Mercedes Sosa ( 1935 - 2009 ), la voix des sans voix s'est éteinte.
C’était l’une des plus grandes voix du folklore argentin. Universellement connue, Mercedes Sosa s’est éteinte à l’âge de soixante-quatorze ans. Elle a été et restera à jamais une figure de la résistance pour le continent sud-américain et bien au-delà. C’était la voix des sans-voix, « la voix de ceux qui n’avaient pas de voix à l’époque de la dictature argentine », a déclaré le musicien Victor Heredia, l’un de ses amis et compositeur de plusieurs de ses chansons. Et quelle voix ! Profonde, chambrée, chaleureuse. C’était « un oiseau libre », comme le dit la chanson, symbole de la conscience des peuples de l’Amérique latine. La Negra, c’est ainsi qu’on l’appelait. À cause de sa chevelure noire. À cause de ses origines indiennes. Mercedes Sosa a chanté l’espoir, la résistance ; elle a chanté les poètes et ses mots parlaient aux paysans de l’altiplano, aux embastillés de toutes les dictatures.
C’était l’une des plus grandes voix du folklore argentin. Universellement connue, Mercedes Sosa s’est éteinte à l’âge de soixante-quatorze ans. Elle a été et restera à jamais une figure de la résistance pour le continent sud-américain et bien au-delà. C’était la voix des sans-voix, « la voix de ceux qui n’avaient pas de voix à l’époque de la dictature argentine », a déclaré le musicien Victor Heredia, l’un de ses amis et compositeur de plusieurs de ses chansons. Et quelle voix ! Profonde, chambrée, chaleureuse. C’était « un oiseau libre », comme le dit la chanson, symbole de la conscience des peuples de l’Amérique latine. La Negra, c’est ainsi qu’on l’appelait. À cause de sa chevelure noire. À cause de ses origines indiennes. Mercedes Sosa a chanté l’espoir, la résistance ; elle a chanté les poètes et ses mots parlaient aux paysans de l’altiplano, aux embastillés de toutes les dictatures.
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