Né à Yako le 21 décembre 1949, en Haute-Volta (actuel Burkina Faso), Thomas SANKARA fait d’abord une carrière militaire, notamment à Madagascar, où il assiste à la révolution qui renverse le régime néocolonialiste.
Ici, naissent ses idées d’une " révolution démocratique et populaire ".
De retour en Haute-Volta, il est d’abord secrétaire d’Etat à l’information sous le régime de Saye ZERBO (1981) d’où il démissionnera.
Il devient Premier ministre sous la présidence de Jean-Baptiste OUEDRAOGO (1983). Dans son discours d’investiture, le mot " peuple " revient 59 fois !
Il rencontre aussi en 1983, à New-Dehli Fidel CASTRO et Samora MACHEL (alors Président du Mozambique).
Cette même année, OUEDRAOGO emprisonne SANKARA, mais il est libéré par son ami Blaise COMPAORE et devient Président.
Commencent ici ses ouvres pour redonner au Burkina Faso une dignité, une autonomie et une indépendance économique (le fameux " consommons Burkinabé ") de par ses actes et ses discours (Thomas SANKARA fût très tôt contre l’injustice) : contre la domination historique des grandes puissances sur son pays et pour la participation du peuple au pouvoir, le mot d’ordre est que le pays doit vivre de ses propres forces et au niveau de ses propres moyens.
Ses grandes actions furent : . campagne massive de vaccination des Burkinabé qui fera chuter le taux de mortalité infantile alors le plus haut d’Afrique, . construction considérable d’écoles et d’hôpitaux, . campagne de reboisement : plantation de millions d’arbres pour faire reculer le Sahel, . grande réforme agraire de redistribution des terres aux paysans, élévation des prix et suppression des impôts agricoles,, . institution de Tribunaux Populaires de la Révolution (TPR), . grandes mesures de libération de la femme (interdiction de l’excision, réglementation de la polygamie, participation à la vie politique, etc.), . aides au logement (baisse des loyers, grandes constructions de logement pour tous), et tant d’autres.
Il est assassiné suite à un coup d’état orchestré le 15 octobre 1987.
De nombreux témoignages, souvent en provenance d’anciens compagnons de Charles Taylor, mettent en cause Blaise Compaoré dans l’assassinat de Thomas Sankara, avec la complicité d’Houphouët Boigny, mais aussi de la France, de la CIA et d’autres personnalités africaines.
jeudi 22 septembre 2011
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