samedi 25 avril 2009
* 3 Tours et 2 Avions
Plus de sept ans après les attentats du 11 septembre 2001, la vérité commence à ne plus pouvoir être masquée par le complexe militaro-industriel. La théorie du complot islamiste des barbus intégristes qui menacent l’occident prend de l’eau de toute part. Le roi est nu...
Pourtant, très peu de temps après les attentats, Thierry Meyssan présentait, en détail, les principales absurdités de la thèse officielle des attentats terroristes musulmans dans son ouvrage "L’Effroyable Imposture". Aujourd'hui encore, grâce à la censure des médias en occident, beaucoup de gens croient que l'on peut faire tomber trois tours avec deux avions. C'est cela la magie de la boîte à propagande : transformer la réalité des faits en une autre réalité qui satisfera les pouvoirs en place : religieux, économiques, financiers, industriels, scientistes, politiques. Et, la magie de la chose, c'est que cela fonctionne parfaitement bien. Le peuple adhère à la théorie officielle et n'a pas forcément les moyens, l'envie et le temps de chercher d'autres réponses. À l'époque où Orwell écrivait "1984" la radio était déjà bien installée dans les foyers, pour véhiculer la propagande souhaitée par nos dirigeants. Mais aujourd'hui, c'est encore plus facile : l'image retouchée, le faux témoignage, les larmes des victimes en « prime time », le scientifique financé par les laboratoires pharmaceutiques, permettent de fabriquer n'importe quelle propagande, qui fait passer Adolf Hitler et ces discours à la radio pour un amateur. Bien sûr, les camps de travail forcé n'existent plus, car ils rappelleraient trop directement un passé sombre. Mais, qu'est-ce qu'un smicard travaillant dans une usine avec son centre commercial situé en face de sa ville nouvelle ? La différence avec le camp de travail forcé n'est finalement pas si énorme. Ce qui fait la différence, c'est l'illusion d'une pseudo-liberté de choix : TF1 ou France 2, Coca ou Pepsi, Mc Donald ou Quik, Renault ou Peugeot. Mais le modèle reste le même : mécanisation de toutes les activités humaines, afin de gérer au mieux les bestiaux (le peuple).
Alors que la majorité des médias et des décideurs savent qu'on ne peut pas faire tomber deux tours de 415 mètres en quelques secondes, sans y avoir introduit, au préalable, des explosifs à l'intérieur, la version officielle continue à être défendue dans la petite lucarne, même si les journalistes savent qu'il faudra, à un moment donné, sortir les cadavres du placard.
Mais alors pourquoi ce blocage si manifeste ? Pourquoi cette omertà qui ridiculise de plus en plus les médias de masse ? Avouer que le 11 septembre a été mis en place par des spécialistes des explosifs, c'est l'écroulement de la société que vendent nos médias de masse. Si certains dirigeants américains ont fabriqué cette histoire d'attentats, comment vendre, ensuite, les produits des annonceurs publicitaires ? Comment faire acheter aux téléspectateurs, du Nike, Mc Donald, Coca-Cola, Disney, Pfizer, Glaxo, IBM, Apple, Microsoft, Mars, Jonhson & Jonhson, Pepsi, Ford, General Motors, Mosanto, si les dirigeants politiques américains ne sont que de petits nazillons, assoiffés de sang et de guerre ? Le rêve américain s'écroulerait trop vite et les ventes des firmes américaines avec lui. Alors, nos dirigeants politiques continuent dans la même voie : toujours plus de répression policière, afin que le système puisse se maintenir en place. C’est la feuille de route de Nicolas Sarkozy et le retour récent de la France au sein de l'Otan n'est qu'une étape supplémentaire. C'est une impasse, mais qu'importe, un dictateur n'est pas payé pour satisfaire le peuple.
Si l'on regarde l'histoire du 20e siècle, les attentats du 11 septembre sont un classique en matière de manipulation politique : pour faire des guerres, il faut d'abord créer de la peur. Ces attentats ont permis la guerre en Irak et en Afghanistan, deux guerres stratégiques pour contrôler les ressources pétrolières et installer des bases militaires au Moyen Orient, proches de l'Iran, de l'Inde et de la Chine. Et ils ont aussi permis de mettre en place la guerre permanente en occident. La guerre contre le terroriste, l'ennemi virtuel, l'ennemi potentiel, qui tue au coin de la rue avec sa bombe. Ce climat de peur permanente, qui permet la criminalisation de tous les terroristes potentiels : le fumeur de cigarette, le buveur d'alcool, l'amateur de vitesse, le nationaliste, l'Islamiste, le bébé aux gènes de futurs délinquants, le manifestant et sa cagoule, le faucheur anti-OGM, le gréviste énervé, l'amateur de lait cru, le possesseur d'un jardin potager, etc. Grâce à ce coup de maître, nos dirigeants peuvent transformer totalement la réalité. La police, dont la fonction est de protéger les citoyens des tueurs, voleurs, violeurs, voit son rôle se transformer. Désormais, elle peut mettre des amendes et des peines de prison à chacun d'entre nous, à cause du risque potentiel, de l'ennemi potentiel, du terroriste potentiel, qu'il faut enfermer, avant qu'il ne songe à agir, c'est-à-dire à commettre, effectivement, un crime répréhensible. Vous n'êtes plus coupable d'avoir tué quelqu'un au volant de votre voiture, vous êtes coupable du risque potentiel de, peut-être, avoir un accident, alors on vous retire votre permis de conduire. C'est la stratégie de « l'ennemi intérieur. » Cette transformation de la réalité, un crime est remplacé par un risque potentiel, ne saute pas aux yeux de la majorité des citoyens, car la propagande quotidienne permet ces déplacements sémantiques de manière progressive.
