations répétées et continues C’est sans doute tellement rassurant de faire partie du supposé « axe du bien ». Si vous avez la chance de tomber sur cet article, et plus précisément sur ces excellentes vidéos. Nul doute qu'à l'avenir votre oeil sera plus avisé ... c'est du moins à espérer !

Il me plait de répéter l'adage suivant : « va vers la vérité, et la vérité viendra à toi ». Je vous invite donc à méditer sur ces analyses, car à l'avenir il n'y aura pas toujours quelqu'un pour nous donner un autre angle de vue. A nous ensuite de développer ce « réflexe » ; ceci afin d'être plus vigilents la prochaine fois que nous prendrons à nouveau « le risque » d'allumer la télévision ...

Analyse de propagande : opération lune (A. Adler)


« Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n'en sont pas conscients »

[Sourate 6 v123. Traduction relative et rapprochée du sens du verset]