- Interdiction de la consommation d'alcool aux mineurs (OMS-Bachelot).
- Interdiction de la consommation d'alcool à ceux qui ont un moyen de transport, passage à 0,5 grammes (OMS).
- Ceinture de sécurité obligatoire et casque obligatoire pour les adultes, qui ne sont pourtant pas des mineurs.
- Permis à point, là encore l'adulte est un enfant à qui on retire des points, comme à l'école (OMS).
- Radars automatiques, au nom des morts sur la route (dix fois moins que ceux de l'industrie pharmaceutique). On habitue le public à Big Brother (OMS).
- Caméras de vidéo surveillance (20 000 aujourd'hui, 40 000 demain), Big Brother est désormais bien installé.
- Interdiction du tabac dans tous les lieux publics, même les lieux de détente (bars, bistrots, restaurants, boîte de nuit) grâce à la fabrication de 6 000 morts virtuels (fabriqués par l'OMS et ses alliés Pfizer et Glaxo) dus au tabagisme passif, invention créée par les nazis, qui n'étaient pas des amateurs en matière de propagande. Pendant ce temps-là, l'industrie nucléaire tue plus de 60 millions de personnes depuis 1945, sans que cela gêne nos décideurs politiques et nos mères de famille, informées par la propagande.
- Taxation du pot d'échappement des voitures qui vont tuer notre pauvre planète.
- Fichiers Edvige.
- Fichage ADN.
- Loi Hadopi.
- Peines planchers.
- Lois Perben 2
etc.
Tout va bien, vous êtes dans une démocratie qui défend votre liberté et les droits de l'homme...
« Human Bomb » ?
En 1993, Nicolas Sarkozy sauve la France d'un dangereux terroriste qui veut tuer une classe entière de maternelle. Les enfants vont-ils survivre ? Oui, grâce à notre futur président, les enfants sont sauvés d'une fin tragique. Coup de chance, pour notre héros national, cela se passe à Neuilly sur Seine.
sarkozy faux héros
"L’Humanité"
Article publié ici
Le 20 juillet 1993
La soeur d’Erick Schmitt porte plainte
Mardi dernier, Anne-Marie Schmitt et ses parents ont porté plainte contre X pour « homicide volontaire avec préméditation ». La famille d’Erick, le preneur d’otages de la maternelle de Neuilly-sur-Seine, abattu par les policiers du Raid le 15 mai, conteste la version officielle de sa mort. Dans une cassette vidéo qu’elle a enregistrée et faite parvenir à plusieurs journaux, Anne-Marie dit ne pas comprendre pourquoi on a tué son frère. « Il y avait certainement un autre moyen de le neutraliser. Mais le neutraliser, ce n’était pas forcément le tuer », estime-t-elle. La famille ne comprend pas non plus pourquoi tout accès au dossier lui a été refusé. « Il y a tellement de choses qui sont encore bizarres, qui sont troubles, qui ne sont pas nettes », ajoute Anne-Marie.
Et de citer le compte rendu d’autopsie qui ne leur a toujours pas été communiqué, alors qu’officiellement il est mort de trois balles dans la tête. Pour Anne-Marie Schmitt, cette formalité qui se fait attendre n’est pas sans relations avec les circonstances de la reconnaissance du corps à l’Institut médico-légal. « On nous a déconseillés formellement de le voir, parce qu’il était défiguré et que ce serait dur à supporter, explique Anne-Marie, quand j’ai insisté, on me l’a présenté sous un drap blanc, à travers une vitre. » Lorsqu’elle parviendra à le voir, elle constatera qu’il n’était « absolument pas défiguré, et qu’il n’y avait pas de traces de balles ».
« Qu’il ait été à ce point de douleur, de révolte, de mal-vivre, je peux comprendre ça, avoue sa soeur, mais qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné, il a mis son projet à exécution ? » La famille n’aura plus jamais de réponse à cette question.
"Arrêt sur Images" :
site web
« Concernant la question de l'éventuel « ordre donné » de tuer Erick Schmidt, je voudrais livrer mon témoignage.
Je suis opérateur de prise de vues et - entre autres - ancien pigiste à TF1. Le jour de l'exécution de Monsieur Schmidt, j'étais de service, devant la maternelle de Neuilly. On se relayait 24 h / 24. Il se trouve que quand les policiers du RAID sont sortis, après l'avoir abattu, c'était devant ma caméra. Le rédacteur, avec qui j'étais en tandem, s'appelle Thomas Hugues.
Quand ils sont sortis, ils ont ostensiblement fait le V de la victoire. C'est un peu gros pour un simple « Faites pour le mieux ! ».
Là-dessus, sort le psy de service, j'ai oublié son nom, qui explique que, pour lui, le type était vraiment dangereux et que sur ce diagnostic, le ministre de l'époque, Charles Pasqua, a décidé de faire intervenir le Raid. On aurait pu lui envoyer un produit par seringue hypodermique, on a préféré l'abattre. Hé oui, il dormait quand on l'a abattu et je vous rappelle que bizarrement, si toute la prise d'otage a été filmée par une caméra mise en place par le Raid, seule la dernière cassette a disparu...