On ne mesure pas bien la transformation qu'a subie notre société entre 1945 et aujourd'hui. En 1945, la majorité des Français étaient des travailleurs indépendants : artisans, paysans, commerçants, travailleurs indépendants, patrons de PME. En quelques années, une grande partie de ces professions ont été détruites et remplacées par des salariés de grosses sociétés nationales, puis de multinationales. Il est donc très difficile pour quelqu'un, qui n'a connu que la docilité du salariat aux ordres d'un patron lointain, de comprendre ce que veulent dire les mots : liberté, égalité, fraternité, autonomie, indépendance, identité, patrie, etc. De plus, lorsque quelqu'un travaille pour une multinationale, comment pourrait-il facilement critiquer celui qui le nourrit, même s'il s'appelle Mosanto, Glaxo, Roche, Pfizer, Aréva, Sanofi-Aventis, Shell, Total, Exxon, Mars, Mc Donald, Coca-Coa ? En 1968, la publicité a été autorisée dans la boîte à propagande française, la télévision. Les annonceurs étaient, au départ, des producteurs agricoles français : pruneau, lait, sucre, petits pois, etc. Le téléspectateur était donc dans un premier temps en terrain de confiance, avec des produits qui faisaient déjà partis de sa culture. Que de chemin parcouru depuis, dans le profil des annonceurs, le contenu des programmes et la propagande. Pour se rendre compte de la différence : comparez un épisode des « shadoks » avec le « jingle » d'ouverture du journal de TF1. D'un côté, on a un programme très simple, très sobre, plein d'humour qui se moque de la société industrielle mécanicienne de l'autre, nous avons un programme créé pour fabriquer de la peur et de la guerre. 1968 fut, en réalité, une année doublement importante. En mai 1968, ce fut la remise en question de la société de consommation par une bonne partie de la population. Mais en octobre 1968, ce fut l'introduction de cette même société de consommation industrielle au sein de chacun des foyers. C'est une révolution bien plus considérable que mai 1968, mais qui ne fait pas la une des journaux ! Désormais, les trusts industriels sont branchés directement sur l'imaginaire des foyers, afin de fabriquer la société nouvelle, l'homme nouveau : l'esclave du cartel militaro-industriel. À partir de là, il suffisait d'investir des milliards de dollars pour que le fils de paysan du Larzac devienne un adepte de Coca-Cola, Mc Donald, Disney, Johnson & Johnson, avec, si nécessaire, une immigration massive pour mieux faire prendre la greffe de la nouvelle culture. Ensuite, il ne restait plus qu'à prendre le contrôle politique de l'ensemble pour créer un monde totalitaire au service des multinationales : OMS, OMC, FMI, Banque Mondiale, AIEA, Codex Alimentarius, FAO, Commission Européenne, CFR, Trilatérale, etc. Dans ce monde là, il n'y a pas de place pour le paysan, l'artisan, l'indépendant, le petit patron, l'inventeur. Il n'y a pas de place pour la liberté, l'autonomie, la diversité, la création.
Aujourd'hui, beaucoup de Français ne comprennent pas le rapport entre les OGM et le reste du système. Ils croient que les OGM sont dus à quelques multinationales bizarres comme Monsanto, BASF, Bayer, etc. Les OGM ne sont pas un accident, ni un complot, c'est la suite logique de ce système totalitaire. Lorsque quelques multinationales contrôlent quasiment l'ensemble du marché mondial, que font-elles ? Elles cherchent à aller toujours plus loin dans ce contrôle, notamment en supprimant la concurrence. La nature est un concurrent gratuit, il faut donc l'éliminer. Les OGM et les graines stériles permettent la réalisation de cet objectif. Les paysans ne peuvent plus replanter les graines stériles et sont dépendants du semencier industriel. Les OGM permettent de coloniser, avec des graines brevetées, l'ensemble de la terre. Le trust industriel est désormais Dieu : seul fournisseur mondial et pouvant transformer la nature au grès de ces intérêts. Mais ceci n'est pas vraiment nouveau. Dès 1940, Vichy met en place des structures, sur le modèle nazi, pour un contrôle par les cartels de la santé et de l'alimentation : création de l'Ordre des médecins en 1940, suppression du diplôme d'herboriste en 1941 et création du Comité technique permanent de la sélection en 1942, toujours en activité aujourd'hui.
C'est pourquoi, se battre pour que les médias diffusent des informations sur le 11 septembre ou sur les 120 millions de cancers, générés par l'industrie nucléaire, est un peu illusoire. Croire que des partis politiques vont renverser un système qui détient la majorité des manettes est un peu naïf, en tous cas à court terme. La principale solution actuelle est de ne plus financer les multinationales industrielles et financières qui ont généré ce totalitarisme planétaire : pétrole, chimie, pharmacie, nucléaire, média, armement, télécommunication, agro-industrie.
Pour vivre dans un pays qui ressemble à une démocratie, avant le contrôle des lois directement par le peuple (vote par Internet), il est impératif d'avoir des décideurs qui ne soient pas mondiaux, ni même européens. Le maire d'un village n'a aucune envie d'être un tyran, vis-à-vis de gens qu'il côtoie toute la journée. Il prendrait des risques physiques considérables, s'il agissait ainsi. Un tyran mondial se moque éperdument de tuer un million d'Irakiens, de jeter des bombes à l'uranium « appauvri » sur les populations civiles, de détruire les cultures, l'artisanat, la nature, les libertés, les traditions, les bistrots français, les fromages au lait cru, les vignobles du Beaujolais, etc.
Pris sur : http://www.noslibertes.org
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