Il se trouve que par ailleurs, j'ai travaillé sur un téléfilm avec l'ancien commissaire N'Guyen Van Loc, créateur des GIPN, prédécesseurs du Raid. 6 semaines de tournages, il aime bien parler et il m'explique ce que tout le monde avait compris, le Raid est tout simplement un commando de tueurs au service de l'État. Ça veut dire que si l'on fait intervenir le Raid, c'est que l'on a déjà pris la décision d'abattre le type. Ou, en tout cas, d'en assumer la forte probabilité. unité d'élite de tueurs au service de l'État, voilà leur réelle "raison sociale". Lorsque l'on appelle un plombier pour un chiotte bouché, pas besoin de lui dire « débouchez-le », il est venu pour ça. Quand on appelle le Raid, pas besoin de dire « Fixez-le ». Ils sont venu pour ça, et ils font pour le « mieux ».
Donc les types sortent en faisant le V de la victoire (ils ont abattu à bout portant un type qui dormait, de plusieurs balles passées dans le même trou au milieu du crâne, quel exploit !). Les ordres tombent : direction place Beauveau pour la conférence de presse de Pasqua, et là surprise, dès notre arrivée, 15 minutes plus tard à peine... on nous distribue le texte du discours de Pasqua, déjà tapé, photocopié... Et le texte est... daté de la veille ! C'est à dire que Pasqua a pris la décision la veille, a rédigé le texte de sa conférence expliquant qu'il a fallu abattre le type... La veille ! Préméditation = assassinat ? Évidemment, je l'ai toujours, le texte en question, avec la date.
Pendant la conférence, Thomas a un autre JRI venu nous rejoindre directement sur place, qui couvre Pasqua. Il me demande de rester en retrait, de faire les "à côtés", puis me montre, à travers les carreaux des fenêtres du XVIIIe siècle délicieusement mais involontairement déformantes, de par l'outrage du temps, le Préfet et les gars du Raid en train de sabrer le champagne ! Evidemment, je tourne, d'autant que bien qu'à découvert, ils sont méconnaissables, du fait de la déformation des carreaux. Quelques secondes plus tard à peine, repéré, je me fais sortir par le responsable des relations avec la presse de Beauveau de l'époque : "Vous ne jouez pas le jeu !" me dit-il. Quand Thomas sort de la conférence, un quart d'heure ou vingt minutes après, je lui donne la cassette... "Oui, je vais en faire quelque chose, t'inquiètes pas", m'assure-t-il... »
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Complément paru dans la revue "Tic-Tac" (n°4, 1995) :
• Les services spécialisés de l'État recherchent le corps d'un homme décédé de mort naturelle et correspondant à un profil social précis. Appel est fait auprès des organismes locaux en connections avec les services de police et de gendarmerie. L'ordre vient de la hiérarchie supérieure de l'État en accord avec les services dont l'activité de manipulation est disposée à organiser tout type d'expérience sur la population.
• Découverte du corps sans vie d'un homme d'une quarantaine d'années. Célibataire, cadre licencié, sans enfants, rapports distants avec la famille. Le corps est ramené sur la capitale.
• Dans la semaine qui suit la mort d'un jeune dans un commissariat de police - assassinat qui sera suivi de protestations et d'affrontements avec la police - un homme pénètre dans une école maternelle de la ville dont est maire le principal conseiller en communication de l'État. Le choix d'une ville aisée n'est pas secondaire : ce maire doit y acquérir une notoriété. Le supérieur hiérarchique du maire, à savoir le président du conseil général , et à l'époque chef des forces de police au niveau national, pourra justifier de ses comportements, la prise d'otages d'enfants issus de familles aisées "ressoudera le corps social".
• L'homme qui a pénétré dans l'école est masqué... Il restera masqué durant toute l'opération le visage dissimulé par une cagoule noire. Il aveugle les fenêtres d'une salle, et engage des pourparlers exigeant la livraison d'une importante quantité d'argent.
• L'institutrice en charge de la classe au moment de l'intrusion de l'homme masqué se disant porteur de plusieurs kilos d'explosifs et d'un système de mise à feu s'occupe de calmer les enfants et d'engager les premiers moments de négociation. Cette institutrice, malgré ce que rapportera la presse par la suite, est une remplaçante de fraîche date. Sous les caméras, le maire va plusieurs fois à la rencontre de l'homme masqué. Un médecin vient porter aide à l'institutrice : il s'agit d'une femme présentée comme étant membre du corps des sapeurs pompiers. Elle est liée aux services spéciaux.
• Les commandos de la police nationale circulent au milieu des journalistes et s installent sur les toits d'une manière ostentatoire.
• Prétendument à l'insu de l'homme masqué, une caméra est installée dans la salle de classe. La supposée femme médecin affirmera par la suite qu'une boisson chargée de soporifiques sera apportée au preneur d'otages.
• Le matin du troisième jour alors que l'école est entourée de plusieurs centaines de journalistes, ordre leur est donné de se retirer à 300 mètres du bâtiment Dans les instants qui suivent, les autorités rapportent que les commandos sont intervenus et ont abattu l'homme avec une arme munie d'un silencieux. Un journaliste affirmera, curieusement, avoir entendu les trois faibles détonations. Le corps est évacué immédiatement par les hommes du commando, eux-mêmes masqués. Les caméras de télévision pénètrent dans la salle de classe et filment une femme de ménage nettoyant le sol et effaçant ainsi les traces ; cela au détriment des plus élémentaires règles d'investigation. Le chef des forces de police publie un communiqué de victoire. Les explosifs ne seront jamais présentés physiquement à la presse.
• Les forces de police révèlent le nom de l'homme masqué. La famille , comme c'est son droit demande à voir le corps. Demande refusée : le motif invoqué est que les impacts des balles ont défiguré le visage de l'homme à tel point que cela serait difficilement supportable pour la famille. La cassette du film prétendument enregistrée à l'insu de l'homme masqué disparaît. Elle restera introuvable.
• Dans le mois qui suit, des articles de presse retrouvent la trace de l'homme masqué en la personne d'un individu ayant tenté d'attaquer des banques dans le sud du pays sous la menace d'explosifs. La nouvelle fait le tour du pays. Un journaliste se rend dans la ville en question, retrouve les employés de banques qui tous démentent de tels événements.
• La sœur de l'homme présenté comme étant le preneur d'otages réitère sa demande de voir le corps de son frère et menace les autorités de poursuites en cas de refus. Celles-ci cèdent : le visage de l'homme ne présente aucune trace de balles. Pourtant les rapports de police parlent de 3 coups de feu tirés à bout portant par une arme de calibre 9 mm.
• Plus d'une année passe avant qu'un organe de presse rende publics ce qu'il prétend être, captés par radio, les éléments sonores de l'exécution de l'homme masqué. A l'occasion de cette publication, on apprend que le policier désigné pour abattre le preneur d'otages avait été mis à pied quelques mois auparavant pour avoir utilisé abusivement son arme. Cet homme dont la carrière est en sursis acceptera ce rôle. La famille qui le poursuit pour assassinat, dans le cadre d'une procédure se soumettant à la version du chef de la police, verra ce policier acquitté lors de son passage devant le tribunal.
• Alors qu'un syndicat d'avocats tente de remettre en question la thèse officielle à propos d'une supposée légitime défense dont aurait fait usage le policier désigné, en parlant d'exécution sommaire, le chef des forces de polices les menace et menace des plus graves poursuites judiciaires quiconque s'aventurerait à émettre des suspicions sur cette affaire .
• Le maire de la ville est un héros. Le chef des forces de police jusqu'alors malmené pour ses excès retrouve toute sa crédibilité. Les exactions antérieures des policiers qui avaient soulevé quelques tollés sont oubliées. Les organes de manipulation et d'intoxication engrangent une nouvelle expérience pleine d'enseignement.
Des questions sans réponses ?
Question : Mais alors, qui est l'homme dans l'école ?
Réponse : De la même équipe que ceux qui portent des cagoules et qui prétendent l'avoir abattu.
Question : Pourtant, on a vu une civière sortant un corps de l'école ?
Réponse : C'est exact, mois le corps était recouvert d'un drap.
Question : Et les explosifs ?
Réponse : Les explosifs sont à la disposition de n'importe quel corps de police. Si tant est qu'il y en ait eu, on n'aura jamais vu ce prétendu matériel ni à la télévision, ni dans la presse. Alors même que celles-ci sont particulièrement zélées pour présenter avec l'aide de la police, le maigre butin du cambriolage ou la saisie d'un stock de drogue.
Question : Un coup comme ça, pour une simple histoire de politicien, semble vraiment exagéré.
Réponse : C'est exact. Les politiciens sont des gens de passage au milieu d'institutions et d'organismes stables qui mènent des perspectives à long terme et souvent indifférentes du personnel politique momentanément en place. Par exemple, l'organisation des services spéciaux est largement indépendante des pouvoirs politiques. Il se trouve parfois qu'il y ait intérêt. commun et besoin réciproque ; c'est le cas. D'autant qu'en l'occurrence il fallait que des personnalités apparaissent publiquement et que les médias soutiennent l'affaire. Ce qui n'est pas toujours le cas.
Question : Vous délirez.
Réponse : Bien sûr. Autant que ceux qui ont reconnu post-festum que la jeune femme accusant les soldats irakiens de tuer les bébés dans les hôpitaux de Koweit-City était en fait la fille de l'ambassadeur US et que l'information était fausse. Autant que ceux qui avouent aujourd'hui que des services spéciaux ont délibérément fait des expériences de contamination bactériologique sur les populations de certaines villes américaines. Autant que ce qui affirmaient que derrière les bombes de la banque de l'Agriculture à Milan et de la gare de Bologne il y avait la main des services secrets. Autant que ceux qui ont fini par admettre que les destructions à l'explosif d'un relais de télévision et de lignes à haute tension en Bretagne dans les années 70 étaient l'œuvre de la DST.
Source : http://www.noslibertes.org
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